vendredi 21 novembre 2014

Je ne suis pas encore chez moi

Esaïe 45: 17-45 "C’est par l’Éternel qu’Israël obtient le salut, un salut éternel; vous ne serez ni honteux ni confus, jusque dans l’éternité. Car ainsi parle l’Éternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. Je n’ai point parlé en cachette, dans un lieu ténébreux de la terre; je n’ai point dit à la postérité de Jacob: Cherchez-moi vainement! Moi, l’Éternel, je dis ce qui est vrai, je proclame ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, réchappés des nations! Ils n’ont point d’intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, et qui invoquent un dieu incapable de sauver. Déclarez-le, et faites-les venir! Qu’ils prennent conseil les uns des autres! Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées? N’est-ce pas moi, l’Éternel? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, je suis le seul Dieu juste et qui sauve. Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. En l’Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui. Par l’Éternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d’Israël."

Oui l'Éternel est puissant, et Il a tenu parole! Les Israélites ont repris les guides de leur pays, et n'en déplaise aux païens, rien ni personne ne pourra s'opposer à la volonté de Dieu! Israël est une épine dans le pied des ennemis de Dieu, comme le sont les véritables chrétiens - enfants de Dieu nés de nouveau en Christ - dans le pied de satan! Nous ne sommes pas de ce monde, mais nous y vivons encore comme au cours d'un pèlerinage. Nous n'aspirons à rien d'ici-bas, car nous avons trop souvent été trompé par ce qui est du monde. Nous connaissons désormais que la seule valeur que nous possédons, c'est Christ vivant, et c'est lui que nous voulons et c'est vers son royaume de paix et de joie que se portent nos désirs. Alors que nous fléchissons les genoux dans la prière, nous reconnaissons avec humilité que le bien ne nous habite que si Christ habite en nous. C'est par lui que nous sommes graciés et justifiés, et c'est encore en lui que se trouvent le salut et toutes bénédictions. Gloire à Dieu!

Alors que les jours se succèdent les uns après les autres, traversant parfois la vallée de l'ombre des larmes amères, nous nous tournons dans la prière vers l'Éternel notre Dieu, disant :


Mon Dieu, entends-moi, je ne suis pas encore chez moi. Je ne suis pas chez nous. Ô Dieu des miséricordes, je suis près de la porte sainte et comme j'aimerais être à l'intérieur de la maison, cette maison de Dieu où habite mon Père céleste.
Jésus, Tu veux bien que je vienne? Oui, bien sûr, c'est la demeure sainte où sont absentes toutes espèces de tribulations, où toutes souffrances prendront fin, plus de pleurs, plus de larmes, car la maison de Dieu est une maison de gloire et de paix.  Seigneur Jésus-Christ, toi seul peut ouvrir cette porte céleste, cette voûte où habitent les splendeurs de la gloire de mon Dieu, mon Père. Seigneur Jésus-Christ, je suis si fatigué ici. Mon Seigneur et mon Dieu, cette porte est doublée de joie où la louange est éternelle.

Seigneur Jésus-Christ, je veux entrer à la maison, je veux entrer chez moi. Le fardeau de cette vie est lourd et aussi, il m'écrase. Mon Dieu, mon Sauveur, mon Dieu rédempteur Jésus-Christ, j'ose croire que ma place est préparée dans ce pays où tout est nouveau, si différent d'ici. Seigneur Jésus-Christ, seule espérance de mon salut, je continue ici sur ce chemin de larmes où la joie est éphémère et la paix néant sinon la paix que tu nous donnes. Seigneur Jésus-Christ, je m'approche de cette porte ouverte jour et nuit pour celui qui croit et espère. Indigne que je suis, je reconnais que tu es venu pour chercher ceux qui sont indignes, c'est ton œuvre sur la croix et moi, où puis-je aller sinon à la maison de Dieu après avoir suivi le Maître incontesté.

Ce Berger fidèle, ce soutien qui n'abandonne pas ses brebis quand approche le loup. Du revers de la main, tu repousses le danger, et n'est-ce pas en ce moment que tu rassembles ton peuple, le passant en revue? Tu panses les blessures des uns et des autres, les conduisant dans les prés où les fleurs ne fanent pas, se nourrissant de la splendeur de la gloire de Dieu le Père qui sauve en Jésus-Christ, mon frère puissant en œuvre et en grâce.

Béni, béni le nom de Jésus couronné de gloire, et perdu dans le monde de la sainteté où Dieu habite. Seigneur Jésus-Christ, ne m'oublie pas ici où la vie est morose et triste, rien pour te faire goûter le vrai bonheur que tu prépares là-haut devant les myriades d'anges qui chantent la gloire, rendant à Dieu la louange et l'honneur qui lui revient, à cause de son Amour, amour qui est éternel.
Amen et Amen.

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