dimanche 13 septembre 2015

Les fardeaux

Le fardeau des péchés du passé... et du présent?

Ce que j'ai fait lorsque je n'étais pas converti. Mes désobéissances. Comment j'ai agi avec ma famille et mes connaissances. Étais-je respectueux, courtois? Quelles pensées et désirs nourrissais-je à cette époque? Des actes et gestes que j'ai commis avec entêtement; qu'aujourd'hui je reconnais comme mauvais, et qui reviennent me hanter. Si j'ai accepté Christ, et que cela est resté inchangé, c'est qu'il n'y a pas eu de repentir. C'est une lourde accumulation de péché et de désobéissance. Après avoir si mal agi, à quel point devons-nous reconnaître tout cela, sans excuser quoi que ce soit, et nous repentir avec sincérité et humilité devant Dieu. Psaumes 38 verset 5 : "Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi." Le repentir selon Dieu n'a rien à voir avec le regret selon les hommes. Le repentir selon Dieu; l'homme regrette amèrement ses actions mauvaises et demande pardon au Seigneur pour tous ses péchés. Il n'essaie pas de cacher quoi que ce soit à Jésus! Jésus connaît tout de toute façon! Ce repentir sincère fait que l'homme reconnaît sa méchanceté, de fond en comble! "C'est cette méchanceté qui m'a fait si mal agir, Seigneur, et encore aujourd'hui je ne suis pas parfait. J'ai un ardent besoin de Toi dans ma vie." Et à partir de là, je dois commencer à faire ce que je n'avais jamais fait auparavant : me maîtriser. L'apôtre Paul dira en 1 Corinthiens 9 verset 27 : "Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres."

Nous devons nous imposer une discipline, non seulement spirituelle, dans la prière et la lecture de la Bible, mais aussi une discipline pour les choses de ce monde. C'est une obligation si nous désirons demeurer fidèle à Dieu. Tout m'est permis, mais tout ne m'est pas utile. Tout ne m'est pas bon. Job a dit un jour : "J’avais fait un pacte avec mes yeux, et je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge." Voilà un exemple de pureté et de droiture selon le cœur de Dieu. C'est une raison pour laquelle Job était considéré comme un homme intègre par l'Éternel Dieu lui-même! Trop souvent, nous voyons les chrétiens essayer de continuer de vivre comme par le passé, même après avoir connu Jésus. Qu'il n'en soit pas ainsi! Il doit y avoir une nette démarcation entre l'avant et l'après, sans quoi cela ne prouvera qu'une chose: tu te dis chrétien, mais tu n'es pas né de nouveau. En 2 Pierre 2 versets 20-22, l'apôtre Pierre nous dit ce qui suit: "En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier." Ces paroles sont dures, mais tellement vraies! Dieu ne flatte l'orgueil de personne. Il désire par-dessus tout que nous soyons sauvés et que nous menions une vie pure et juste, non seulement pour notre propre bien, mais pour celui de notre prochain.

Zachée, après avoir entendu Jésus, se repentit de sa mauvaise conduite et dit à Jésus, en Luc 19 verset 8 : "Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple." Et Jésus lui dit : "Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison." Zachée, de quelqu'un qui recherchait son propre intérêt, était devenu un homme juste, après avoir connu Christ. C'est ce changement qui doit être constaté chez tous ceux qui se prétendent nés de nouveau. Nous devons avoir une volonté ferme de faire le bien, mais le bien selon Dieu. Car, à cause de la nature humaine, nous sommes incapables de justement discerner le bien du mal; nous mélangerons tout! Reconnaissons en tout temps que nous ne sommes pas assez grands pour nous débrouiller seul dans notre marche avec Dieu. Ce n'est pas inutilement que Jésus dira que si nous ne nous convertissons pas et devenions pas comme les petits enfants, nous n’entrerons pas dans le royaume des cieux. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, mais simplement; souvenons-nous qu'un petit enfant ne croit pas posséder tout ce qu'il faut pour aller seul sur le chemin de la vie. Il est complètement dépendant de ses parents. Et c'est ainsi que nous devons être dépendants du Seigneur Jésus. Nous aurons toujours besoin de son aide, il n'y a pas de degré dans la vie chrétienne où nous devenons tellement saints que nous n'avons plus besoin de communion régulière avec le Seigneur par la prière et la lecture de sa Parole!!


Le fardeau de la peur.

Ce fardeau n'est pas nécessairement fait de méchanceté. La personne ne contrôle pas les événements de sa vie. D'ailleurs, personne ne le peut! Souvent, c'est même par amour pour son prochain - mais un amour mal éclairé, pas assez enraciné en Jésus - qu'une personne se crée un tel fardeau. J'ai peur de perdre cet être cher. J'ai peur de le/la voir souffrir, ou peur de souffrir moi-même. Peur, non seulement pour la santé, mais aussi pour les affaires, les enfants, le couple. Et ainsi de suite. Cela devient insupportable! Il peut y avoir eu des événements tragiques également. Et lorsque le fardeau de la peur parvient à écraser une personne, il peut immobiliser celle-ci des années durant! Nous avons vu des cas où des gens ne sont pas sorti de leur domicile pendant près de vingt ans à cause de la paralysie causée par la peur, qui était devenue une véritable obsession. Mais ces peurs combattent la foi, car elles font regarder aux situations plutôt qu'à Celui qui est la solution aux situations! Détournons nos regards de ces peurs, concentrons-nous sur Jésus, et venons en aide à notre prochain. C'est souvent en intervenant auprès de notre prochain que nous pouvons nous aider nous-mêmes!

Le fardeau des épreuves.

Comme pour la peur; nous ne contrôlons les événements qui se produisent dans nos vies. La maladie, les échecs, la perte d'un être cher, la perte ou la recherche d'un emploi, un enfant qui se détourne du droit chemin, et quoi encore! Les épreuves caractérisent la marche du chrétien vers la cité Céleste. Jésus ne nous a jamais dit que nous n'aurions pas d'épreuves et de tribulations si nous croyions en Lui, comme tentent de nous le faire croire certains faux enseignants modernes. Au contraire! Mais, ce qui est important, c'est que Jésus a promis qu'Il serait toujours là pour nous. Matthieu 11 verset 28 : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos." Et encore, en Jean 4 verset 14 : "mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle." Saisissons-nous de ses promesses. Prenons ce lourd fardeau et présentons-nous devant le Seigneur dans les prières et les supplications; disant : Seigneur Jésus-Christ, peux-tu saisir ce fardeau qui m'étouffe? Je suis écrasé(e), je ne peux plus le supporter. J'ai lutté, lutté encore, mais hélas, je suis si fatigué(e)! Je ne peux me délivrer moi-même toutes ces choses, mais Jésus, je me souviens de ta Parole et de tes promesses, et cette invitation est pour moi en ce jour, de me départir de ce joug qui me fait si mal et de le déposer sur toi, qui l'a déjà porté sur la croix. Oui Jésus, je crois que tu l'as déjà porté. Comme je suis bête! Plutôt que de croire vraiment en toi, qui a déjà tout vaincu, je me suis fatigué(e) à lutter par mes propres forces plutôt que de laisser diriger ma vie. Mon Seigneur et mon Dieu, aie pitié de moi! Je te supplie en ce jour de me pardonner mes égarements et de me décharger de tout ce qui ne vient pas de toi. Accorde-moi du repos, débarrasse-moi de toutes ces inquiétudes et peurs, et fais-moi marcher dans tes traces. Pourquoi m'inquiéter, alors que tu prends soin des petits oiseaux et des fleurs?  Je crois Jésus que ton joug doux et léger est près de moi, car c'est toi qui es ma force, mon bouclier. Ce joug dont il est question, c'est ton amour, Seigneur, ta puissance et ton autorité qui va marcher devant moi, afin que je vive pour te rendre la louange, l'honneur et la gloire qui te revient, pour aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.

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