samedi 28 mai 2016

Si quelqu'un a faim...

En 1 Corinthiens 11: 34; l'apôtre Paul dit: "Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous."

Il est parfois demandé: Est-ce à dire que nous ne devons pas prendre le repas du Seigneur?

Non! Mais cela n'a qu'une valeur bien symbolique. Que vaut un repas pris en mémoire de ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous si dans les faits, nous ne le considérons même pas comme notre Seigneur et Sauveur et que nous ne marchons pas en Lui, avec Lui? Ne nous cachons pas qu'il est de plus en plus courant dans l'église moderne de faire de bien belles professions de foi tout en tolérant le péché en nous. Du moins, certains péchés que nous ne voulons pas voir comme tels, et pourtant, se faisant, nous annulons toute l'œuvre de rédemption de Christ en nous car nous savons qu'Il ne peut pas cohabiter avec le péché! Nous ne pouvons pas demeurer dans une telle situation, et le Seigneur nous reprend, nous corrige. Nous devons être prêt à accepter cette correction et à changer ce que nous pouvons changer; et prier le Seigneur Jésus de transformer en nous ce que Lui seul peut transformer.

Pour bien comprendre et saisir la leçon de ce passage biblique de 1 Corinthiens 11: 34, nous devons lire à partir du verset 17. En ce temps-là, les gens se réunissaient pour prendre des repas, probablement en même temps que la communion, qui consistait à prendre le pain et le jus de raisin en mémoire du sacrifice de Jésus ainsi que par reconnaissance pour toutes ses bénédictions, mais un désordre s'y était peu à peu installé. La Bible nous met en garde contre le fait de nous dénigrer les uns ou les autres. Il est probable que les plus démunis étaient laissés de côté lors de ces repas, les plus aisés financièrement se repaissant et laissant des miettes aux plus pauvres. Est-ce là la pensée du Seigneur? Tous ne sont-ils pas égaux? Ce repas fraternel, qui devait commémorer le repas du Christ avec ses disciples, là où le Seigneur Jésus avait pris le pain et dit: "Mangez, ceci est mon corps." et la coupe, disant: "Buvez-en tous, ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.", ce repas, donc, était devenu une place où certains étalaient l'importance qu'ils pensaient avoir aux yeux de tous.
Ce n'est pourtant pas dans cet état d'esprit que devait être pris ce repas, mais plutôt avec humilité, comme Jésus l'avait enseigné à ses disciples. Mais où est l'humilité lorsque des divisions sont présentes entre les frères? Cela est en réalité un signe d'orgueil, un signe que les gens n'ont pas été régénérés dans une vie nouvelle par le sang de Jésus. Que servait il donc à ces gens de se réunir, soi-disant pour prendre le repas du Seigneur? Ils ne vivaient même pas en conformité de cœur et d'esprit avec l'enseignement de Jésus! En réalité, ils se présentaient à ces réunions avec l'idée de manger et de boire et de se glorifier eux-mêmes! C'est pourquoi Paul dira en 1 Corinthiens 11: 27:  "celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur." Cet enseignement avait deux volets; celui de la bonne conduite à avoir lors du repas, mais aussi une leçon spirituelle qui persiste jusqu'à nos jours; ne faisons jamais avec négligence l’œuvre de l'Éternel et ne gardons pas pour nous ne serait-ce qu'une petite partie de la gloire qui doit revenir à Dieu seul. C'est ce même Paul qui dira en effet aux Philippiens: "Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes." (Philippiens 2: 2)

Donc, lorsqu'il dira au verset 34 de 1 Corinthiens 11 : "Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous", il nous enseigne à bien nous conduire, dans et hors de l'Église. Vivons en tout temps avec des pensées humbles, ne nous voyant pas supérieurs à personne. Jésus n'a lui-même pas cherché comme une proie à dévorer d'être l'égal de Dieu le Père, mais il s'est dépouillé de sa nature divine afin de revêtir un corps de serviteur comme le nôtre. Il s'est humilié, il ses soumis à la volonté du Père jusqu'à la croix. (Philippiens 2: 6-9) Vivons de la même manière, et prenons garde à ce que rien dans notre conduite ne nous condamne ou soit un objet de dispute entre frère. Plutôt, souvenons-nous par quel chemin est passé notre Seigneur Jésus-Christ, de quelle manière il a vécu et quel exemple il nous a laissé et, avec son aide, notre vie entière sera consacrée à rendre la gloire qui revient à Dieu seul; et ce, jusque dans les moindres aspects de nos vies. Restons sous la grâce de Dieu, et nous ne ferons pas profession de servir Dieu tout en tolérant du péché en nous!

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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