samedi 7 avril 2018

Nos lendemains

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus" (Luc 12:22).

Même si on ne veut pas discuter avec Jésus, parfois on se demande peut-être s'il est réaliste. Après tout, ne devrions-nous pas nous soucier du lendemain? Et si nous étions licenciés? Si nous étions malades? La peur de ne pas avoir de quoi manger, de quoi se vêtir ou se loger n'est-elle pas l'une de nos plus grandes peurs?

Il n'y a pas d'autres mots, quelle que soit la langue, qui produisent plus d'anxiété que ceux-ci: Et si...?
En la murmurant, on commence à s'imaginer d'abord une mauvaise possibilité, puis une autre, puis les deux mauvaises possibilités ensembles.  On ne pense pas au fait que nos besoins ont toujours été comblés dans le passé et qu'on a tout ce qu'il faut pour aujourd'hui. Il y a toujours cet affreux malaise à l'effet que demain notre puits peut se tarir.

Bien qu'il soit incontestablement sage de planifier pour l'avenir, la soif dont on s'imagine qu'on souffrira demain, même si notre puits est plein aujourd'hui, est une soif insatiable. Jésus a enseigné que le fait de s'inquiéter pour l'avenir est futile. On ne devrait pas s'en faire pour ce qui pourrait arriver ou pour ce qu'on pourrait exiger de nous. Le besoin qu'on suppose pour demain est un besoin que Dieu ne peut combler.

Si Dieu nous a donné assez à manger et à boire pour aujourd'hui, pourquoi ne pas le laisser se soucier de nos lendemains?

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