dimanche 20 octobre 2019

Je n'ai point vu le juste abandonné

J'ai été jeune, j'ai vieilli; et je n'ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Toujours il est compatissant, et il prête; et sa postérité est bénie (Psaumes 37:25-26).

Gloire à Dieu! Il prend soin de Ses enfants. C'est bon de penser que notre Père céleste veille sur nous, dans nos bons et mauvais jours, et d'avoir cette assurance que rien ne nous arrivera sans qu'Il ne nous donne l'occasion de nous en sortir (1 Corinthiens 10:13), Mais il est également une vérité à saisir dans ce court passage: les bénédictions de Dieu sont suffisantes, nous n'avons pas à constamment lui demander de nouvelles choses de ce monde. Peut-être sont elles bonnes, ou du moins, ne représentent-elles pas un péché, mais nous ne les demanderons pas à notre Père céleste car nous savons qu'elles sont inutiles dans notre marche chrétienne. Le fait de posséder une plus belle voiture, ou une maison intelligente, ou le dernier téléphone à la mode n'est pas mal en soit, mais rien de cela n'augmentera notre foi. Ce sont des choses que nous posséderons si Dieu le veut, au temps convenable. Il est important que nous apprenions à vivre dans le contentement, avec reconnaissance pour ce que nous avons déjà. La prière d'Agur est juste; elle sera certainement approuvée de Dieu et elle vient corroborer ce que dit notre passage d'aujourd'hui: "Ne me donne ni pauvreté, ni richesse; accorde-moi le pain qui m'est nécessaire. De peur que, dans l'abondance je ne te renie (...), ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe et ne m'attaque au nom de mon Dieu (Proverbes 30:8-9). 

La puissance de Dieu n'est pas limitée par ce que nous possédons ou ne possédons pas. Plusieurs chrétiens ont fait l'erreur de dire: "Ah, si je possédais ceci ou cela, je pourrais tellement mieux servir Dieu". Cela est faux. Le Seigneur attend que nous soyons fidèles, là où nous sommes, avec ce que nous avons. Si nous attendons d'être millionnaires pour donner aux pauvres, il se peut que nous ne donnions jamais. Si nous attendons de posséder un avion afin d'aller proclamer l'Évangile aux quatre coins de la planète mais que nous ne parlons même pas de Christ à nos voisins ou collègues de travail, nous n'évangéliserons jamais. 

La reconnaissance est importante en ce qu'elle tiendra nos pensées dans la joie de Christ. Et c'est lorsque nous vivons dans cette seule joie, malgré nos circonstances, que nous pouvons proclamer Ses louanges à nos frères et sœurs, sans nous soucier de demander à Dieu plus que ce que nous avons besoin, car nous reconnaîtrons alors qu'Il fait toute chose bonne, en Son temps (Écclésiaste 3:11). Ce verset de l'Écclésiaste est intéressant, car il se poursuit en disant que l'Éternel a mis dans le cœur de l'homme la pensée de l'éternité, bien que nous ne puissions pas saisir Son oeuvre du commencement à la fin. 

Parfois, nous ne comprenons pas que telle épreuve survienne, ou qu'une bénédiction tout à fait inattendue vienne mettre un comble à notre joie, mais Dieu sait ce qu'il fait, et Il fait tout afin que nous lui donnions la gloire qui Lui est due. Même si nous sommes incapables de tout comprendre, nous avons l'assurance qu'il nous conduira tel un père attentionné conduit et protège ses enfants. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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