dimanche 22 novembre 2020

Dieu appelle/La soumission du serviteur

 Quelqu'un a posé cette question: Si Dieu s'est choisi un homme ou une femme pour son service, cette personne est-elle automatiquement sauvée?


Non! Il faut tout de même la soumission à la volonté de Dieu (Jacques 4:7). Aujourd'hui les hommes n'aiment pas cette partie de l'Évangile où il est question de repentance et de soumission, d'obéissance et de sanctification, mais la soumission d'une personne envers Dieu est essentielle afin qu'Il puisse l'utiliser pleinement pour Son œuvre. Les exemples dans la Bible ne manquent pas, et Dieu ne change pas. Il est le même depuis hier, aujourd'hui et pour l'éternité. Au commencement, l'homme, pourtant choisi de Dieu pour régner sur tout ce qui se trouvait sur la terre, s'est rebellé contre son Dieu. Mais en Genèse 3, Dieu parla d'une hostilité entre satan et la descendance d'Adam. Il a révélé à Adam qu'Il enverrait un Sauveur qui détruirait les œuvres de satan qui l'avait trompé, lui et Ève. Et lorsqu'Il dit que la postérité d'Adam et Ève écrasera la tête du serpent, il parlait de Jésus qui viendrait détruire les œuvres du diable, mais aussi rétablir une relation durable entre Lui et Sa création; les hommes. Depuis, Il s'est fait connaître à diverses personnes, qui n'étaient souvent pas prédisposées à être à Son service; nous n'avons qu'à nous souvenir de l'apôtre Paul qui persécutait les chrétiens avant sa conversion. 

Avant d'être appelé, Noé n'avait jamais reçu d'enseignement de Dieu. Pourtant Noé croyait lorsque Dieu lui parlait. Noé s'était abandonné à Lui, sans l'avoir vu ni touché; il vivait par la foi. Dieu l'avait choisi pour donner un exemple au monde entier de ce qui arrive si on Lui obéit, mais aussi ce qui arrive à une génération rebelle aux ordonnances de son Créateur. Et Noé reçu la récompense pour son obéissance.

Plus tard, ce fut le tour d'Abraham. Dieu lui parlait, et il comprenait. Dieu lui dévoila son plan de salut en lui faisant Ses promesses, qui sont aussi pour tous ceux qui croiront en Celui qui leur parle à présent: Jésus-Christ. Abraham cru sans voir, ni toucher. Spirituellement, les promesses de Dieu à Abraham lui démontraient qu'il allait être comme un "père spirituel" dans la foi pour une multitude, invitant sa descendance présente et dans les générations futures à avoir foi en Celui qui le conduisait. Et il reçut aussi la récompense pour son obéissance.

En Genèse 32, Jacob lutta dans l'intercession, afin d'être béni par Dieu. Et nous voyons que sa prière fût exaucée en ce que Dieu a épargné un reste de son peuple; Il l'a béni et à travers lui s'est poursuivi la promesse faite à Abraham.

Moïse, lui, dit en quelque sorte à Dieu:  Je n'ai pas la parole facile. S'il te plaît, prend quelqu'un d'autre (Exode 4:10). Mais le choix de Dieu était Moïse. Il a dû accepter la tâche qui lui était confiée. Ultimement, cette tâche ne s'est pas résumée à sortir les Israélites de la servitude, mais de démontrer la gravité du péché par ses enseignements inspirés de Dieu, et d'enseigner la délivrance par Jésus (Nombres 21:9; 1 Pierre 2:21-24). Le sacrifice du Christ allait évidemment remplacer tous les sacrifices d'animaux qui ne pouvaient pas sauver.

Le prophète Samuel arriva dans un temps où la parole de Dieu était rare et les visions peu fréquentes (1 Samuel 3:1). Il était au service de l'Éternel depuis son plus jeune âge. Il l'appela par son nom, mais Samuel pensait que c'était le sacrificateur Éli qui l'appelait. Nous lisons cette histoire en 1 Samuel 3:4-8). Finalement, Samuel, sur les recommandations du sacrificateur, dit à l'Éternel: Parle, car ton serviteur écoute. Et Samuel fût un grand prophète en Israël. Il eut quantité de visions et révélations, afin d'instruire le peuple sur la voie à suivre, dans un temps de grande noirceur spirituelle. 

Il en fût ainsi pour les autres prophètes tels Esaïe, Jérémie et tous les autres. Ces hommes ne faisaient pas ce qu'ils voulaient. Ils étaient au service de Dieu, ne jouissant pas de cette vie présente. Ils accomplissaient à la perfection ce que le Maître leur demandait. Plus près de nous encore, l'apôtre Paul dira: Il semble que Dieu nous a assigné, à nous apôtres, la dernière place (1 Corinthiens 4:9). Cela ne l'empêcha pas toutefois de répondre qu'il était prêt à aller en prison, ou même mourir pour Christ, lorsque le prophète Agabus dit qu'il allait être attaché et livré aux païens s'il allait à Jérusalem. 
L'apôtre Paul nous a laissé une leçon de courage et de persévérance exceptionnelle. Il est un exemple à suivre pour tous les chrétiens du monde, en ces jours qui sont les derniers. Cet homme a été sans cesse exposé à la mort, fouetté, lapidé, il a survécu à trois naufrages, passé un jour et une nuit à la mer, en danger tous le long des chemins qu'il parcourait pour proclamer l'Évangile, sur mer ou sur terre, il avait un fardeau spirituel constant pour les perdus, il enseignait la parole de Dieu le jour comme la nuit, il connût les peines de devoir se séparer des croyants des diverses églises où il allait enseigner, il eut faim et soif, il connut la prison, le jeûne, le froid et la nudité, sans parler du soucis quotidien qu'il avait pour toutes les Églises. Écrasé, à bout de forces, au point de penser mourir, il dira que cela lui appris à ne pas mettre sa confiance en lui-même, mais uniquement en Dieu (2 Corinthiens 1:8-9). Il prêchait, ayant une épine douloureuse dans son corps, imposait les mains, il voyait les malades autour de lui être délivrés de leur maladie, et lui restait toujours avec cette épine dans sa chair, en plus de toutes ses autres afflictions. Mais il dira en 2 Corinthiens 4:16 qu'il ne perdait pas courage, car "alors même que son "homme extérieur" se détruisait, l'intérieur se renouvelait de jour en jour". 

Quelle foi, et quelle soumission! Nous voyons que malgré l'appel de Dieu sur sa vie, il se devait de persévérer malgré les diverses afflictions qui se trouvaient sur son chemin. Nous avons l'obligation de suivre l'exemple de tels hommes ou femmes de Dieu. 

En tant que serviteurs, un grand encouragement que Dieu nous donne, c'est de voir l'aide qu'Il apporte à notre prochain. Nous demeurons de simples outils dans Ses mains, afin que la gloire Lui soit rendue. Nous n'avons pas choisi Dieu, c'est Lui qui nous a choisi et appelés. 

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romains 8:28).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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