dimanche 29 janvier 2012

Le sermon sur la montagne : Tu ne te parjureras point

Matthieu 5 : 33-37 : Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin.

Où serait la nécessité de faire un serment, dans un monde où chaque personne dirait, et vivrait que dans la vérité?

Jean 8 : 44 nous dit que le diable est le père du mensonge; il n’y a point de vérité en lui. Nous savons que le monde est présentement au pouvoir du malin. Dans bien des cas, le mensonge est devenu vérité, et la vérité est devenue mensonge. Les hommes n’hésitent plus à user de tromperie contre leur prochain. C’est ainsi qu’ils en sont venus à essayer de tromper Dieu en faisant des serments hypocrites et mensongers, comme ils se sont habitués à le faire devant les hommes. Mais Dieu connaît chaque chose, et chacun récoltera selon ce qu’il aura semé.

Il ne nous sert à rien de faire des serments que nous ne serons peut-être pas même capables de tenir, nous qui ne savons même pas de quoi demain sera fait. Contentons-nous de dire oui quand c’est oui, et non quand c’est non. Sachons que Dieu voit au plus profond de notre cœur, Il connaît exactement la vérité qui s’y trouve. Qu’il n’y ait donc en tout temps que la vérité qui sorte de notre bouche. Soyons toujours honnêtes envers nous-mêmes, et nous le serons également envers les autres... et envers Dieu! Jésus enseignera d’ailleurs de rester dans sa Parole, car ainsi nous connaîtrons la vérité. C’est cette vérité qui affranchit les hommes du mal dont ils sont esclaves. N’oublions jamais qu’en tant qu’enfant de Dieu, nous devons vivre comme notre Seigneur Jésus a vécu, lui dont la bouche n’a jamais proféré un seul mensonge, et qui n’est pas un homme pour ne pas accomplir les paroles sorties de sa bouche! Il n’avait pas besoin de faire serment après serment, car toutes ses paroles étaient la vérité absolue, et nous savons que nous pouvons lui faire confiance. Il devrait en être de même pour tous ceux qui se proclament enfants de Dieu.

Certains diront : Oui, mais dans ce cas précis, un petit serment ici et là, ou un petit mensonge ici et là, ça ne fait de tort à personne.

Attention! Il est facile pour un homme de conditionner son intelligence à se laisser guider par ses propres règles, et par ce qu’il croit être acceptable devant Dieu, mais souvenons-nous qu’il nous est impossible de concilier l’esprit du mensonge et l’esprit de la vérité dans une même personne. Tôt où tard, nous devrons faire un choix sur la voie que nous désirons suivre. Un homme ne peut pas porter en lui des fruits de l’Esprit de Dieu et des fruits des ténèbres en même temps.

Examinons fréquemment notre conduite à la lumière de la Parole de Dieu, à savoir si nous sommes totalement obéissants envers ses commandements. Au jour du jugement, ne soyons pas trouvé coupable de désobéissances que nous n’aurons pas voulu reconnaître du temps de notre vivant, car à ce moment-là, il sera trop tard pour nous mettre en règle avec Dieu.

Le Psaume 24 : 3 nous pose la question suivante : Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint? Les versets 4 et 5 nous livrent la réponse : Ce sont ceux qui ont les mains innocentes et le cœur pur - heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! dira Jésus  - celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de l’Éternel, la miséricorde du Dieu de son salut.

Notre Père céleste s’attend à ce que nous accomplissions les paroles que notre bouche prononce. Nous le supplions qu’Il nous apporte son aide afin que le seul et véritable vœu – ou serment - qui se trouve dans notre vie soit celui qui prévaut depuis que nous avons accepté le sacrifice de l’Agneau de Dieu, lui qui a versé volontairement son sang par lequel sont rachetés tous ceux qui croient en Lui par la foi, Amen.

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