dimanche 11 mars 2012

Le sermon sur la montagne : les trésors



Voir aussi : La prospérité du chrétien, publié en juin 2011.

Matthieu 6 : 19-21  «Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

Le monde au pouvoir du malin est plus égoïste et matérialiste qu’il ne l’a jamais été jusqu’ici. Son cœur ne s’attache qu’à ce que ses yeux voient, et à ce que ses mains peuvent toucher. Ses mains se crispent sur ce qu’il considère comme étant LA véritable richesse, mais son trésor n’a pourtant aucune valeur, car tout ce qui est terrestre est appelé à disparaître.

Jésus dira en Matthieu 6 : 22-23 que si notre œil est en mauvais état, tout notre corps est dans les ténèbres. Comprenons par là que si nous plaçons notre confiance en ce que nos yeux voient et en ce que nos mains peuvent toucher, notre œil ne regarde pas dans la bonne direction. C’est tout le contraire de la foi. Par la foi, nous voyons avec les yeux du Christ, et nous ne vivons plus dans les ténèbres. Mais notre conscience - notre intelligence - est faussée lorsque nous ne gardons pas nos yeux fixés sur Christ, tandis que nous considérons que les choses de ce monde sont d’égales valeurs à Ses enseignements.  Nous nous retrouvons alors dans un bien mauvais état. L’hypocrisie religieuse s’est solidement installée en nous, et ses ravages se font sentir dans notre relation avec notre Créateur. Nous croyons posséder le salut, mais il se trouve en réalité bien loin de nous. Il est dit en Colossiens 3 que nous, qui sommes ressuscités en Christ, devons rechercher les choses de Christ, et nous affectionner à elles, et non à celles que nous trouvons sur la terre. Lorsque nous sommes réellement ressuscités avec Christ, le Saint-Esprit de Dieu habite en nous, et il combat la chair, de sorte que nous sommes rendus capables de nous affectionner seulement aux choses d’en haut, et de mépriser même les choses d’ici-bas, qui ne durent qu’un temps, et qui sont vouées à disparaître. (Galates 5 : 17)

C’est la raison pour laquelle Jésus poursuivra en Matthieu 6 : 24 que nul ne peut servir deux maîtres à la fois; où il haïra l’un, et aimera l’autre, où il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Nous ne pouvons pas servir à la fois Dieu et Mamon. Nous ne pouvons pas considérer d’égales valeurs les choses du monde et les trésors que nous amassons là-haut dans l’obéissance aux enseignements de Christ. Notre Dieu est un Dieu jaloux, sa miséricorde dure à toujours pour ceux qui ne partagent pas leur cœur entre le royaume de Dieu et les fausses richesses ou idoles - Mamon - que le monde nous offre. Ne permettons pas que quoi que ce soit vienne s’interposer entre nous et notre Dieu. Rappelons-nous que les choses de ce monde ne durent qu’un temps; nous n’en pouvons jouir qu’un temps, après quoi elles disparaîtront. Appliquons nous donc dans l’exercice de la piété, dans l’obéissance aux enseignements de Christ, et, par la grande miséricorde de Dieu, nous aurons part à l’héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir. (1Pierre 1 : 3-5)

Examinons donc notre conduite, à savoir si notre cœur ne balance pas présentement entre Dieu et les choses du monde, car nous devenons très vulnérables aux attaques de l’ennemi, lorsque nous ne sommes pas entièrement consacrés à notre Dieu.

Nous lisons en Job 1 : 21 : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. » Nous ne possédions rien en arrivant sur cette terre, et, à la mort de notre corps de chair, nous ne pourrons rien emporter avec nous. Pourquoi y consacrer trop d’importance? Jésus dira en Matthieu 6 : 25-34 de ne pas nous inquiéter pour le matériel de cette vie présente, car notre Père céleste s’occupe de tout cela. Il connaît tous nos besoins, et Il prendra soin de nous, un jour à la fois. Car il se trouve une richesse, un trésor d’une valeur inestimable qui mérite que nous y consacrions toute notre vie, et c’est l’héritage qui se trouve dans le royaume de Dieu, nous qui y avons accès par la foi en Jésus-Christ ressuscité. Nous aurons part à cet héritage, pourvu que nous servions le Seigneur et que nous Lui restions consacrés toute notre vie, sans retourner sans cesse en arrière. Soyons reconnaissants rendons continuellement grâce à Dieu pour ce trésor de la vie éternelle qu’Il nous offre en héritage, comme cohéritiers du Christ.

Philippiens 3 : 12-14 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Soyons comme l’apôtre Paul, et gardons nos yeux fixés sur Christ. Considérons toujours les enseignements de notre Sauveur comme nos plus grands trésors sur la terre, et mettons-les en pratique! Nous pourrons remporter le prix de la vocation céleste seulement si nous restons en Christ, car lui seul est le chemin de la vie éternelle. En Christ, soyons morts au péché et aux convoitises de notre chair, qui font la guerre à l’âme, et soyons remplis de l’Esprit de Dieu, qui soutiendra nos pas alors que nous courons, comme l’apôtre Paul, vers le prix de la vocation céleste.

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, par qui nous recevons tout ce qui nous est nécessaire, Amen.

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