Genèse 25: 29-34 : "Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des
champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te
prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour
cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Edom. Jacob dit: Vends-moi
aujourd’hui ton droit d’aînesse. Ésaü répondit: Voici, je m’en vais
mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse? Et Jacob dit: Jure-le moi
d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors
Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but,
puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit
d’aînesse."
Le droit d'ainesse au temps biblique avait une grande
importance. Celui qui le possédait avait autorité sur ses frères et
recevait, à la mort de son père, une double part de son héritage. Ésaü
rejeta les avantages que lui procurait le droit d'ainesse pour un simple
plat de lentilles. Stupide, diront certains. C'est vrai. Mais attention
de ne pas commettre la même erreur!
Comment pourrions-nous
commettre cette erreur? Le droit d'ainesse n'étant plus vraiment en
vigueur de nos jours, dans plusieurs parties du monde?!
Simplement
ceci: nombreux sont ceux qui préfèrent les joies de la chair aux
bénédictions de Dieu et à l'héritage céleste, qui nous est promis en
Jésus-Christ. Mangeons et buvons, car demain nous mourrons, disent-ils.
(Ésaïe 22:13)
Le chemin qui mène à la perdition est large, dira
Jésus, et nombreux sont ceux qui s'y engagent. Le chemin de la
perdition, c'est aussi la non maitrise des convoitises de la chair. Nous
savons qu'Adam et Ève ont désobéi à Dieu à cause de leur convoitise, et
c'est ainsi que le péché est entré dans le monde. Cette tare s'est
attachée à eux et à leurs descendants, jusqu'à nos jours. Personne n'est
exempt de ce problème qui fait que, un jour ou l'autre, les désirs de
la chair nous pousserons vers une ou des choses interdites par Dieu, ou
encore vers une manière de vivre qui n'est pas biblique. La question
est: comment allons-nous résister à ces tentations? Allons-nous leur
résister, ou allons-nous céder? Nous avons ici l'exemple d'Ésaü qui
voulait tellement le plat de lentilles de son frère qu'il lui laissa en
échange un héritage inimaginable.
Nous savons que nous avons en
Jésus-Christ un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller. Nous
avons l'occasion de mener une vie pure et joyeuse en Christ et en plus,
d'avoir part à la vie éternelle avec Dieu, pour l'éternité, dans une
joie et une félicité parfaite. Et pourtant, nombreux sont ceux qui, même
parmi les chrétiens, ne sont pas prêt à goûter à la grâce, ou à rester
sous la grâce de Dieu, ils ne se sanctifient pas et ne sont pas purs du
sang de Jésus, simplement parce qu'ils succombent aux convoitises de
leur pauvre chair. Oh, ils ne le disent pas, car ils sont trop
hypocrites, mais la réalité, c'est qu'ils veulent recevoir les
bénédictions divines, ils veulent avoir part à l'héritage céleste, tout
en oubliant volontairement comment et par qui ils peuvent y prendre
part. Il n'y a pourtant qu'un seul moyen et c'est en Jésus-Christ.
En
Hébreux 12:17, il nous est dit que plus tard, Ésaü chercha en pleurant à
recevoir la bénédiction que lui conférait son droit d'ainesse, mais il
était trop tard. Il l'avait rejeté, considéré comme étant une moindre
chose. Prenons garde de ne pas faire la même chose avec la grâce divine.
Ne tardons pas à venir à Christ, ne tardons pas à revenir si nous nous
sommes éloignés, car qui sait, peut-être demain sera-t-il trop tard? Le
mauvais riche, dans la parabole du Seigneur Jésus en Luc 16:19-31,
regrettait amèrement ses désobéissances, mais il était trop tard, car il
est dû à l'homme de ne mourir qu'une seule fois.
Nous avons ici
un héritage de roi, que nous partage, malgré notre totale insignifiance
et indignité, le maître de l'Univers, le Créateur de toutes choses
visibles et invisibles. Nous n'aurons pas toujours la chance de recevoir
les bénédictions divine, nous ne resterons pas sur terre éternellement.
Faisons le bon choix. Il n'y a que deux chemins: celui du ciel ou celui
de l'enfer. Il n'y a pas de zone grise avec Dieu. Soit nous vivons par
la foi en Jésus une vie sanctifiée, soit nous choisissons de rester dans
la crasse du péché, sur le chemin de l'enfer.
Dieu nous laisse
libres de choisir notre héritage éternel, car Il ne force personne, mais
Il nous exhorte, pour notre bien, à suivre ses commandements, à les
aimer, à les garder dans notre intelligence, à les mettre en pratique
avec l'aide de Jésus. Le choix est là, devant chaque homme et femme de
ce monde: le plat d'amour de la Parole de Dieu, avec tout ce que cela implique, ou le plat de lentilles
terrestre, si attirant pour la nature humaine, mais mortel pour notre
vie spirituelle et notre marche avec Jésus.
Allons-nous nous souvenir de l'erreur d'Ésaü, afin de ne pas la répéter?
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