jeudi 22 septembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth

Cette question, nous voulons nous la poser tout à fait consciemment, bien que nous vivions dans un pays soi-disant chrétien, marqué par de nombreux événements historiques ayant à leur origine la pensée chrétienne. Mais que représente encore pour nous, aujourd'hui, le véritable christianisme? 

Voltaire, un athée convaincu, avait été invité un jour par Frédéric le Grand. Lors de la réception en son honneur, l'écrivain français leva son verre et dit sur un ton moqueur: "Je cède ma place dans le ciel pour un mark prussien." Il s'ensuivit un silence gêné de quelques minutes jusqu'à ce qu'un autre invité à la cour du roi répondit à Voltaire: "Monsieur, nous avons une loi qui exige de quiconque désireux de vendre quelque chose qu'il prouve que l'objet en question lui appartient réellement. Pouvez-vous prouver que vous avez une place dans le ciel?"

Avoir une place dans le ciel, voilà la grande question! La Bible nous enseigne que la condition pour qu'il en soit ainsi est celle-ci: avoir une véritable relation vitale avec le Seigneur Jésus! La chose ne peut se produire que par la nouvelle naissance, laquelle se réalise sur base d'une foi personnelle en Christ.
Celui qui est né de nouveau en a, comme Jésus le déclare dans Sa Parole, la confirmation, le témoignage de l'Esprit Saint dans son cœur: "Oui, je suis sauvé!" Ce n'est nullement de l'orgueil; bien au contraire: c'est de l'humilité, une telle personne ne s'appuyant plus sur elle-même et ses œuvres, mais sur Jésus-Christ seul. Un tel être humain s'est reconnu comme pécheur, qui a compris qu'il ne peut être sauvé ni par de bonnes œuvres ni par quelque autre moyen. Il est donc allé à Jésus avec cette prière: "Seigneur et Sauveur, je te le demande, sauve-moi!" Le Seigneur a non seulement entendu cette requête, Il l'a aussi exaucée, avec, pour conséquence, que l'Esprit Saint a mis ce témoignage dans le cœur de cet homme (cette femme): "Tu es maintenant la propriété de Jésus; tu es sauvé!"

Jésus ne peut être comparé à quoi ou a qui que ce soit! Il est le Christ, le Fils du Dieu vivant; c'est pourquoi il vaut la peine d'être chrétien!
Qu'il soit effectivement unique, incomparable et merveilleux, cela ressort prophétiquement déjà du Cantique des cantiques. Ce dernier livre décrit d'une façon imagée l'amour de Salomon pour sa fiancée; et en outre, il présente l'amour de Dieu pour Son peuple Israël ainsi que l'amour de Jésus pour Son assemblée: "Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, ô la plus belle des femmes? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, pour que tu nous conjures ainsi? Mon bien-aimé est blanc et vermeil; il se distingue entre dix mille. Sa tête est de l'or pur; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l'abondance. Ses joues sont comme un parterre d'aromates, une couche de plantes odorantes; ses lèvres sont des lis, d'où découle la myrrhe. Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolithes; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs; ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. Son palais n'est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem!" (Cantique des cantiques 5:9-16)

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit

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