samedi 10 juin 2017

La prospérité ou le culte du mépris du corps? Et la foi, elle?

1 Timothée 4:1-3 : "Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité".

1 Timothée 6:5 : "(...)et croyant que la piété est une source de gain".

Colossiens 2:20-23 : "Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair".


Il y a ceux qui enseignent que les chrétiens doivent être prospères en tous points afin de montrer à tous que Dieu les a bénis... Et il y en a d'autres qui enseignent que les chrétiens se doivent de vivre dans la quasi pauvreté, comme un moine qui va se cloîtrer volontairement dans un monastère quelconque, ceci afin de supposément "mieux servir Dieu". Ne pourrait-il pas y avoir un juste milieu? Pourquoi essayons-nous de compliquer ce que Dieu a simplifié en Jésus-Christ? 

Ni les uns ni les autres qui enseignent de telles choses ne sont dans la vérité biblique. Ils accordent beaucoup trop d'attention à leur état terrestre, comme si Dieu Lui-même y attachait une très grande importance. Mais ce n'est pas le cas. En Romains 14:17, l'apôtre Paul nous dit en effet: "Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit". Ne savons-nous pas que c'est une forme d'idolâtrie que d'accorder trop d'importance à de telle choses? Le chrétien ne doit-il pas être satisfait de toute situation qui se présente à lui, qu'elle soit bonne ou mauvaise pour sa chair? Lorsque nous sommes réellement en Christ, nous possédons toutes choses avec Lui. C'est comme si nous étions copropriétaire avec Lui de toute la Terre et de tout ce qui s'y trouve! Mais qu'elle est la valeur de toutes ces choses, si notre esprit ne retourne pas à son Créateur lorsqu'Il nous le reprendra? (Matthieu 16:26) 

Serait-ce la prospérité ou le culte du mépris corporel qui nous rendrons agréables à Dieu? Non! Car la Bible dit précisément qu'à cause de la grâce de Dieu, nous sommes justifiés par la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Notre foi en Christ augmentera-t-elle lorsque nous sommes prospères matériellement? Ou lorsque nous somme dans la pauvreté? Certainement pas! Toutes ces choses n'ont rien à voir avec la foi! Ce qu'il faut à l'homme, c'est la soumission à la volonté de Dieu, disant: "Ô Dieu, Tu m'as placé ici, où je suis présentement, dans la situation dans laquelle je me trouve, et je te glorifie de cela, car toutes choses viennent de Toi et concourent au bien de celui qui t'aime et te sert avec un cœur pur et droit". Avec Paul, du fond de sa prison, soyons donc capables de dire: "Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie". 

L'important ici n'est-il pas Celui qui nous fortifie? Pourquoi mettons-nous principalement l'emphase sur le nous et sur ce que nous faisons ou ne faisons pas plutôt que sur Celui qui a déjà tout vaincu et à qui nous devons toutes choses? Ne savons-nous pas que nous ne nous appartenons-plus? Nous avons été rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 6: 19-20), et par Son sang versé, Christ nous a d'avance libérés de l'esclavage de la chair et de ses combats, pourvu que nous voulions bien Lui concéder la victoire! Beaucoup de gens vivent encore sous l'esclavage de leur corps, de leurs pensées ou désirs, ou encore sont esclaves de faux enseignements parce qu'ils n'ont pas encore compris qu'ils n'ont rien de plus à faire que d'être toujours, en toute occasion, un simple petit doigt qui pointe vers Christ, vivant et disant: non pas moi, mais Christ seul. Laissons donc en arrière de nous ce vain orgueil qui ose prétendre que certaines choses, comme par exemple l'observation assidue de certains rites religieux ou autres coutumes que nous nous imposons saurons nous attirer la gloire de Dieu. C'est une grande insulte pour le précieux sacrifice de Jésus, dans lequel se trouve la plénitude de toutes choses! Dieu se plaît en nous à cause du sacrifice de Jésus, et rien d'autre! Mais il faut justement que nous restions sous le sang du Christ et que nous cessions de lui enlever toute valeur en prenant, si l'on peut dire, notre salut entre nos mains! Il n'y a rien de ce que nous pouvons faire ou dire qui nous rendra plus acceptables aux yeux de Dieu ou qui démontreront aux homme que nous lui appartenons. Laissons simplement Jésus être ce qu'Il doit être en nous, disant avec l'apôtre Paul en Galates 2:20 : "J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi". 

Attachons-nous donc à l'Évangile pur et simple de Jésus, et cessons de le compliquer en lui ajoutant toutes sortes de méthodes venant de la chair! Le plus grand commandement n'est pas: aime ta vie plus que Dieu, faisant de la recherche de la satisfaction de tous tes désirs la démarche principale de ta vie chrétienne; ou encore: méprise ton corps et ses désirs et flagelle-le dès que possible, ainsi Dieu n'aura pas à le faire! 

Le plus grand commandement est celui-ci: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée" (Matthieu 22:37). Cessons d'avoir les yeux fixés sur tout, et gardons-les sur Christ! Car, qui nous donnera la possibilité d'aimer le Seigneur Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée, sinon Jésus? Aimons-donc Jésus plus que toute autre chose, soyons reconnaissants pour Son sacrifice parfait; obéissons, mettons en pratique ses enseignements et nous constaterons que nos yeux se détournerons automatiquement de tout ce qui est terrestre, y compris de notre enveloppe charnelle, pour se porter uniquement vers le rémunérateur de ceux qui le cherchent: Dieu. Et cela porte un nom: la foi. Celui qui espère en Dieu pour devenir riche n'a pas la foi, pas plus que celui qui se détourne de Christ pour essayer de plaire à Dieu en flagellant en quelque sorte sa propre chair en prenant un air contrit, afin de montrer aux hommes à quel point il est un être spirituel. La foi ne se trouve pas dans ces choses-là. La Bible dit que la foi est une ferme assurance des choses que l'on espère (Hébreux 11:1). 
Rentrons en nous-mêmes, et observons où nous en sommes à la lumière de la Parole de Dieu. Si la foi est une ferme assurance des choses que nous espérons; possédons-nous cette espérance? Si nous pensons que oui, vers qui cette espérance se tourne-t-elle, réellement? Pour quelle raison espérons-nous? N'oublions pas que l'esprit charnel prétend s'approcher de Dieu, mais il s'attache d'abord aux choses de la Terre, alors que celui qui est rempli de l'Esprit de Dieu s'attache, d'abord et avant tout, de façon fort logique, aux choses du royaume de Dieu tout en délaissant ce qui est terrestre (Romains 8:5). Alors, avons-nous encore l'esprit charnel, ou avons-nous reçu l'Esprit de Dieu? 

Cela est très simple à savoir: lorsque Jésus rencontra la samaritaine, Il lui offrit une eau dont Il disait que, si elle en buvait, elle n'aurait plus jamais soif. Vite, elle lui répondit: "donne-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif et que je ne vienne plus puiser ici". Ceci est une claire démonstration d'un esprit charnel, qui s'attache aux choses de la terre avant celles de Dieu. Cette femme avait devant elle le Créateur de toutes choses, Celui par qui le salut allait être accordé à toutes les nations, et tout ce qu'elle désirait de Lui était... de l'eau à satiété pour son corps de chair, ceci afin qu'elle puisse s'épargner quelques pas à tous les jours afin de ne plus avoir à aller puiser au puits! Cette situation est presque comique puisque cette femme ne savait pas encore à ce moment-là à qui elle s'adressait. 

Mais nous, qui nous prétendons chrétiens, nés de nouveau, comment pouvons-nous encore agir de cette manière, en faisant passer le terrestre avant le céleste, après avoir connu Christ dans toute Sa splendeur? 
 
Comprenons ceci: une personne tournée vers Dieu, possédant la véritable foi avec une espérance épurée de tout ce qui est terrestre, savoir: totalement détachée des choses de ce monde, est reconnaissable à l'amour dont elle est remplie par le Seigneur, pour Dieu mais aussi pour les âmes de ses frères et sœurs et des perdus. Mais attention! Trop souvent, nous faisons l'erreur de penser que l'amour nous empêchera de reprendre ou de corriger un frère qui fait fausse route! Non! Dieu ne reprend-il pas celui qu'Il aime? Et celui qui n'est pas repris par Dieu n'est-il pas illégitime? L'amour du véritable enfant de Dieu se reconnaît donc en ce qu'il demeure en Lui, il fait de Sa parole ses délices, il a une sainte horreur du péché (non pas seulement du péché dans les autres!) et de ce qui ne plaît pas à Dieu, et il ne s'attache pas à de fausse doctrines qui l'entraînent loin de la simplicité de la croix. Car suivre Jésus n'est pas chose compliqué. Il a déjà tout fait! La purification, la sanctification, la rédemption, le salut par grâce; demeurons simplement dans la vérité de Dieu, sans y ajouter n'y y enlever une seule parole! 

Jean 4: 23-24 : "Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité". 

Notre nature humaine seule ne peut se soumettre à Dieu, encore moins ne pourra-t-elle pas l'adorer "en esprit et en vérité"! Dieu s'est pleinement révélé à nous dans la personne de Jésus. Mais cette révélation ne s'est pas faite dans la chair seulement. En effet, Il s'est plutôt fait connaître à l'esprit qu'Il a placé en nous afin que cet esprit soit en constante communion avec Lui, par la foi en Jésus-Christ. Cette adoration "en esprit et en vérité", c'est une personne dont le cœur est pur et droit devant Dieu et dont la foi et les œuvres vont de pair. Elle ne se lasse pas de prier et d'intercéder pour elle-même et pour les autres. C'est ici l'influence du Saint-Esprit qui agit réellement dans une personne, sans faire semblant ni hypocrisie aucune. L'Esprit de Dieu qui prend le contrôle de l'esprit en l'homme, le transformant afin qu'il parle comme Jésus, qu'il vive comme Jésus, qu'il marche comme Jésus. C'est cet esprit qui fait de l'homme une créature "à l'image et à la ressemblance de Dieu". La vérité, rien que la vérité est à l'oeuvre en celui qui est passé par la repentance et qui a cru au saint Évangile de Jésus. Délaissant les œuvres mortes de la chair, attachons-nous donc à Dieu, étudions avec sérieux Sa parole, et mettons-là en pratique. Elle nous reprend, nous corrige, nous instruit. C'est en demeurant dans Sa parole que nous serons bénis et que notre vie spirituelle ira en prospérant. 

Jacques 1:22-25 : "Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité". 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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