dimanche 17 septembre 2017

Le vase et le potier

Nous vivons à une époque où nous voulons tous plus ou moins profiter de notre liberté et nous voulons vivre notre vie ici-bas comme bon nous semble. Il y a ceux qui ne veulent rien savoir de Jésus et de Dieu. Il y a les religieux pratiquants (de quelque religion que ce soit) qui pensent qu'ils seront sauvés par leurs œuvres. 
Mais il y a aussi ceux qui ont marché pendant un temps avec Jésus, et qui gardent une partie de Sa parole afin de se donner bonne conscience, mais qui ne laissent pas, ou ne laissent plus de droit de décision à Dieu. Prenons un exemple facile à comprendre, que nous retrouvons beaucoup trop souvent dans nos églises modernes: il était un temps où ces chrétiens-là remerciaient Dieu pour le bon travail qu'Il leur avait permis d'avoir; ils avaient ainsi de quoi vivre et de quoi aider les pauvres. Maintenant, non seulement ils ne le remercient plus pour cela, mais lorsque vous les écoutez parler, il n'est plus question de l'argent de Dieu... mais de la leur! Ils ne sont plus de simple administrateurs des dons de Dieu, mais à leurs propres yeux, ils sont devenus des possesseurs; c'est leur argent, ils ont travaillé dur pour le posséder, et ils ont le droit de l'utiliser comme ils le veulent. Ainsi, ils ne demandent plus à Dieu comment ils doivent dépenser cet argent; ils veulent vivre comme bon leur semble, car, disent-ils, "Dieu veut notre bien et Il aime que ses enfants soient comblés de toutes sortes de bénédictions". Ceci est un exemple parmi tant d'autres, mais sachons bien ceci: une telle attitude devant l'autorité de Dieu dans un domaine aussi terre à terre mènera forcément un jour ou l'autre à une vie de rébellion contre tout ce qui est de Dieu. 

Un jour, l'Éternel envoya le prophète Jérémie dans la maison d'un potier. Là, Jérémie vit que le vase que faisait le potier ne réussissait pas, et, "comme il arrive à l'argile dans la main du potier; il en refit un autre vase, tel qu'il trouva bon de le faire" (Jérémie 18:4). 

Ceci est intéressant: nous sommes évidemment l'argile, tirés de la poussière du sol (Genèse 2:7), mais que nous enseigne ce vase qui ne réussit pas? Ne nous somme nous pas déjà retrouvés dans cette situation où nous ressentions au plus profond de nous-mêmes que nous étions comme une faillite? Nous pourrions dire que nous étions tel ce vase qui ne réussit pas! C'est souvent dans ces moments que Dieu s'est révélé à nous dans la personne de son Fils Jésus. Nous avons accepté Sa main tendue; nous avons vu que Sa parole étaient bonne et digne de confiance. Nous avons cru; nous avons vu Sa gloire se manifester de différentes manières. 

Malheureusement, après ces belles choses, l'ennemi arrive et tente l'homme, (toujours dans le but de le détruire) d'une manière et d'une autre, et s'il baisse sa garde, il tombe, et tombe encore sous les coups de l'ennemi, car il manquait de persévérance; il ne s'est pas revêtu de l'armure de Dieu et il s'est attaché aux miracles dans sa vie et dans celle des gens autour de lui plutôt qu'à Celui qui les a fais! Ainsi, il n'a pas appris à marcher par la foi, mais par la vue! C'est le problème des chrétiens modernes: ils veulent voir et posséder pour supposément en venir à mieux croire. 

Trop souvent, l'ennemi nous connaît mieux que nous-mêmes! Il sait donc comment et où nous tenter afin que ses attaques soient les plus efficaces. Résultat:  un autre vase raté. Mais Dieu dit à Jérémie: "Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël? Voici, comme l'argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël" (Jérémie 18:6).   

Dieu veut nous restaurer. Il veut faire de nous un vase qui se tienne droit. Car, à quoi cela sert-il d'avoir un vase qui ne sache pas se tenir debout et qui est toujours tombé? Que pourrions-nous y mettre? De même, à quoi cela servirait-il de posséder le plus beau vase mais de le cacher sous un drap? Le vase ne reflète-t'il pas la gloire de celui qui l'a moulé? Nous connaissons que Dieu est le grand architecte des choses visibles et invisibles. Il a tout créé jusqu'au vase de chair que nous sommes, qui est si complexe que les plus savants des savants n'ont pas encore tout découverts ce qu'il y avait à y découvrir! 

Lorsqu'un vase magnifique est exposé dans un musée; louangeons-nous le vase lui-même de sa grande intelligence et de toute la dextérité dont il a eu besoin pour se créer lui-même ou ne loue-t-on pas plutôt le potier qui l'a créé, qui se tient à ses côtés, fier de son oeuvre? Ne savons-nous pas que lorsque nous agissons comme si Dieu ne nous avait pas créés et n'avait aucun droit sur nous, nous sommes comme le vase qui espère recevoir les louanges qui sont dues au seul potier? Qu'il n'en soit pas ainsi! N'essayons pas de nous faire les égaux de Dieu, mais tout au long de notre pèlerinage ici-bas, reconnaissons l'autorité et la gloire de Dieu sur nous. Oui, même en marchant fidèlement avec Christ, il nous semblera parfois être un vase qui n'a pas réussit; ne nous en inquiétons pas; c'est simplement Dieu qui est en train de nous perfectionner afin de nous rendre encore plus semblable à Sa volonté. 

En poursuivant notre lecture de Jérémie 18, nous voyons aux versets 7-11 que l'Éternel Dieu est le juste juge et Il rend à chacun selon son obéissance... ou selon sa désobéissance! En cela nous comprenons que si le vase créé pour démontrer l'étendue de l'amour et la miséricorde de Dieu se rebelle contre Lui; s'il persiste dans cette rébellion, il ne servira malheureusement plus à cette fin, mais plutôt à démontrer le juste jugement du Seigneur. (Voir aussi Jérémie 19, où l'Éternel conduit le prophète à détruire un vase de terre en signe de ce qui arrivera au peuple rebelle). Mais sachons bien qu'avant d'en venir à une telle fin, Il nous aura donné toutes les chances possibles de nous repentir et de revenir à Lui. "Si cette nation, sur laquelle j'ai parlé, revient de sa méchanceté, je me repens du mal que j'avais pensé lui faire" (Jérémie 18:8). Car notre Dieu n'est pas un despote qui se plaît à détruire, mais nous devons comprendre que nous devons marcher avec obéissance et soumission à la parole et à la volonté de Dieu, comme l'athlète doit se conformer aux règles de son sport, sans quoi il risque la disqualification (2 Timothée 2:5).   

Nous lisons au verset 14: La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs? Ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes?" La version anglaise dira: Un homme abandonnera-t-il la neige du Liban qui passe à travers la roche des champs? Cette version est intéressante, car elle illustre parfaitement la pensée de Dieu dans ces versets et elle nous rappelle que nous ne sommes ici bas que de simple voyageurs soumis à une autorité supérieure. Le pèlerin assoiffé saura faire bon usage de l'eau qui a été purifiée en passant à travers les rochers; ainsi devrions-nous faire bon usage de la Parole de Dieu!

Mais il n'existe pas de pire état que celui qui fait dire, ou qui fait agir une personne comme il est écrit au verset 12: "Mais ils disent: c'est en vain! Car nous suivrons nos pensées, nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais cœur". Tout cela, après les appels à la repentance! Ce verset est lié au verset 15, où Dieu se lamente sur son peuple, disant: "Mon peuple m'a oublié, il offre de l'encens à des idoles; il a été conduit à chanceler dans ses voies, à quitter les anciens sentiers, pour suivre  des sentiers, des chemins non frayés". Nous avons vu plus haut que nous étions comme des voyageurs ici bas. L'Éternel, parlant à Jérémie, l'explique clairement ici: mon peuple, ou ceux qui prétendent être mes enfants, m'ont oublié, et ils ont quitté les anciens sentiers, pour suivre des sentiers non frayés. 

Il n'est nul besoin d'être un athée pour vivre ainsi. Trop souvent, nous chrétiens, nous lisons de tels passages et nous pensons en nous-mêmes: "comme ils me font pitié, ces gens sans Dieu qui se rebellent ainsi envers Lui". Soit. Mais nous oublions de voir notre propre rébellion en ce que, lorsque nous nous présentons devant Dieu, nous avons toujours une liste de tout ce que nous voulons qu'Il fasse pour nous, et une autre liste de tout ce que nous voulons qu'Il nous évite. Ces deux listes sont tellement pleines qu'il ne reste plus de place pour ce que Dieu aurait à y écrire. En agissant de telle manière, nous avons fait de notre corps, de nos pensées et désirs de véritables idoles. Nous nous servons nous-mêmes au lieu de servir Dieu. Et nous osons nous voir supérieur aux gens qui marchent sans Dieu? En réalité, nous sommes seulement plus hypocrites qu'eux, en ce que nous voulons le meilleur des deux mondes! Nous voulons de Dieu pour tout le bien qu'il peut nous apporter ici-bas, et pour tout le mal qu'Il peut nous éviter, et évidemment, nous voulons le paradis à la fin de nos jours. Nous sommes ainsi comme le vase qui enseigne au potier comment il devrait le faire, quelle forme il devrait lui donner et pour quel usage (Esaïe 45:9). Évidemment, ce vase ne veut pas être créé pour un usage vil, mais il veut être créé de manière magnifique afin d'être placé dans les palais des rois. C'est aussi ce que l'évangile de prospérité enseigne; de toujours viser les premières places, supposément pour refléter la gloire de Dieu; mais nous savons déjà depuis longtemps que cela n'a rien à voir avec les voies du Seigneur, car Dieu abat l'orgueil, mais Il élève les humbles jusqu'à Lui (Matthieu 23:17). La gloire de Dieu est manifeste dans la vie du croyant lorsque ce dernier sait qu'il n'est ici bas qu'un simple ambassadeur du royaume de Dieu. L'ambassadeur ne se représente pas lui-même, mais il représente le royaume qui l'envoie auprès des autres nations. Qu'il en soit de même avec nous! 

En suivant Dieu, nous avons un sentier solide qui ne se dérobera pas sous nos pieds. Nous n'y manquerons de rien, car tout près de ce sentier coule une source d'eau limpide, pure et fraîche. Quel est le stupide qui osera se détourner de ce sentier pour suivre ses propres voies, à la recherche de mieux? Ne sait-il pas que, non seulement il ne trouvera pas mieux, mais il risque de se perdre et de ne jamais retrouver son chemin? Faisons très attention à cela! Il est aisé de quitter les anciens sentiers, ceux qui ont été arpentés par les enfants de Dieu de tout temps, pour s'en créer ou en suivre des nouveaux, qui n'ont rien à voir avec le Dieu de la Bible. Souvenons-nous donc 
que nous ne sommes rien de plus que de l'argile entre les mains d'un grand Créateur. Tirés de la poussière, destinés à la poussière. 
Un jour, Dieu a coopéré avec un homme et une femme afin que nous existions. Il nous connaissait avant même que nous fassions notre apparition sur terre, et déjà, Il avait des plans pour nous. (Jérémie 1:5; Jérémie 29:11; Éphésiens 2:10). Qu'importe la forme du vase que nous sommes? L'essentiel est qu'à l'intérieur se trouve le plus grand trésor, la seule chose de valeur en nous, et c'est l'esprit qui y a été soufflé par Dieu lui-même et qu'Il réclame avec ardeur. L'un a ce don-ci, l'autre a ce don-là. L'un a été créé pour ce service, l'autre pour cet autre service. Vivons chaque jour comme s'il était le dernier de notre pèlerinage ici bas; soumettons-nous à Dieu, sans compromis. Qui sommes-nous pour contester avec Lui? Ne savons-nous pas que si nous sommes destinés pour le ciel, nous aurons à y être préparés ici-même? Ou croyons-nous que nous sommes déjà aptes à "supporter" en quelque sorte la présence de la gloire de Dieu sans y avoir été préparés? En vérité, ceux qui choisissent de désobéir à Dieu se condamnent eux-mêmes; alors que ceux qui ont été appelés par la grâce, ont été attirés à Christ dans le but de rendre toute la gloire, l'honneur et la louange qui est dû à un si Grand Dieu, car ils savent que ce n'est pas par leur bonté, mais par la miséricorde et la patience infinie de Dieu qu'ils sont délivrés de la mort et destinés à la vie éternelle. 

Prions.

Seigneur Dieu tout-puissant, nous voici encore devant Toi. Nous reconnaissons Ton autorité sur nous, et nous nous soumettons à Toi. Mais aussi, nous voulons te demander pardon pour les fois où nous nous sommes rebellés contre Toi et, en quelque sorte, t'avons pointé du doigt pour nos échecs et nos égarements. Tu es bon, Tu es juste, et Tu ne fais de mal à personne. Tu es simplement là, dans Ton infinie tendresse; et Tu frappes à la porte de nos cœurs, espérant que nous cessions d'être rebelles à tes appels et que nous nous repentions de nos égarements et que nous revenions enfin à Toi. Seigneur Dieu, Tu connais nos faiblesses, mais l'ennemi aussi les connaît! S'il te plaît, apprends-nous à nous voir tel que Tu nous vois, sans masquer quoi que ce soit, afin que nous nous laissions transformer par Toi et que nous puissions chanter et dire; c'est tel que je suis que je viens à Toi, sans rien à moi, sinon ton sang, Jésus, versé pour moi. Nous croyons plus que jamais, Seigneur, qu'il n'y a pas de meilleur endroit où être que dans le sentier que Tu as préparé, là où coule la source d'eau vive; ton Esprit, qui veille sur tous ceux qui t'appartiennent afin qu'ils ne se perdent pas. Trop souvent, nous avons cru être devenus assez grands pour pouvoir guider nous-mêmes notre vie, mais à chaque fois, nous avons dû faire le constat de notre échec lamentable. En effet, à quoi cela nous servirait-il de réussir ici-bas dans toutes nos entreprises, si nous perdions notre âme? Nous refusons la réussite charnelle si cela nous conduit à un échec spirituel! Oui, comme l'argile dans les mains du potier, prends-nous, et moule-nous à Ta façon afin que toute notre vie, en parole et en action, nous témoignions de Ta gloire, ô Dieu. Nous ne respirons pas parce que nous le désirons, nous n'avons pas la santé parce que nous prenons bien soin de nous-mêmes, nous ne t'avons pas connu à cause de notre propre bonté, mais à cause de Toi. Tout est de Toi, Seigneur Dieu, et la gloire, la louange et l'honneur te reviennent pour toutes Tes œuvres. Tu donnes à l'un, Tu reprends à l'autre, et en toutes ces choses, s'il te plaît, apprends-nous à dire comme ton serviteur Job: que Ton nom soit béni. Nous savons que nous ne sommes pas d'ici-bas. Aussi voulons-nous nous attacher à Toi pour les choses du royaume Céleste, ne faisant pas ou peu de cas pour ce qui est d'ici-bas, car notre existence est telle l'herbe des champs, ou l'équivalent du vent qui passe; de la poussière nous avons été tirés, et à la poussière nous retournerons. Mais en toutes ces choses; Tes paroles, ô Dieu, ne passeront point, et ce sont elles qui nous guident et que nous serrons en nos cœurs. Oui, tout ce qui est terrestre est appelé à disparaître, aussi serons-nous bien avisés de nous attarder seulement à ce qui durera éternellement; Ta parole, ô Dieu. Sommes-nous prêts à te rencontrer? Il est aisé de parler avec présomption; mais celui-là seul qui fait Ta volonté et qui aura été purifié, sanctifié, mis à part par Christ sera jugé digne de se tenir devant le trône de gloire. Certainement, nous ne sommes pas dignes, Seigneur, car Toi seul est digne! Mais à cause de ton sacrifice, de ton sang, Jésus, et seulement cela, nous changeons de personnalité et il y a seulement ce sang qui nous rendra acceptable aux yeux du Père, pourvu que nous retenions fermement en espérance, dans cette grâce qui est de Toi seul. Oui, Ta grâce me suffit, ô Dieu; éloigne-moi de la voie du mal, et accordes-moi de marcher dans l'allégresse, tous les jours de la vie que Tu me prêtes! Oui, c'est Toi qui affermiras mes pas afin que je ne chancelle point; toutes choses bonnes viennent de Toi, afin que nulle personne ne puisse se glorifier elle-même, mais qu'en tout lieu et en tout temps, nous disions d'un même cœur; non pas nous, mais Toi, ô Dieu. Que toute la gloire te soit rendue, dans le précieux nom de Jésus, Amen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire