samedi 2 février 2019

Ressuscités avec Christ

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu (Colossiens 3:1).

Trop souvent, certaines personnes pensent que, parce qu'elles font une belle profession de foi, Dieu est satisfait et ne leur demande rien de plus. Nous voyons avec ce verset qu'avec la profession de foi vient une obligation: celle de se détacher des choses de ce monde pour s'attacher à celle de Dieu. Il est vrai que nous ne sommes plus sous la loi de Moïse. Nous ne sommes plus soumis à des rites rigoureux à observer sous peine de mort, mais nous sommes désormais sous la loi de l'obéissance (1 Samuel 15:22). 

C'est une obligation pour le chrétien de marcher d'une manière digne du Roi duquel il se réclame. L'apôtre Paul nous compare à des ambassadeurs (2 Corinthiens 5:20). Un ambassadeur ne se représente pas lui-même, mais il représente son pays. Dès lors que nous professons être "nés de nouveau", c'est à dire ressuscités avec Christ, c'est qu'auparavant nous sommes passés par la morts. Nous avons dû mourir à nous-mêmes, mourir aux convoitises qui font la guerre à l'âme; mourir à nos pensées mauvaises qui sont contraires à la sainteté de Dieu; mourir, donc, au péché, car nous ne sommes pas morts seuls, mais avec Christ, qui a vaincu toutes ces choses pour nous et qui nous a préparé une voie, afin que nous y marchions. La voie qu'Il nous a préparé n'est pas une voie facile et agréable pour la nature pécheresse; elle est en fait tout son contraire. Nous ne vivons pas dans un monde où prêcher l'abandon du moi rend populaire. Tout autour de nous nous pousses à ne rechercher que la satisfaction du "moi" et de toutes nos pensées et convoitises, car il nous est inculqué que "ce qui est mal pour l'un n'est pas forcément mal pour l'autre" et que "chacun doit faire son propre chemin", mais ce chemin en est un de perdition, dans lequel beaucoup s'engagent sans se demander si Dieu approuve leur conduite. 

Il est anormal que des chrétiens vivent comme des païens, marchant de la même manière qu'eux, allant dans les mêmes lieux, se divorçant et convoitant comme eux, en n'ayant aucun soucis d'être un objet de scandale pour l'un de ces petits (Matthieu 18:6). Lorsqu'un païen regarde une telle personne et ne peut pas trouver de différence entre leur manière de vivre, c'est qu'un miroir doit être placé devant la face de ce chrétien afin qu'il voit sa conduite, telle qu'elle est. Ce miroir, c'est la Parole de Dieu. Elle a été écrite d'abord pour moi. Les reproches qui s'y trouvent, lorsqu'ils s'appliquent à ma conduite, je dois les prendre pour moi. Je dois les accepter, parce qu'en réalité c'est Dieu qui me parle et qui m'appelle à la repentance. Il veut que Sa grâce soit à l'oeuvre en moi, mais je dois d'abord accepter le fait que je ne suis qu'un pauvre pécheur, et si ça se trouve, un chrétien rétrograde.

Certains diront: Mais Jésus n'a-t-il pas déjà tout accompli? Oui, Jésus a tout accompli ce que le Père lui avait demandé de faire, mais ce qu'Il ne peut pas accomplir, c'est de mépriser pour nous les choses de ce monde qui sont en contradiction avec Sa Parole et de ne désirer que celles qui sont célestes. Il n'obligera jamais personne à obéir à la Parole de Dieu, Il ne peut le faire.

Nos prétentions chrétiennes doivent donc être à la mesure de nos actions. Jésus était en communion avec le Père et Il a fait les œuvres du Père tout Sa vie. De la même manière, si nous prétendons être en communion avec Jésus, nous devons marcher comme Il a marché (1 Jean 2:6). Celui qui vit en Christ voit Christ habiter en lui par son Esprit Saint, qui le dirige dans toute sa conduite. Les bonheurs de ce monde sont passagers, mais le bonheur Céleste est éternel. Assurons-nous de garder une foi pure, nous gardant de toutes souillures de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu (2 Corinthiens 7:1. La grâce de Dieu nous purifie, mais la sainteté doit être l'objet de nos pensées et de nos prières. 

En terminant, laissons la parole à l'apôtre Pierre, qui vient corroborer ce que nous venons d'étudier. "Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu" (1 Pierre 1:14-21). 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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