dimanche 10 octobre 2021

Une leçon dans l'échec

Proverbes 16 verset 1 : "Les projets que forme le cœur dépendent de l’homme, mais la réponse que donne la bouche vient de l’Éternel."

Les pensées se bousculent dans notre tête. Nous formons des projets de toutes sortes, nous sommes enthousiastes, nous pensons que tout va nous réussir. Mais les résultats ne sont pas là. Après un ou des échecs, certains diront de leur propre vie: j'ai été une faillite; je ne réussirai jamais rien de bon. 

Il y a toujours des leçons à tirer de nos échecs en tant que chrétiens, et elles nous ramènent souvent à la réalité, et elle est brutale: sans Dieu, nous ne pouvons rien faire.  


Nous savons que nous devons tout faire, en parole et en actions, dans le nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces au Père (Colossiens 3:17). Nous échouons souvent parce que nous entreprenons des choses qui ne sont peut-être pas mauvaises ou même péché, mais qui sont tout simplement contraire à la volonté de Dieu. Nous n'avons pas été assez à Son écoute, sans toutefois mépriser totalement le conseil de Dieu. Nous ne sommes pas alignés sur Son cœur, parce que nous ne gardons pas suffisamment Sa parole, ayant été des lecteurs oublieux et en ne la mettant pas en pratique (Jacques 1:22-25). Qu'il n'en soit pas ainsi! 

L'apôtre Paul nous exhorte en Colossiens 3:16: " Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment". Lorsqu'elle habite abondamment en nous, et que nous la laissons agir, la grâce de Dieu se manifeste pleinement et est constamment renouvelée, nous rapprochant de Lui, de sorte que nous ne sommes pas seuls, et que nous ne travaillons pas en vain. 


Esaïe 55:8-9 dit: "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées". Le cœur non régénéré ne peut pas comprendre, ni se soumettre à la volonté de Dieu. Il faut donc qu'un ménage s'accomplisse en nous. Nous devons laisser le Seigneur nous transformer dans l'intelligence, en nous dépouillant du "vieil homme" qui se corrompt si facilement, et nous revêtant de l'homme nouveau en Jésus-Christ. 


Poursuivons ainsi notre lecture en Proverbes 16 versets 2 et 3 : "Toutes les voies de l’homme sont pures à ses yeux; mais celui qui pèse les esprits, c’est l’Éternel. Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront."


Dieu nous laisse libres. Libres de penser et d'agir à notre guise. À cause de cette liberté, nous avons parfois l'audace de croire que nous pouvons gouverner nos vies à notre manière, sans le conseil de Dieu. Toutefois, si nous choisissons de vivre sans Son conseil, ne nous attendons pas à ce qu'Il bénisse forcément tout ce que nous entreprendrons sans Lui. L'agriculteur sème, mais c'est Dieu qui fait pleuvoir et qui fait briller Son soleil, n'oublions jamais cela. 

Nous ne pouvons pas tout contrôler, nous ne sommes pas des dieux. Le croyant peut marcher selon les désirs de son cœur pendant un certain temps, semble-t-il avec succès, mais à un certain point dans sa vie, il se rendra compte du vide à l'intérieur de lui, causé par le fait qu'il a laissé Dieu en arrière. Il a délaissé Dieu pour s'attacher aux pensées de son propre cœur. Toutes les pensées de nos cœurs ne sont pas forcément pécheresses, mais ce qui est péché est de ne pas être prêt à nous soumettre en tout à la volonté de Dieu. Pour cette raison, Il permet que des écueils se dressent sur notre voie, (par exemple, lorsque ce qui semblait être un succès devient un échec) car c'est souvent la manière dont Il nous rappelle gentiment à Lui. Alors, nous comprenons que nous aurions pu prospérer, mais que sans Dieu, cela n'en vaut pas la peine. 


En tant que chrétien, soumettons donc toute pensées et tous désirs à Dieu. Jésus dira lui-même au Père: "Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne" (Luc 22:42). Qui d'entre nous peut se prétendre plus grand que Jésus? Si Christ, Dieu fait homme, a dû soumettre sa volonté à celle du Père, à bien plus forte raison devons-nous faire de même! Nous ne pouvons arriver à rien de bon si nous n'impliquons pas notre Dieu dans tout ce que nous disons et faisons. Car alors, comme nous l'avons vu précédemment, même en cas de réussite selon les hommes, nous aurions cette impression d'échec sur nos cœurs, parce que réussir sans Dieu ne représente rien de moins qu'une perte. L'apôtre Paul dira que, les actions qu'il considérait jadis comme des gains (avant de rencontrer Christ), il les considérait maintenant comme une perte (Philippiens 3:7-9). Après sa conversion, il dira: "Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi" (1 Corinthiens 15:10). Son cœur était aligné sur le cœur de Dieu. Ce qui déplaisait à Dieu lui déplaisait, et il aimait ce que Dieu aimait. Comme Jésus, il était capable de dire: non pas ma volonté, ni mes œuvres, mais Dieu. Par la grâce, il accomplissait les œuvres que Dieu lui avait préparé d'avance, afin qu'il les fasse (Éphésiens 2:10). Et, dernière remarque: il ne travaillait plus en vain. Plus il accomplissait la volonté du Père, plus il devenait un simple petit doigt qui pointe vers Dieu, en Lui donnant toute la gloire, pour tous ses bienfaits.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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