samedi 4 décembre 2021

La fuite d'un temps révolu, l'espoir d'un avenir éternel (Psaumes 121)

Vanité des vanités, tout est vanité (Ecclésiaste 1:2). 

Le temps qui passe, et qui ne reviens pas. La nostalgie des jours paisibles du passé, où la folie démoniaque ne ravageait pas encore le cœur des humains de manière aussi évidente et abjecte qu'elle le fait présentement. C'est la fuite d'un temps révolu. Beaucoup sombrent dans la dépression et le découragement parce qu'ils ne peuvent tout simplement plus s'adapter, ni absorber ce que ce monde leur présente jour après jour. 

Beaucoup se tournent vers le passé, vers les jours "heureux et insouciants" d'autrefois, mais il ne peut rien pour eux; il n'existe plus que dans leurs souvenirs. Le havre de paix que nous promettaient tous les matérialistes de ce monde s'est avéré n'être qu'une chimère habilement inventée de toute pièce, afin de nous faire oublier la médiocrité d'un monde qui a abandonné son Créateur, son Dieu. 
De belles figurines ornent les huches de nos foyers, mais, empoussiérées, personne ne les regarde jamais; des voitures et des biens de toutes sortes s'accumulent dans les garages, témoignant en silence que l'homme n'est jamais aussi seul que lorsque les seules richesses qu'il possède rouillent pendant que son propre corps dépérit avec le temps qui passe; des photos dans des tableaux posé de face dans le fond d'un tiroir, témoins d'un bonheur passé et éphémère, victime d'un présent incertain et d'un futur insaisissable. 

Le jour se lève, mais sortir du lit est pénible quand le cœur n'y est plus. L'espérance s'est depuis longtemps envolée avec les secondes qui s'égrènent sur le grand bouclier de l'éternité. Le soleil se couche sur une autre journée qui semble perdue. À quoi bon, disent-ils en cœur? À quoi bon, puisque même mes œuvres ne perdureront pas dans la suite des temps? Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent. 
Alors ils essaient de tout oublier et de fuir, fuir, fuir, mais plus ils essaient, moins ils y parviennent. Les verres, les seringues et les heures passées à la recherche de plaisirs inaccessibles s'accumulent; le cerveau engourdi, ô victoire, mais pour combien de temps, et à quel prix? Un jour nouveau se lève, et c'est seulement pour ouvrir la porte sur les terreurs de la noirceur infernale qui a envahi notre monde. Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera (Ecclésiaste 1:9). À quoi bon, disent-ils, et tout recommence comme hier, même si cent fois, mille fois, ils ont emprunté ce chemin amer, qui n'était en fait qu'une route sans issue, où chagrin et désespoir règnent en rois et maîtres.   
    
Alors vers qui se tourner? Vers où regarder? Après avoir bu à tant de sources amères, ils ne pensent plus possible qu'un jour, peut-être, une source d'eau douce saura étancher leur soif. Et la question demeure, lancinante: d'où viendra leur secours?  

Comment donc invoqueront ils celui en qui ils n'ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche (Romains 10:14)? Où sont ceux qui doivent être des petits doigts qui pointent vers le Ciel, vers le Créateur de toutes choses? 

Chrétiens de la fin des temps! Nous avons une tâche à accomplir. Ne nous endormons pas dans l'attente du retour du Seigneur Jésus! Dieu ne nous a pas placé dans cette génération perdue sans but précis. Réveillons-nous! Levons-nous! Il est temps de laisser Dieu placer dans notre dos une colonne vertébrale de fer! Que ce qui est juste soit juste, que ce qui est pur soit pur, que ce qui est parfait soit parfait, et que ce qui est péché ne soit même pas nommé au milieu de nous! Cette génération est désespérée comme jamais d'entendre et de voir la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. Son cri a atteint les cieux; des brebis sont égarées, le bon Berger les a entendus et est à leur recherche, et Il nous fait l'honneur de l'aider à rassembler (Luc 11:23). 

D'où me viendra le secours? Le secours me vient de l'Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle, celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël. L'Éternel est celui qui te garde, l'Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. L'Éternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme. L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais (Psaumes 121).

Ô toi, qui est faible et désespéré, semblable à une brebis égarée! Sache que Dieu a entendu tous tes appels. Il a recueilli chacune de tes larmes au creux de ses mains, Il les a même toutes comptées (Psaumes 56:8)! Plus d'une fois Il a préservé ton pied de la chute fatale. Au moment où tu n'avais plus aucun espoir, Il espérait toujours pour toi; car Tu es comme Sa fiancée, Son premier amour. Parce que tu as du prix à ses yeux, parce qu'il t'aime (Esaïe 43:4). Pour toi, à la croix, le visage de Jésus a été défiguré, et Il a été pour plusieurs un sujet d'effroi tant son aspect différait de celui des hommes (Esaïe 52:14). Jésus, ce doux, ce précieux nom que tu as blasphémé aux temps de ta faiblesse; Son sang a coulé afin que par Ses meurtrissures, les tiennes soient guéries. 

N'aie plus peur, viens! Viens! Approche-toi de la croix ensanglantée! Entend-y ton Seigneur crier: "Tout est accompli"! Elle n'est plus une honte désormais, car tout y a été accompli afin que tu vives, et que tu vives éternellement! Viens donc y déposer tous tes fardeaux, car ils sont trop lourds pour toi. Oublie le passé, ne crois pas l'ennemi, car si tu entends la voix du Seigneur qui t'appelle aujourd'hui, c'est que rien de ce que tu as fait n'a encore pu te séparer de Son amour. Dieu t'aime, et Il t'a toujours aimé! Il veut te pardonner! Lève-toi, secoue la poussière de tes vêtements! Détache les liens de ton cou, les verrous sont déjà enlevés, tu es libre par le sang de Jésus! Ne pense plus aux événements passés, car le Seigneur a fait toutes choses nouvelles; dans ton désert de solitude et de larmes, il a tracé un chemin (Esaïe 43:18-19), et de son trône coule l'eau vive que tu cherches depuis si longtemps. Viens! Viens vite y étancher ta soif et recevoir Son amour! 

Un jour nouveau se lève, mais tout ne recommence pas comme hier, car sortir du lit est désormais une joie. La porte s'ouvre sur une espérance nouvelle et éternelle en Jésus-Christ; un cantique nouveau est dans la bouche de tous Ses rachetés! Ils se lèvent avec l'aurore pour louer et glorifier le Créateur qui s'est fait connaître à eux; un chant de reconnaissance est sur leurs lèvres jours et nuits. Seigneur, Tu es et Tu seras pour beaucoup un sujet de joie et d'allégresse en ces temps troubles; Toi, seul refuge au temps de la détresse. 
Louons l'Éternel, car Il est bon! Ô Seigneur Jésus! Tu satisfaits l'âme altérée et affamée! Ceux qui vivaient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, dans la misère et les chaînes, Tu ne les as pas condamnés, mais d'une voix douce et aimante, Tu les as appelées, jusqu'à ce qu'ils entendent et répondent favorablement à Ton appel. Tu as brisé tous leurs liens, afin qu'ils soient libres, libres de marcher par la foi, dans la joie et la paix que Tu donnes en abondance à Tes enfants. Nous te louons, nous t'adorons, nous exaltons Ton nom, ô Dieu, car Tu nous as comblés de bénédictions en Jésus-Christ notre Roi, notre Sauveur, notre Guérisseur, notre Rédempteur. Tu as changé nos vêtements de deuil en vêtements de joie. Alléluia, gloire au plus haut des cieux! Aujourd'hui, une autre brebis égarée a été ramenée sous Ta sainte protection, ô Dieu, et nul ne l'arrachera de Ta main. Gloire à ton saint nom béni! 
Oui, le secours nous vient de l'Éternel, et Il ne sommeille ni ne dort, le gardien d'Israël.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, dans le nom de Jésus, Amen.  

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