vendredi 5 août 2011

Le divorce dans l'Église - Deuxième partie

Maintenant, examinons quelques raisonnements de gens à la conscience faussée, qui tentent, au moyen de la Bible, de justifier leur péché.

Un jour, un pasteur qui venait de divorcer... et de se remarier avec une autre femme, dit : "Ne me jugez pas. Vous savez, Dieu lui-même a divorcé. Car, le seul moment dans la Bible où l'on voit une personne engager des procédures de divorce avec quelqu'un d'autre, c'est lorsque Dieu a répudié son peuple, Israël".

Ne le jugeons pas. Mais répondons ceci à ceux qui pensent comme lui : Ne savez-vous pas que Dieu, par la bouche de plusieurs de ses prophètes, s'est réconcilié avec son peuple? Si Dieu s'est réconcilié avec son peuple, même après que ce dernier l'ait rejeté et ait commit l’adultère avec de faux dieux, à bien plus forte raison nous, pauvres pécheurs, devrions-nous avoir en tête la réconciliation, plutôt que la séparation et le divorce! Cessons-donc de croire que le divorce est une solution! Même si des problèmes surviennent dans notre couple, vivons d’abord avec le principe que le divorce n'est pas une option envisageable, puisque interdite par Dieu, à moins de motif extraordinaire. Plusieurs facteurs conduisent des gens à penser au divorce, mais si nous étions des chrétiens engagés et que nous restions fidèles aux Écritures, tous ces facteurs s’élimineraient d’eux-mêmes. Par exemple, si tous les gens mariés maîtrisaient leurs yeux, leurs désirs ne se porteraient jamais sur quelqu’un d’autre, donc, ils n’en viendraient jamais à commettre d’adultère! Et si tous cessaient d’avoir une trop haute opinion d’eux-mêmes, ils accepteraient le fait qu’ils ne s’appartiennent plus, mais qu’ils appartiennent à leur époux, ou épouse, et que, par le fait même, qu’ils ne doivent pas vivre pour se plaire à eux-mêmes, mais plutôt pour plaire à Dieu et à leur bien-aimé(e). Et ainsi de suite…
Restons fidèles aux enseignements des Écritures, dans toute notre conduite, et nous verrons notre mariage être béni par Dieu.

Certains disent; "Vous savez, moi, j'ai eu une aventure extraconjugale, et, si je veux être en règle avec Dieu, je dois épouser la personne avec qui j'ai trompé mon épouse, ou mon époux".
Non! Vous ne réglez rien du tout! Et vous n’êtes surtout pas en règle avec Dieu en agissant de cette manière! Nous l'avons vu précédemment dans 1 Corinthiens 7:10-11 : "À ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. Jésus nous enseigne dans Matthieu 19:9 : "Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère". Si c'est toi qui as eu une aventure extraconjugale, ce n'est pas ton épouse qui a été infidèle. Alors ce n'est pas à toi de la répudier et te marier quelques mois plus tard avec une autre, et penser ensuite que ton péché est effacé! Tu ne fais que continuer de commettre l'adultère! Romains 7:2-3 : " Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre".

Un autre encore déclara, après avoir commis l'adultère, s'être divorcé et remarié ensuite, qu'il avait simplement agit comme le roi David l'avait fait. "J'ai pris exemple sur David. Après avoir commis l'adultère avec Bath-Schéba, il l'a prise comme épouse, et s'est repenti devant Dieu. J'ai fait la même chose".
D'accord. Mais ce n'est, si l'on peut dire, que la partie la plus "facile" de l'histoire. Elle ne justifie en rien ce péché. Souvenons-nous que la gravité du péché dans ce temps-là n'était pas la même qu'aujourd'hui, alors que l’Esprit de Dieu n’avait pas été répandu sur toute chair comme il l’est présentement depuis la venue de Jésus-Christ. Nous sommes donc plus coupable encore aujourd’hui si nous agissons de la même manière que les gens de cette époque. Jésus parle dans Mattieu 11: 20-24 de l’incrédulité des gens de son temps, qui ont vu les miracles et les signes merveilleux qu’il accomplissait parmi eux, sans qu’ils ne se repentent, et à quel point, à cause de cela, ils seraient jugés plus sévèrement que les gens de Sodome, ainsi que ceux de Tyr et de Sidon. Donc, si nous voulons prendre exemple sur David, faisons-le, mais prenons toute son histoire au complet. Il y aura toujours des conséquences au péché. Proverbes 6:27-29 : "Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein, sans que ses vêtements s’enflamment? Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents, sans que ses pieds soient brûlés? Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain: quiconque la touche ne restera pas impuni". Après la mauvaise conduite de David, le prophète Nathan est allé le voir. Il lui a demandé: "Pourquoi, as-tu méprisé la Parole de l'Éternel en faisant ce qui est mal à ses yeux"? Dans 2 Samuel 12:10-11, nous lisons la suite : "Maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. Ainsi parle l’Eternel: Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil." Oui, David s'est repenti. Oui, David est revenu à Dieu. Mais jusqu'à sa mort, l'épée ne s'est plus jamais détournée de sa maison. Un de ses fils, Amnon, a commis un inceste. Un autre de ses fils, Absalom, l'a assassiné et a ensuite levé une armée contre son père. Et ainsi de suite. David ne connu plus jamais la paix dans sa maison, jusqu'au jour de sa mort.
À l’image des enfants de David, les psychologues constatent aujourd’hui les conséquences de vivre dans des familles dysfonctionnelles sur la vie des enfants qui en sont victimes. Tristesse. Insécurité. Solitude. Troubles de comportements. Agressivité. Culpabilité. Fugues. Suicides.
Au jour du jugement, Dieu demandera à tous ces mauvais parents – de plus en plus nombreux - de rendre compte de ce gâchis. Espérons pour eux qu’ils se seront repentis de leur mauvaise conduite avant de comparaître devant le juste Juge...
Nous devrions savoir depuis longtemps que, lorsque l'exemple de David a été mit par écrit dans la Bible, ce n'est pas pour que nous fassions la même chose. Au contraire! Cela devrait nous prévenir du malheur qui risque de s'abattre sur nous et notre famille, si nous faisons ce qui est mal aux yeux de notre Créateur. Dieu ne veut pas nous voir vivre une vie de misère et de péché. À plus forte raison ne veut-il pas voir non plus nos enfants être victimes de la méchanceté des hommes et des femmes qui ne prennent pas au sérieux ses avertissements! Ne soyons pas un objet de scandale pour nos enfants, et pour les autres membres de l’Église du Christ. Matthieu 18 :6-7 : "Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive!"

D’autre encore excusent leur mauvaise conduite en prenant appui sur ce que l'apôtre Paul a écrit dans Romains 7:19-21 : "Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi".

Attention! Ne sortons pas ce passage hors de son contexte afin de pouvoir l’utiliser comme une excuse pour continuer de mal agir, tout en se disant chrétien et croire que nous seront sauvés de toute façon. Lisons ce qui est écrit par la suite, aux versets 24 et 25 : "Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... Grâces soient rendues à Dieu; par Jésus-Christ notre Seigneur!... Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché". Mais, par Jésus-Christ, nous sommes libérés de cet esclavage du péché ( Romains 8:1-2 ), de l’esclavage de la chair qui nous pousse à la satisfaction de toutes nos pensées et désirs qui nous font faire ce qui est mal aux yeux de Dieu. Parce que Jésus-Christ, Dieu devenu chair comme nous tous, a été tenté tout comme nous, mais contrairement à nous, il ne s'est jamais laissé vaincre par la tentation. Jésus-Christ n'est jamais devenu l'esclave de sa chair et de ses tentations. Au contraire, il nous a montré comment les vaincre. Il a été fidèle jusqu'au bout dans l’obéissance aux commandements de l’Éternel. Jusqu'à ce que le Père le rappelle auprès de lui. Et si réellement nous avons accepté Christ, comme nous le prétendons, il n'y a plus de place pour le péché volontaire dans notre vie.

Il y a aussi l'exemple de l'histoire de la femme adultère dans Jean 8...

Combien de chrétiens se comparent à elle lorsqu'il est question de se défendre de leur vie impure et immorale! Pourtant, cette femme adultère avait péché avant de connaître Christ, avant de recevoir son pardon. Pas après. Ici, c'est un ordre du Christ, ces paroles profondes devraient nous faire frémir. Allons lire ce qu'il dit à la femme adultère, dans Jean 8:11"(...) Je ne te condamne pas non plus. Va, et ne pèche plus". C'est à dire, ne recommence pas. Car une fois que nous avons reçu le pardon de Dieu pour nos offenses, - et ceci ne s'applique pas seulement aux cas de divorces, mais à toute forme de péché - nous ne devons pas retourner dans une vie mauvaise. Laissons les Écritures nous éclairer à ce sujet.
Hébreux 6:4-6 : "Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie". Hébreux 10:26-29 : "Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? " Il est question ici du péché mentionné par Jésus dans Matthieu 12:31 : " C’est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l‘Esprit ne sera point pardonné".

Faisons très attention à notre conduite. Nous avançons sur un terrain dangereux. Si nous n'avançons pas avec l'Esprit de Dieu, il sera d'autant plus facile de nous tromper nous-mêmes! Le plus grand piège du diable est de tenter de nous faire croire que le péché que nous faisons, ou qu’il voudrait nous voir faire, n'est pas aussi péché qu'il semble l’être. Exactement comme il a réussi à convaincre Ève, concernant l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Ne cherchons pas différents versets de la Bible pour justifier notre mauvaise conduite. Au contraire, repentons-nous! Car, lorsque nous aurons à rendre compte de nos actions, à la fin de notre séjour sur cette Terre, aucune excuse ne sera valable devant notre juge Suprême. Aucune. (Jean 15:22)

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