dimanche 29 avril 2012

Jésus, mon cortège de victoire


Combien de fois le Seigneur nous a-t-il protégés, et combien de fois nous protège-t-il encore à notre insu? Essayons de nous rappeler de toutes les fois où nous avons été épargnés de mauvaises situations, voire même de la mort! Que cela soit l’objet de reconnaissance et de louange envers notre grand Dieu d’amour! Proclamons à la face de l’humanité sa miséricorde et sa bonté, alors que, du haut de son trône de gloire, Il prend pitié de nous, et nous traite non pas comme des esclaves, mais comme ses enfants.


Seigneur Jésus-Christ, je veux rendre à mon Dieu la louange qui lui revient, l’honneur et la gloire pour toutes ces merveilles qu’Il fait pour moi. Ô Jésus, tu as fait pour moi des merveilles, des prodiges, ô Seigneur Jésus-Christ, sans compter de m’avoir sauvé! Gloire à mon Dieu, merci Seigneur de ces victoires que tu remportes devant moi, afin que mon chemin soit libre et que ma marche devienne triomphale, quand ma mission sera accomplie. Seigneur, toi qui créas les lumières célestes, tu créas la terre, tu la gardes à tournoyer dans l’espace sans qu’elle ne se brise. Puissant Créateur, je reconnais la puissance de ta volonté, car à partir de ta Parole, tu as fait toutes choses. Merci mon Dieu, merci Ô Dieu de veiller sur nous les humains, parce que tu nous aimes. Merci mon Dieu, je veux me laisser aimer par Toi, afin d’être rempli d’amour, de gratitude et de reconnaissance, que je loue le Nom du Seigneur en toutes occasions et en tout lieu. Merci mon Dieu, merci Jésus de m’avoir libéré, délivré même de tout mal et de toutes tentations. Ô Dieu suprême, merci, parce que c’est toi qui contrôle toutes situations pour celui ou celle qui croit en Jésus-Christ, notre Sauveur et notre Dieu. Merci Jésus, merci Ô Dieu, merci précieux Saint-Esprit. Amen.

vendredi 20 avril 2012

Le sermon sur la montagne : Les deux maisons


Matthieu 7 : 24-29 : "C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes."


C’est ainsi que Jésus termina son sermon sur la montagne. Par cette magnifique métaphore, il exhorte ses disciples à garder et mettre en pratique ses enseignements; qu’ils soient le fondement de leur vie entière. Celui qui vie sa vie selon la doctrine de Christ connaîtra du succès. Non pas le succès comme le monde le connaît, mais celui qui consiste à vivre de façon à être approuvé de Dieu, comme un fils bien-aimé, cohéritier avec Christ. Psaumes 37 : 4 nous dit : "Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire." Nous avons déjà vu que, lorsque nous sommes véritablement enfants de Dieu, ce que notre cœur désire par-dessus tout, c’est que la volonté du Père se fasse en nous, de façon à ce que nous soyons rendus semblables à Christ, afin de paraître devant notre grand Roi de gloire, saints et irrépréhensibles.


Philippiens 2 : 5 nous dit d’avoir en nous les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Christ s’est rendu serviteurs de tous, se dépouillant, s’humiliant lui-même, obéissant jusqu’à la mort pour le salut de ceux qui croiront en lui. Nous devons donc, en tant qu’enfants de Dieu, nous dépouiller de tout orgueil et de toute méchanceté, et vivre comme Christ a vécu. 1 Jean 2 : 4-6 nous dit que celui qui garde ses paroles a véritablement l’amour de Dieu en lui. Mais s’il demeure en lui, il doit aussi marcher comme Christ a lui-même marché. Il doit y avoir une séparation définitive d’avec le péché, car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu; nous dit Romains 8 : 7-8. Mais au contraire, nous savons que nous appartenons réellement à Dieu lorsque son Esprit habite en nous, lui qui nous fait vivre avec la même pensée qui habitait Christ lors de sa venue sur terre, lui qui n’a jamais péché. Cela étant dit, nous serons toujours soumis à la tentation, mais nous ne vivrons plus selon nos convoitises pécheresses, mais à l’Esprit Saint, qui est pur. Par cet Esprit, nous recevons la force de vivre une vie nouvelle et sainte, exempte de tous péchés.


En Luc 6 : 48, il nous est rapporté que le Christ a dit de celui qui a bâti sa maison sur de solides fondations qu’il a d’abord creusé, et creusé profondément avant d’atteindre le roc. Comprenons qu’un ménage doit être fait; un changement de vie complet doit s’opérer en nous. En 2 Corinthiens 5 : 17-18, nous lisons que si quelqu’un est en Christ, les choses anciennes sont passées; et toutes choses sont devenues nouvelles. Cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, par qui le péché doit être totalement enlevé, détruit, et rejeté hors de notre vie. Après seulement, nous ne formerons plus qu’un seul corps avec Christ, qui est la fondation solide. Il dira de lui en Jean 15 : 5 qu’il est le cep, et que nous sommes les sarments, et que celui qui demeure en lui et en le Père portera beaucoup de fruits. C’est pourquoi celui qui bâtit sur cette fondation ne doit pas chercher à le faire à sa manière. Il n’y a qu’une seule manière de bâtir, et c’est celle de Christ, qui est le seul chemin qui mène au Père. Sans Lui, nous ne pouvons rien faire, nous dit encore Jésus en Jean 15 :5.


Lorsque nous demeurons en Christ, et qu’il demeure en nous, 1 Corinthiens 6 : 17 nous dit que nous devenons avec le Seigneur un seul esprit, devenant ainsi le temple du Saint-Esprit, que nous recevons du Seigneur. Et en Éphésiens 4 : 30, nous lisons cette exhortation de l’apôtre Paul : "N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption." Car, une fois lavés, et établis sur le roc, qui est Christ, nous ne pouvons pas nous accorder le droit de retourner dans la boue du péché! 2 Pierre 2 : 20-22 nous dit que celui qui retourne dans les souillures du monde après en avoir été lavé est semblable à un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, ou à la truie qui, à peine lavée, retourne dans le bourbier!


Matthieu 21 : 12-13 nous lisons qu’un jour, Jésus entra dans le temple, et en chassa les marchands, disant : "Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs!" Donc, prenons garde de ne pas tolérer de péché en nous, et de rester solidement sur la fondation de Christ. Car alors, quel genre de temple serions-nous aux yeux du Saint-Esprit? Serions-nous un endroit où il lui fait bon habiter? Certainement pas!


Aussi; gardons, et mettons en pratique les enseignements du Christ, car, de cette façon, nous placerons notre être tout entier à l’abri du péché, de sorte que nous n’attristerons pas le Saint-Esprit de Dieu. Et, le jour où la tempête viendra, car elle viendra, sous forme de tentations ou d’épreuves de toutes sortes, notre foi ne défaillira pas, car elle ne consistera pas en paroles seulement, mais elle reposera sur le Roc solide et inébranlable. Remarquons qu’en aucun moment, au cours de son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus nous dit que notre marche avec lui sera facile. Bien au contraire. Son message, sa doctrine est dure pour la chair et le sang, elle demande une mortification de la chair, en une consécration pleine et entière envers notre Dieu. Nous lisons en Matthieu 10 : 39 que celui qui conservera sa vie la perdra, mais que celui qui perdra sa vie à cause de Christ la retrouvera. Notre espérance n’est-elle pas digne d’un tel sacrifice de nous-mêmes?


Il est vrai que, malheureusement, tous n’acceptent pas de suivre Christ, en laissant tout derrière. C’est pourquoi Jésus fait aussi allusion à un homme qui bâtit sa maison sur le sable. Contrairement à l’homme qui a creusé, et creusé encore afin de trouver de solides fondations sur lesquelles bâtir, cet homme bâtit sa relation avec Dieu sur la boue de ses péchés, en écoutant, mais en ne mettant pas en pratique les enseignements du Christ. Il entend, mais il ne parvient jamais à comprendre. Il ne se repend pas de ses péchés, ou, s’il s’est déjà repenti, il n’a pas persévéré dans le bien, et est retourné dans le mal. Tout en vivant dans le désordre et en désobéissant à Dieu, il en vient à se contenter de la situation dans laquelle il se trouve, croyant que le Seigneur sera aussi satisfait d’une telle conduite! Mais lorsque sa foi – ou ce qu’il croyait être sa foi – sera testée, elle ne résistera pas à l’épreuve, car elle ne sera pas établie sur Christ, mais sur une façade d’œuvres quelconques, que cet homme accomplissait afin de se donner bonne conscience. Mais l’Éternel ne tient pas compte des apparences. Nous lisons en Jérémie 17 : 10 que l’Éternel éprouve les cœurs, afin de rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. Cet homme, donc, espérait recevoir la récompense céleste en bâtissant selon ses œuvres, en mettant de côté l’obéissance aux commandements de Dieu, qui conduit à la justice! C’est bien là bâtir sur de très mauvaises fondations! Car, les belles paroles et les bonnes œuvres seules ne valent rien devant l’Éternel. Le salut sera accordé seulement à ceux qui, lorsque leur esprit sera repris par le Seigneur, auront été trouvé avec une foi ferme en Jésus-Christ, cela parce qu’ils seront restés solidement attaché au Christ et à sa doctrine.


Mon frère, ma sœur, sur quelle fondation as-tu bâti ta maison? L’espérance de ton salut repose-t-elle seulement en Christ? Les désirs de ta chair sont-ils morts avec Christ? As-tu reçu l’Esprit de Christ, qui doit diriger et purifier ton intelligence, tes pensées, tes désirs; ta conduite entière?


Puisse Seigneur, par l’écoute et l’obéissance à ta Parole, ta sagesse faire son œuvre en nous. Que toi, le Roc inébranlable, tu sois l’appui de notre foi et de notre conduite tout entière. Aide-nous Seigneur Jésus, à garder dans nos cœurs tes enseignements, à les chérir comme étant notre bien le plus précieux. Comme la foule, jadis, fût frappée de ta doctrine et de l’autorité avec laquelle tu l’enseignais, fais que nous soyons toujours aussi émerveillés par ta Parole qu’au premier jour où nous l’avons acceptée en nos cœurs. Seigneur, donne-nous la force, la volonté d’être des serviteurs fidèles et obéissants, gardant tes commandements en nous, afin que tes pensées soient nos pensées, et que tes désirs soient nos désirs. Que notre intelligence soit nourrie par ta parole, que notre zèle soit pour toi, et pour toi seul. Les choses de ce monde sont appelées à disparaître, aussi te demandons-nous, Seigneur Jésus, de nous aider à nous en tenir éloigné. C’est vers toi que notre âme soupire, Ô Dieu, mais nous sommes toujours dans ce corps faible, et soumis à la tentation. Nous te supplions; apprends-nous le contentement, et garde nos cœurs tournés vers Toi, afin que, dans l’épreuve ou dans l’abondance, nous te restions fidèles jusqu’à la fin. Et, comme le psalmiste, nous te demandons de sonder nos cœurs, de regarder si nous sommes sur une mauvaise voie, de nous corriger, et de nous conduire sur le chemin de l’éternité. Que la gloire te soit rendue, Ô grand Roi, pour aujourd’hui et pour l’éternité, Amen.

dimanche 15 avril 2012

Le sermon sur la montagne : Les faux prophètes; l'arbre et ses fruits


Nous avons déjà étudié le thème des faux prophètes, entre autres dans Quelques dérives de l’église chrétienne moderne publié le 5 juin 2011, et dans La prospérité du chrétien, publié de 25 juin 2011. Aussi n’entrerons-nous pas dans tous les détails concernant les faux prophètes/faux enseignants qui pullulent dans l’église chrétienne de nos jours.


Soyons simplement sur nos gardes, afin que nous ne nous laissions pas tromper par des doctrines, enseignements et dérives contraires à l’enseignement de Christ. Ce n’est pas sans raison qu’après avoir parlé de la porte étroite, Jésus poursuit son sermon en Matthieu 7 : 15 en disant : "Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs." Les enseignements sur les richesses matérielles et l’évangile de l’estime de soi ne sont que deux exemples des nombreuses fausses doctrines qui sont actuellement utilisées par les faux prophètes/enseignants de nos jours. Lorsque nous les écoutons, il est facile de nous laisser tromper, parce que ce qu’ils enseignent flatte la nature pécheresse et égoïste de l’homme, qui, depuis toujours, cherche à concilier le péché avec les commandements de Dieu. Jésus dit bien en Matthieu 7 : 16 que nous reconnaissons ces gens-là à leurs fruits. Aussi, en écoutant leurs enseignements, constatons-nous que le péché n’est plus condamné. L’obligation pour le croyant de mener une vie pure et sainte, étant entièrement consacré à Dieu, n’est plus enseigné. Le sang du Christ versé sur la croix, et la nécessité du repentir afin d’être lavé de nos péchés n’est presque plus, ou pas du tout prêché par ces prédicateurs. Par contre, diverses doctrines mondaines et du nouvel âge sont intégrées à l’enseignement biblique, afin d’attirer un plus grand nombre de personnes. Bref, tout est mis en œuvre dans le but d’éblouir le spectateur, car c’est bien là la description exacte de celui ou de celle qui assiste à de telles prédications. Ils assistent à un spectacle bien orchestré, dont le seul but – non avoué - est de gonfler le porte-monnaie du prêcheur et de ses associés. Nous avons affaire à des gens qui croient que la piété est une source de gain. Cela avait été prêché par l’apôtre Paul en 1 Timothée 6 : 5. Il suffirait pourtant à ces spectateurs de lire leur Bible en demandant à l’Esprit Saint de les éclairer dans leur lecture pour qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas sur la bonne voie en suivant de telles prédications. L’apôtre poursuivra d’ailleurs en 1 Timothée 6 : 10-11 en disant : "Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé(…)"


Attention! C’est une chose de reconnaître les faux prophètes, mais qu’en est-il de nous? Un faux prophète ne trompera jamais une personne si cette dernière laisse les racines de sa foi tremper en tout temps dans la Parole de Dieu. N’oublions pas qu’il n’y a pas de plus grand danger pour le croyant que de se voir bien devant Dieu, alors qu’il n’a en fait qu’adhéré à une doctrine religieuse, tout en continuant de vivre dans le péché. C’est pourquoi cet énoncé de Jésus en Matthieu 7 : 16 et Matthieu 7 : 20 ne s’applique pas qu’aux faux prophètes, mais à toute personne. À la lecture de la parole de Dieu, chaque personne doit obéir et mettre en pratique ce qui est lu, dans le but de porter de bons fruits, les fruits de l’Esprit, afin de n’être pas coupé et jeté au feu. Car nous ne pouvons pas être greffés à l’arbre pur et saint, cet arbre de vie qui est Christ, et porter tout à la fois les fruits nauséabonds du péché. Chacun a un appel, un devoir de serviteur qui doit être accompli, jusqu’au bout. Jusqu’au bout. Jésus dit bien en Matthieu 7 : 21 que ce ne sont pas tous ceux qui disent : Seigneur! qui iront dans le royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté du Père. Mais quelle est la volonté du Père, si ce n’est que nous obéissions à ses commandements, dans la sainteté, en marchant comme Christ a marché, étant fidèles jusqu’à la mort, comme Il l’a été?


Un piège couramment utilisé par l’ennemi; le contentement spirituel, au lieu du contentement matériel. Le chrétien qui tombe dans le piège devient satisfait de faire acte de présence à l’église tous les dimanches, ainsi que de ce qu’il a accompli jusqu’ici dans sa vie chrétienne, se confiant ainsi en ses œuvres, - s’il en a - plutôt que de rechercher toujours plus ce qui vient du Père, allant de progrès en progrès dans sa vie spirituelle avec Christ, comme nous exhorte à le faire l’apôtre Paul en 1 Thessaloniciens 4 : 1. Nous lisons en Matthieu 7 : 22 l’exemple de ceux qui, au jour du Seigneur, lui énumèrent la liste des bonnes actions qu’ils ont accomplies en son nom. Alors, dira Jésus, "je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité." Ceci est un avertissement clair à ceux qui pensent et croient qu’ils ne peuvent pas perdre le salut qui leur a été promis par le Père. Ils sont dans l’erreur. Il ne se trouverait pas cet avertissement dans la Parole si le danger n’existait pas! Le salut se trouve en Christ. Pour ne pas le perdre, nous devons donc rester en Lui, et Lui en nous, afin d’être approuvé par le Père. Donc, revenant à notre lecture, Jésus lui-même dira que, malgré les bonnes œuvres que certains auront faites en son Nom, il ne les connaît pas! Pourquoi? Parce qu’ils n’auront pas été fidèles dans l’obéissance jusqu’à la fin. Ils en seront venus à se glorifier de ce que le Seigneur a fait, plutôt que de rendre la gloire à Dieu seul. Peut-être même sans s’en rendre compte, ils ont cru avoir atteint un certain niveau spirituel assez élevé, ceci leur permettant désormais de se passer de Dieu et de son Esprit Saint pour guider toute leur conduite. (Galates 3 : 3) Ce péché d’orgueil seul est suffisant pour éloigner un homme de son Dieu à tout jamais, car l’orgueil éloigne l’homme de l’obéissance aux saints commandements de Dieu, (Psaumes 119 : 21) et il se trouve que Dieu résiste aux orgueilleux, mais qu’il fait grâce aux humbles. Un homme de Dieu a dit un jour : "Si la présence de la grâce de Christ et l’Esprit de Dieu (en nous) sont offensés, nous pouvons nous attendre à la présence de son déplaisir." N’oublions jamais que le but de l’ennemi est de nous détourner de notre marche sainte, car il combat, avec tout son arsenal de tentations, ce que Dieu veut de nous, c’est-à-dire notre sanctification, notre consécration pleine et entière. Le chrétien qui cesse de rechercher Dieu par-dessus tout empêche par le fait même son intelligence d’être renouvelé dans le Saint-Esprit, car celui qui rejette, ou qui ne vie plus entièrement selon les préceptes de Dieu ne rejette pas un homme, mais Dieu lui-même. (1 Thessaloniciens 4 : 8)


Dans la Bible, nous avons l’exemple troublant de Saül, de qui il nous est dit que l’Éternel s’était retiré de lui. Pendant un certain temps, Saül ne le savait même pas! Ne soyons pas comme ces homme, ne perdons pas notre témoignage, ce témoignage de Dieu, qui nous a donné la vie éternelle. Cette vie éternelle se trouve seulement, et seulement en son Fils Jésus-Christ, la porte étroite, le chemin resserré.


Peut-être, à ce point-ci, certains se demandent-ils : mais qu’est-ce que cela a à voir avec les faux prophètes?


La réponse est simple : il est possible que nous soyons nous aussi un faux prophète, en nous trompant nous-mêmes, lorsque nous cessons de rechercher l’approbation de Dieu, nous comparant à nous-mêmes plutôt qu’à Christ. (2 Corinthiens 10 : 12)


Nous lisons en Malachie 3 : 8 qu’en se trompant eux-mêmes, les Israélites essayaient de tromper Dieu. Ils voulaient recevoir Ses bénédictions, mais en ne vivant pas dans l’obéissance à ses commandements. Ils voulaient recevoir la vie éternelle, mais en marchant selon leurs règles à eux. Ça ne fonctionne pas ainsi. Malachie 3 : 7 nous montre donc l’Éternel en train de reprocher au peuple de s’être écarté de ses ordonnances. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, leur dira l’Éternel Dieu. Mais quel malheur, alors que le peuple répond avec cette question : En quoi devons-nous revenir? Quel malheur, lorsque nous ne savons pas où nous sommes tombés! Car Apocalypse 2 : 5 nous dit : "Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes."


Nous l’avons vu dans un précédent message, alors que Jésus nous enseignait à passer par la porte étroite. Il n’y a pas de place pour le "moi" dans le royaume de Dieu. Ça ne sera jamais "ma" volonté, "ma" manière, mais toujours la volonté du Père, à la manière du Père. En Matthieu 22 : 11-13, nous lisons qu’il est impossible pour Dieu de ne pas voir l’homme qui est là, au repas de noces, dans ses habits de péchés et de justifications personnelles. "Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents." Quelle tragédie! Mais comment ce fait-il que cet homme se soit rendu jusqu’au bout de sa vie en croyant mériter par lui-même d’être en présence d’un si grand Dieu, sans avoir à revêtir les habits de Christ, si ce n’est parce qu’il s’est trompé lui-même, croyant aussi tromper Dieu? Jésus termine cette parabole en Matthieu 22 : 14 en disant qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.


Que cela soit clair : Dieu appelle chaque être humain sur cette planète à son salut. Mais malheureusement, peu nombreux sont ceux qui acceptent véritablement - et non pas en paroles seulement - de revêtir l’habit de noces, cet habit immaculé qui est Christ, le seul habit en lequel se trouvent la justification et la vie éternelle. Examinons notre conduite, à savoir si elle est véritablement approuvée par Celui de qui nous avons reçu l’invitation à son repas de noces. N’oublions pas : l’accès à ces noces ne nous sera jamais accordé parce que nous avons nous-mêmes approuvé notre conduite, nous trompant ainsi nous-mêmes. Nous y aurons accès seulement, et seulement si notre conduite entière a été calquée sur la conduite du Christ, notre Modèle, qui doit diriger notre être tout entier, car il nous aura alors été possible de dire comme l’apôtre Paul en Galates 2 : 20 : "J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en  moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi."


Que le Seigneur nous fasse la grâce de nous voir tels que nous sommes, c’est à dire dépendants de Dieu, et de ne jamais approuver nous mêmes notre conduite, mais de plutôt chercher en tout l’approbation du grand Roi de gloire, Amen.

dimanche 8 avril 2012

Sur un lit d'hôpital


Nous qui sommes en bonne santé aujourd’hui, c’est par la grâce de Dieu seulement. Que de reconnaissance devons nous avoir envers notre Dieu pour ce grand bienfait!  Avoir de la reconnaissance pour tous les bienfaits que le Seigneur nous accorde, c’est aussi de prier pour ceux qui sont malades, ou infirmes, comme si nous étions nous-mêmes malades ou infirmes.

Prions avec eux, afin qu'au milieu de leur affliction, ils reçoivent le secours qui vient du Père.

Mon Seigneur et mon Dieu, je suis devant Toi en ce jour où la détresse est grande sur cette terre. Je suis cloué(e) sur un lit d’hôpital, et incapable de me défendre moi-même contre la maladie.  Je tourne aujourd’hui mes yeux vers une espérance nouvelle. Un espoir peut naître en moi. Je suis si petite(e) devant ce grand Dieu créateur de tout l’Univers visible et invisible. Ô mon Dieu, regarde-moi d’un œil favorable et prend pitié de moi. Du haut de la splendeur, tu remplis le ciel et la terre de ta gloire. Amen et Amen.

Seigneur Jésus-Christ, je me tourne vers mon Dieu en ces jours pour te rencontrer. Je veux bien croire, mais Seigneur Jésus-Christ, ça fait mal! J’ai mal, Jésus! S’il te plaît, mon Rédempteur, tu as connu ce que je supporte en ce moment, toi, Jésus, homme de douleur, connu de la souffrance. Jésus ressuscité, prends pitié de moi, car la douleur a envahi tous mes os, et je suis si fatigué. Mon Seigneur et mon Dieu, fais-moi du bien, car je ne sais plus que faire! La souffrance m’arrache les larmes. Pitié Seigneur Jésus-Christ, je crois que je peux compter sur mon Dieu; je suis sûr de sa Parole, car elle est Vérité et Vie. Elle est si puissante; je m’appuie sur l’enseignement que tu m’as laissé dans la Bible.

Seigneur puissant en Jésus-Christ mon Sauveur mort sur la croix afin que je sois réconcilié(e) avec mon Dieu. Merci Jésus d’effacer mon passé. Détourne de moi ma nature faible, elle est humaine, baptise-moi du Saint-Esprit, afin que je vois le salut de mon esprit. Merci Seigneur de gloire, maître de la vie présente et à venir. Merci Dieu, merci Jésus, comme ça fait du bien de compter sur un Dieu vivant qui voie tout, entend tout, et à qui rien n’échappe. Mon Dieu, un espoir nouveau renaît en moi. Jésus, tu es mon espérance, ma force, et je me confie en ta présence.

Que le nom de Dieu soit béni et chanté dans l’assemblée, qui est le corps toute-puissance, je vivrai et je contemplerai mon Dieu dans le monde céleste, ce monde où la joie, la paix et la gloire sont éternelles. Merci Dieu, merci Jésus, merci Seigneur. À Dieu la gloire par Jésus-Christ, Amen et Amen.