vendredi 20 avril 2012

Le sermon sur la montagne : Les deux maisons


Matthieu 7 : 24-29 : "C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes."


C’est ainsi que Jésus termina son sermon sur la montagne. Par cette magnifique métaphore, il exhorte ses disciples à garder et mettre en pratique ses enseignements; qu’ils soient le fondement de leur vie entière. Celui qui vie sa vie selon la doctrine de Christ connaîtra du succès. Non pas le succès comme le monde le connaît, mais celui qui consiste à vivre de façon à être approuvé de Dieu, comme un fils bien-aimé, cohéritier avec Christ. Psaumes 37 : 4 nous dit : "Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire." Nous avons déjà vu que, lorsque nous sommes véritablement enfants de Dieu, ce que notre cœur désire par-dessus tout, c’est que la volonté du Père se fasse en nous, de façon à ce que nous soyons rendus semblables à Christ, afin de paraître devant notre grand Roi de gloire, saints et irrépréhensibles.


Philippiens 2 : 5 nous dit d’avoir en nous les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Christ s’est rendu serviteurs de tous, se dépouillant, s’humiliant lui-même, obéissant jusqu’à la mort pour le salut de ceux qui croiront en lui. Nous devons donc, en tant qu’enfants de Dieu, nous dépouiller de tout orgueil et de toute méchanceté, et vivre comme Christ a vécu. 1 Jean 2 : 4-6 nous dit que celui qui garde ses paroles a véritablement l’amour de Dieu en lui. Mais s’il demeure en lui, il doit aussi marcher comme Christ a lui-même marché. Il doit y avoir une séparation définitive d’avec le péché, car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu; nous dit Romains 8 : 7-8. Mais au contraire, nous savons que nous appartenons réellement à Dieu lorsque son Esprit habite en nous, lui qui nous fait vivre avec la même pensée qui habitait Christ lors de sa venue sur terre, lui qui n’a jamais péché. Cela étant dit, nous serons toujours soumis à la tentation, mais nous ne vivrons plus selon nos convoitises pécheresses, mais à l’Esprit Saint, qui est pur. Par cet Esprit, nous recevons la force de vivre une vie nouvelle et sainte, exempte de tous péchés.


En Luc 6 : 48, il nous est rapporté que le Christ a dit de celui qui a bâti sa maison sur de solides fondations qu’il a d’abord creusé, et creusé profondément avant d’atteindre le roc. Comprenons qu’un ménage doit être fait; un changement de vie complet doit s’opérer en nous. En 2 Corinthiens 5 : 17-18, nous lisons que si quelqu’un est en Christ, les choses anciennes sont passées; et toutes choses sont devenues nouvelles. Cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, par qui le péché doit être totalement enlevé, détruit, et rejeté hors de notre vie. Après seulement, nous ne formerons plus qu’un seul corps avec Christ, qui est la fondation solide. Il dira de lui en Jean 15 : 5 qu’il est le cep, et que nous sommes les sarments, et que celui qui demeure en lui et en le Père portera beaucoup de fruits. C’est pourquoi celui qui bâtit sur cette fondation ne doit pas chercher à le faire à sa manière. Il n’y a qu’une seule manière de bâtir, et c’est celle de Christ, qui est le seul chemin qui mène au Père. Sans Lui, nous ne pouvons rien faire, nous dit encore Jésus en Jean 15 :5.


Lorsque nous demeurons en Christ, et qu’il demeure en nous, 1 Corinthiens 6 : 17 nous dit que nous devenons avec le Seigneur un seul esprit, devenant ainsi le temple du Saint-Esprit, que nous recevons du Seigneur. Et en Éphésiens 4 : 30, nous lisons cette exhortation de l’apôtre Paul : "N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption." Car, une fois lavés, et établis sur le roc, qui est Christ, nous ne pouvons pas nous accorder le droit de retourner dans la boue du péché! 2 Pierre 2 : 20-22 nous dit que celui qui retourne dans les souillures du monde après en avoir été lavé est semblable à un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, ou à la truie qui, à peine lavée, retourne dans le bourbier!


Matthieu 21 : 12-13 nous lisons qu’un jour, Jésus entra dans le temple, et en chassa les marchands, disant : "Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs!" Donc, prenons garde de ne pas tolérer de péché en nous, et de rester solidement sur la fondation de Christ. Car alors, quel genre de temple serions-nous aux yeux du Saint-Esprit? Serions-nous un endroit où il lui fait bon habiter? Certainement pas!


Aussi; gardons, et mettons en pratique les enseignements du Christ, car, de cette façon, nous placerons notre être tout entier à l’abri du péché, de sorte que nous n’attristerons pas le Saint-Esprit de Dieu. Et, le jour où la tempête viendra, car elle viendra, sous forme de tentations ou d’épreuves de toutes sortes, notre foi ne défaillira pas, car elle ne consistera pas en paroles seulement, mais elle reposera sur le Roc solide et inébranlable. Remarquons qu’en aucun moment, au cours de son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus nous dit que notre marche avec lui sera facile. Bien au contraire. Son message, sa doctrine est dure pour la chair et le sang, elle demande une mortification de la chair, en une consécration pleine et entière envers notre Dieu. Nous lisons en Matthieu 10 : 39 que celui qui conservera sa vie la perdra, mais que celui qui perdra sa vie à cause de Christ la retrouvera. Notre espérance n’est-elle pas digne d’un tel sacrifice de nous-mêmes?


Il est vrai que, malheureusement, tous n’acceptent pas de suivre Christ, en laissant tout derrière. C’est pourquoi Jésus fait aussi allusion à un homme qui bâtit sa maison sur le sable. Contrairement à l’homme qui a creusé, et creusé encore afin de trouver de solides fondations sur lesquelles bâtir, cet homme bâtit sa relation avec Dieu sur la boue de ses péchés, en écoutant, mais en ne mettant pas en pratique les enseignements du Christ. Il entend, mais il ne parvient jamais à comprendre. Il ne se repend pas de ses péchés, ou, s’il s’est déjà repenti, il n’a pas persévéré dans le bien, et est retourné dans le mal. Tout en vivant dans le désordre et en désobéissant à Dieu, il en vient à se contenter de la situation dans laquelle il se trouve, croyant que le Seigneur sera aussi satisfait d’une telle conduite! Mais lorsque sa foi – ou ce qu’il croyait être sa foi – sera testée, elle ne résistera pas à l’épreuve, car elle ne sera pas établie sur Christ, mais sur une façade d’œuvres quelconques, que cet homme accomplissait afin de se donner bonne conscience. Mais l’Éternel ne tient pas compte des apparences. Nous lisons en Jérémie 17 : 10 que l’Éternel éprouve les cœurs, afin de rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. Cet homme, donc, espérait recevoir la récompense céleste en bâtissant selon ses œuvres, en mettant de côté l’obéissance aux commandements de Dieu, qui conduit à la justice! C’est bien là bâtir sur de très mauvaises fondations! Car, les belles paroles et les bonnes œuvres seules ne valent rien devant l’Éternel. Le salut sera accordé seulement à ceux qui, lorsque leur esprit sera repris par le Seigneur, auront été trouvé avec une foi ferme en Jésus-Christ, cela parce qu’ils seront restés solidement attaché au Christ et à sa doctrine.


Mon frère, ma sœur, sur quelle fondation as-tu bâti ta maison? L’espérance de ton salut repose-t-elle seulement en Christ? Les désirs de ta chair sont-ils morts avec Christ? As-tu reçu l’Esprit de Christ, qui doit diriger et purifier ton intelligence, tes pensées, tes désirs; ta conduite entière?


Puisse Seigneur, par l’écoute et l’obéissance à ta Parole, ta sagesse faire son œuvre en nous. Que toi, le Roc inébranlable, tu sois l’appui de notre foi et de notre conduite tout entière. Aide-nous Seigneur Jésus, à garder dans nos cœurs tes enseignements, à les chérir comme étant notre bien le plus précieux. Comme la foule, jadis, fût frappée de ta doctrine et de l’autorité avec laquelle tu l’enseignais, fais que nous soyons toujours aussi émerveillés par ta Parole qu’au premier jour où nous l’avons acceptée en nos cœurs. Seigneur, donne-nous la force, la volonté d’être des serviteurs fidèles et obéissants, gardant tes commandements en nous, afin que tes pensées soient nos pensées, et que tes désirs soient nos désirs. Que notre intelligence soit nourrie par ta parole, que notre zèle soit pour toi, et pour toi seul. Les choses de ce monde sont appelées à disparaître, aussi te demandons-nous, Seigneur Jésus, de nous aider à nous en tenir éloigné. C’est vers toi que notre âme soupire, Ô Dieu, mais nous sommes toujours dans ce corps faible, et soumis à la tentation. Nous te supplions; apprends-nous le contentement, et garde nos cœurs tournés vers Toi, afin que, dans l’épreuve ou dans l’abondance, nous te restions fidèles jusqu’à la fin. Et, comme le psalmiste, nous te demandons de sonder nos cœurs, de regarder si nous sommes sur une mauvaise voie, de nous corriger, et de nous conduire sur le chemin de l’éternité. Que la gloire te soit rendue, Ô grand Roi, pour aujourd’hui et pour l’éternité, Amen.

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