dimanche 26 avril 2015

Une vie au service de Christ, par Charles T. Studd

Alors missionnaire en Afrique, Charles T. Studd écrivit ceci :

J'ai l'intention, tant que je serai en selle, de chevaucher et d'entraîner les autres à la charge, et non de me laisser porter au ciel sur un lit de fleurs. Il faut choisir, et de deux choses l'une: ou bien "mangeons et buvons car demain nous mourrons!" - ou bien "jouons notre vie", notre mort et le reste pour notre Seigneur Jésus! On ne demande ici que des joueurs! Que les mécontents rentrent chez eux!

Je commence à avoir terriblement peur qu'à la place du feu divin parmi nous, on ne se contente de ce qui pétille et qui mousse.

Je trouve qu'un grand nombre parmi nous manquent de solidité; qu'on consacre beaucoup plus de temps qu'il ne convient à bavarder et à manger, et qu'enfin la complaisance envers soi-même remplace trop souvent le sacrifice total de soi-même, base primordiale. Ah! comme nous avons besoin de vivre avec intensité, avec toujours plus d'intensité! Nous devons toujours être au sommet de la vague, et cela d'autant plus que tous ceux qui nous entourent sont dans le creux de la lame du péché...

Paul aimait la mélodie de la croix. Et le plus merveilleux de tous les miracles de Dieu, c'est bien qu'Il nous apprend, non pas seulement à supporter les sacrifices, mais encore à le faire avec joie, bien plus! à implorer la grâce d'en endurer davantage! Encore un peu de temps et nous assisterons aux noces de l'Agneau. Oh! comme nous désirerons alors être revêtus des mêmes vêtements que Lui! Veillons donc à être trouvés les mains et les pieds percés, le front égratigné par les épines et le cœur blessé et brisé. Alors, et quelque méprisés que nous ayons été sur la terre, (et quelque méprisables que nous ayons été à nos propres yeux, ce qui est juste), Il ne nous méprisera pas, Lui, car Il est celui qui aime notre âme.

Par Charles T. Studd

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