Alors missionnaire en Afrique, Charles T. Studd écrivit ceci :
J'ai
l'intention, tant que je serai en selle, de chevaucher et d'entraîner
les autres à la charge, et non de me laisser porter au ciel sur un lit
de fleurs. Il faut choisir, et de deux choses l'une: ou bien "mangeons
et buvons car demain nous mourrons!" - ou bien "jouons notre vie",
notre mort et le reste pour notre Seigneur Jésus! On ne demande ici que
des joueurs! Que les mécontents rentrent chez eux!
Je commence à avoir terriblement peur qu'à la place du feu divin parmi nous, on ne se contente de ce qui pétille et qui mousse.
Je trouve qu'un grand nombre parmi nous manquent de solidité; qu'on
consacre beaucoup plus de temps qu'il ne convient à bavarder et à
manger, et qu'enfin la complaisance envers soi-même remplace trop
souvent le sacrifice total de soi-même, base primordiale. Ah! comme nous
avons besoin de vivre avec intensité, avec toujours plus d'intensité!
Nous devons toujours être au sommet de la vague, et cela d'autant plus
que tous ceux qui nous entourent sont dans le creux de la lame du
péché...
Paul aimait la mélodie de la croix. Et le plus merveilleux de tous les
miracles de Dieu, c'est bien qu'Il nous apprend, non pas seulement à
supporter les sacrifices, mais encore à le faire avec joie, bien plus! à
implorer la grâce d'en endurer davantage! Encore un peu de temps et
nous assisterons aux noces de l'Agneau. Oh! comme nous désirerons alors
être revêtus des mêmes vêtements que Lui! Veillons donc à être trouvés
les mains et les pieds percés, le front égratigné par les épines et le
cœur blessé et brisé. Alors, et quelque méprisés que nous ayons été
sur la terre, (et quelque méprisables que nous ayons été à nos propres
yeux, ce qui est juste), Il ne nous méprisera pas, Lui, car Il est
celui qui aime notre âme.
Par Charles T. Studd
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