dimanche 6 décembre 2015

Si notre coeur nous condamne...

1 Jean 3 verset 20 : "car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses."

Un cœur qui nous condamne, c'est une conscience qui nous reproche nos manquements, nos désobéissances. Même si nous marchons fidèlement avec Jésus, et même si le Saint-Esprit ne permettra pas que nous péchions de façon volontaire, car Il nous avertira d'avance, il peut arriver que nous désobéissions à Dieu, par exemple en ayant une pensée orgueilleuse, ou en disant un mensonge, mais nous en serons immédiatement attristés, à cause des reproches qui nous sont adressés par notre conscience. Mais il s'en trouve que leur cœur ne les condamne pas, et qui pourtant n'ont pas reçu le Saint-Esprit et n'ont pas marché avec Jésus-Christ; ils sont tellement hypocrites et orgueilleux qu'ils ne voient plus rien. Ils sont dans une situation critique, ils sont insolents. Leur vie spirituelle est en mauvais état, mais ils se croient justes. Mais ne nous attardons pas à ces gens là.

Il y a les nouveaux croyants, ou ceux qui n'ont jamais réellement donné leur vie à Jésus. Ils ressentent cette lourde sensation de ne pas être sauvés, et ils se demandent: Dieu peut-Il me pardonner? L'incertitude règne en ce qui concerne la miséricorde de Dieu. Ils ressentent cette impuissance de se débarrasser de ce fardeau, qui est presque toujours lié à leur passé. Mais ici nous devons faire extrêmement attention; s'il est normal que le chrétien juge de sa conduite à la lumière de la Parole de Dieu, et s'il est encore bénéfique que sa conscience lui reproche certaines choses, l'ennemi tentera toutefois d'utiliser cela à son avantage en essayant de faire croire à la personne qu'elle en a trop fait, que Dieu ne peut pas la pardonner. Il va aussi essayer de lui reprocher quelque chose qui lui a peut-être déjà été pardonné par Dieu et par la personne qui a été offensée par ses actions, s'il y a lieu. Dans un tel cas, pourquoi vivre dans le passé? Le salut ne se trouve pas dans notre passé, il cogne à notre porte aujourd'hui, et c'est cet aujourd'hui qui nous intéresse.

D'abord, maitrisons-nous. Vivons dans la réalité. N'exagérons rien, mais ne couvrons pas non plus nos péchés! Demandons pardon à Dieu pour ce que nous avons fait de mal, et ne recommençons plus! Va, et ne pèche plus, dira Jésus à la pécheresse. Alors, si l'ennemi tente de toujours nous enfoncer avec des péchés passé pour lesquels nous avons déjà demandé pardon à Dieu, résistons-lui par le nom de Dieu et de Jésus! Ceci est un entraînement, car de toute façon, ce que nous voulons par dessus tout, c'est de marcher avec Dieu. Je reviens donc à la charge sans cesse. J'implore sa pitié et sa miséricorde. Je garde les yeux fixés sur sa miséricorde, à cause de la mort de Jésus-Christ sur la croix. Je m'applique dans l'obéissance à Sa parole. Il m'est permis d'espérer et d'avoir confiance. C'est pour pardonner que Christ est mort sur la croix. C'est pour nous réconcilier avec Dieu le Père. La miséricorde de Dieu est insondable, et elle peut effacer notre passé. Mais cessons de regarder ce passé! Gardons nos yeux sur le temps de la miséricorde afin de purifier nos cœurs de toute hypocrisie, de tout orgueil. Ne comptons que sur l'amour de Dieu. Ouvrons nos yeux sur cette gigantesque montagne d'amour! Laissons libre-cours à notre foi de grandir, de s'affermir dans l'océan d'amour de Dieu. Si nous apprenons à nous confier en Dieu seul, notre passé, qui était cramoisi peut devenir blanc comme la neige par la miséricorde de Dieu. Il peut briser tout obstacle, renverser tout ce qui se dresse devant Sa marche, rien ne peut Lui nuire. Je refuserai de regarder la marche de Dieu, je fermerai mes yeux sur son triomphe, car je ne veux pas me satisfaire d'une seule victoire, ou d'une seule transformation. Plutôt, je le remercierai sans cesse et garderai mes yeux dans la dépendance réservée à Dieu seul, car je veux toujours plus de Lui!

Je n'ai pas à me faire la guerre à moi-même, (à mon passé), je dois apprendre que la foi en Dieu seul est le triomphe et la victoire.

Ceci est pour ceux dont le cœur n'est pas en paix. La victoire est dans le nom de Jésus et c'est la seule que je dois chercher. Je ne me pardonne et ne me sauve pas moi-même, je ne me condamne pas moi-même non plus. C'est trois choses appartiennent à Dieu seul. Moi, je veux lui appartenir, être dépendant de Lui seul et lui faire pleinement confiance. 1 Jean 3 versets 18-19 : "Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui." Mettons à pratique la parole de Dieu. Obéissons-lui avec joie, dans une entière soumission. Alors nous entretiendrons une bonne conscience, et le Saint-Esprit nous accordera la paix de Dieu. Alors si notre cœur nous condamne, faisons appel à Dieu, qui jugera de toutes choses et qui ôtera lui-même de notre vie ce qui nous entraîne vers la condamnation.

Seigneur Dieu tout puissant, je te remercie et je te loue d'avoir pour nous un si grand amour. Ta miséricorde est insondable, et ton amour dure à toujours. Je ne regarderai plus ce grand feu car cela m'effraie. Je veux me retrouver en ton amour, Ô Dieu, et non sous ton jugement. La victoire se trouve en Toi, Seigneur Jésus, à qui tout pouvoir a été remis. J'ouvre donc la porte de mon cœur toute grande à la maitrise, à l'autorité et à la puissance de Dieu seul. À mon Dieu et à Jésus-Christ, je rends la louange et la gloire pour toutes ces victoires remportées sur les forces du mal. Aujourd'hui, je me livre comme un esclave à la miséricorde de Dieu et j'espère en Dieu seul. À Dieu le Père et à Jésus-Christ revient la louange, la gloire et l'honneur pour aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.

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