1 Jean 3 verset 20 : "car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses."
Un cœur qui nous condamne, c'est une conscience qui nous reproche nos
manquements, nos désobéissances. Même si nous marchons fidèlement avec
Jésus, et même si le Saint-Esprit ne permettra pas que nous péchions de
façon volontaire, car Il nous avertira d'avance,
il peut arriver que nous désobéissions à Dieu, par exemple en ayant une
pensée orgueilleuse, ou en disant un mensonge, mais nous en serons
immédiatement attristés, à cause des reproches qui nous sont adressés
par notre conscience. Mais il s'en trouve que leur
cœur ne les condamne pas, et qui pourtant n'ont pas reçu le
Saint-Esprit et n'ont pas marché avec Jésus-Christ; ils sont tellement
hypocrites et orgueilleux qu'ils ne voient plus rien. Ils sont dans une
situation critique, ils sont insolents. Leur vie spirituelle
est en mauvais état, mais ils se croient justes. Mais ne nous attardons
pas à ces gens là.
Il y a les nouveaux croyants, ou ceux qui n'ont jamais réellement
donné leur vie à Jésus. Ils ressentent cette lourde sensation de ne pas
être sauvés, et ils se demandent: Dieu peut-Il me pardonner?
L'incertitude règne en ce qui concerne la miséricorde de
Dieu. Ils ressentent cette impuissance de se débarrasser de ce fardeau,
qui est presque toujours lié à leur passé. Mais ici nous devons faire
extrêmement attention; s'il est normal que le chrétien juge de sa
conduite à la lumière de la Parole de Dieu, et s'il
est encore bénéfique que sa conscience lui reproche certaines choses,
l'ennemi tentera toutefois d'utiliser cela à son avantage en essayant de
faire croire à la personne qu'elle en a trop fait, que Dieu ne peut pas
la pardonner. Il va aussi essayer de lui
reprocher quelque chose qui lui a peut-être déjà été pardonné par Dieu
et par la personne qui a été offensée par ses actions, s'il y a lieu.
Dans un tel cas, pourquoi vivre dans le passé? Le salut ne se trouve pas
dans notre passé, il cogne à notre porte aujourd'hui,
et c'est cet aujourd'hui qui nous intéresse.
D'abord, maitrisons-nous. Vivons dans la réalité. N'exagérons rien,
mais ne couvrons pas non plus nos péchés! Demandons pardon à Dieu pour
ce que nous avons fait de mal, et ne recommençons plus! Va, et ne pèche
plus, dira Jésus à la pécheresse. Alors, si
l'ennemi tente de toujours nous enfoncer avec des péchés passé pour
lesquels nous avons déjà demandé pardon à Dieu, résistons-lui par le nom
de Dieu et de Jésus! Ceci est un entraînement, car de toute façon, ce
que nous voulons par dessus tout, c'est de marcher
avec Dieu. Je reviens donc à la charge sans cesse. J'implore sa pitié
et sa miséricorde. Je garde les yeux fixés sur sa miséricorde, à cause
de la mort de Jésus-Christ sur la croix. Je m'applique dans l'obéissance
à Sa parole. Il m'est permis d'espérer et
d'avoir confiance. C'est pour pardonner que Christ est mort sur la croix.
C'est pour nous réconcilier avec Dieu le Père. La miséricorde de Dieu
est insondable, et elle peut effacer notre passé. Mais cessons de
regarder ce passé! Gardons nos yeux
sur le temps de la miséricorde afin de purifier nos cœurs de toute
hypocrisie, de tout orgueil. Ne comptons que sur l'amour de Dieu.
Ouvrons nos yeux sur cette gigantesque montagne d'amour! Laissons
libre-cours à notre foi de grandir, de s'affermir dans l'océan
d'amour de Dieu. Si nous apprenons à nous confier en Dieu seul, notre
passé, qui était cramoisi peut devenir blanc comme la neige par la
miséricorde de Dieu. Il peut briser tout obstacle, renverser tout ce qui
se dresse devant Sa marche, rien ne peut Lui nuire.
Je refuserai de regarder la marche de Dieu, je fermerai mes yeux sur
son triomphe, car je ne veux pas me satisfaire d'une seule victoire, ou
d'une seule transformation. Plutôt, je le remercierai sans cesse et
garderai mes yeux dans la dépendance réservée à
Dieu seul, car je veux toujours plus de Lui!
Je n'ai pas à me faire la guerre à moi-même, (à mon passé), je dois
apprendre que la foi en Dieu seul est le triomphe et la victoire.
Ceci est pour ceux dont le cœur n'est pas en paix. La victoire est
dans le nom de Jésus et c'est la seule que je dois chercher. Je ne me
pardonne et ne me sauve pas moi-même, je ne me condamne pas moi-même non
plus. C'est trois choses appartiennent à Dieu
seul. Moi, je veux lui appartenir, être dépendant de Lui seul et lui
faire pleinement confiance. 1 Jean 3 versets 18-19 : "Petits enfants,
n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec
vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de
la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui." Mettons à
pratique la parole de Dieu. Obéissons-lui avec joie, dans une entière
soumission. Alors nous entretiendrons une bonne conscience, et le
Saint-Esprit nous accordera la paix de Dieu. Alors si notre cœur nous
condamne, faisons appel à Dieu, qui jugera de toutes choses et qui ôtera
lui-même de notre vie ce qui nous entraîne vers la condamnation.
Seigneur Dieu tout puissant, je te remercie et je te loue d'avoir
pour nous un si grand amour. Ta miséricorde est insondable, et ton amour
dure à toujours. Je ne regarderai plus ce grand feu car cela m'effraie.
Je veux me retrouver en ton amour, Ô Dieu,
et non sous ton jugement. La victoire se trouve en Toi, Seigneur
Jésus, à qui tout pouvoir a été remis. J'ouvre donc la porte de mon cœur
toute grande à la maitrise, à l'autorité et à la puissance de Dieu
seul. À mon Dieu et à Jésus-Christ, je rends la louange
et la gloire pour toutes ces victoires remportées sur les forces du
mal. Aujourd'hui, je me livre comme un esclave à la miséricorde de Dieu
et j'espère en Dieu seul. À Dieu le Père et à Jésus-Christ revient la
louange, la gloire et l'honneur pour aujourd'hui
et pour l'éternité, Amen.
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