jeudi 25 février 2021

La responsabilité de nos choix, par A. W Tozer

Lorsqu’il entendit ces paroles, il devint tout triste; car il était très riche (Luc 18:23)

Notre Seigneur Jésus a regardé le jeune homme riche pendant qu'il s'éloignait, mais il ne l'a pas suivi ni n'a tenté de le contraindre. La dignité de l'humanité du jeune homme interdisait que ses choix fussent faits pour lui par un autre. Pour rester un homme, il devait faire ses propres choix moraux; et Christ le savait et lui a permis de suivre sa propre voie. Si son choix humain l'a finalement conduit en enfer, au moins il y est allé en homme; et il vaut mieux pour l'univers moral qu'il le fasse plutôt que de se faire précipiter vers un paradis qu'il n'a pas choisi, comme un automate sans âme et sans volonté. 

Dieu fera neuf pas vers nous, mais Il ne fera pas le dixième. Il nous incitera à nous repentir, mais Il ne peut pas se repentir pour nous. Il est de l'essence de la repentance qu'elle ne peut être accomplie que par celui qui a commis l'acte dont il doit se repentir. Dieu peut attendre l'homme pécheur; Il peut retenir le jugement; Il peut faire preuve de longanimité au point où il apparaît 'laxiste" dans son jugement; mais Il ne peut pas forcer un homme à se repentir. Faire cela reviendrait à violer la liberté de l'homme et à annuler le don que Dieu lui avait initialement accordé. Là où il n'y a pas de liberté de choix, il ne peut y avoir ni péché ni justice, car il est de la nature des deux qu'ils soient volontaires. Aussi bon qu'un acte puisse être, il n'est pas bon s'il est imposé de l'extérieur. L'acte d'imposition détruit le contenu moral de l'acte et le rend nul et non avenu.

Par A. W Tozer

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