jeudi 30 juin 2011

De la conduite du peuple de Dieu

Cantique de Moïse – Deutéronome 32

Nous lisons ici un véritable appel à la repentance, lancé à un peuple rebelle et désobéissant.

Comme la race humaine ne change pas, Moïse, s’il était sur la terre aujourd’hui, dirait exactement la même chose, dans les mêmes mots. L’Esprit de Dieu qui le dirigeait à l’époque est le même Esprit de Dieu que nous connaissons aujourd’hui. Et il est tout autant attristé par les péchés de certains membres de l’église chrétienne moderne qu’il lui était possible de l’être au temps de Moïse. Car il n’est pas question dans ce cantique de lamentations d’un Dieu contre les péchés de ceux qui ne le connaissent pas encore, mais plutôt contre ceux de son peuple, qui avaient entendu et vu les merveilles qu’Il avait faites pour se faire connaître à eux, mais qui ont désobéi à Sa Parole de plein gré.

Au tout début du cantique, Moïse rappelle à l'homme qu'il a été conçu sans tare par un Dieu fidèle et juste. Oui, l’homme s’est corrompu, mais ce n’est pas la faute du Créateur. Nous ne pouvons le rendre responsable de nos fautes. Au verset 10, il nous parle d’un Dieu d’amour, qui surveille son peuple dans le désert. Il l'élève, il le garde, il le protège. C'est le même Dieu qui, aujourd'hui, surveille avec un œil bienveillant les faits et geste de ses enfants, dans leur traversée du désert qu'est leur passage sur cette terre. Nous voyons ensuite aux versets 13 et 14 qu’Il a donné à Israël de manger du fruits du pays qu’il leur avait promis. Il nous a donné aujourd’hui le meilleur de toutes choses, plus que tout ce que nous aurions pu espérer : la chair et le sang de Christ notre Sauveur, qui nous accorde la rédemption de nos péchés et nous donne la vie éternelle. Jésus dit dans Jean 6 : 55-56 : "Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui." Nous mangeons la chair de notre Sauveur et buvons son sang à chaque fois que nous lisons la Parole de Dieu et que nous la mettons en pratique. Car il ne nous est pas donné de nous nourrir de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Malheureusement, la bonté et la fidélité de notre Dieu est mise à rude épreuve par ceux d’entre nous qui, après avoir cru en Jésus-Christ et, ayant marché avec Lui pendant un certain temps, finissent par se rebeller contre le message divin et préfèrent suivre d'autres voies, plus faciles et plus larges. L’apôtre Paul réprimandera les Galates à ce sujet, dans Galates 3 : 3 : "Êtes-vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ?" Ces gens-là en viennent à se détourner complètement de Dieu, à force de ne penser qu’à plaire à leur chair et obéir à tout ce que leur ordonne leur nature pécheresse! Il arrive ce qui est écrit dans Deutéronome 32 : 15 : " Israël est devenu gras, et il a regimbé : Tu es devenu gras, épais et replet ! Et il a abandonné Dieu son créateur, il a méprisé le rocher de son salut."

Nous lisons par la suite aux versets 16 à 18 les reproches faits au peuple, prit en flagrant délit d’avoir sacrifié à des dieux et des idoles qui n’ont rien en commun avec le seul et unique Dieu que nous connaissons. "Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré."
Il n’est pas nécessaire de sacrifier à une idole en bois ou en bronze pour être en abomination devant Dieu. Par exemple ; le temps que nous devrions consacrer à l’étude de Sa parole que nous passons plutôt, soir après soir, devant la télévision, n’est-ce pas là une façon de sacrifier à une idole ?

Mais comment pouvons-nous en venir à oublier celui qui nous a donné la vie ? Et pourquoi nous détourner de notre premier amour, comme cela a été reproché à l’église d’Éphèse dans Apocalypse 2 :4 ? Pourquoi échanger toutes les merveilleuses choses célestes que nous avons connu et goûté, en retour d’un temps de jouissance éphémère sur la terre ?

Prenons garde à notre conduite, de peur que nous excitions la jalousie de Dieu ! Examinons notre manière de vivre à la lumière des Écritures, à savoir si nous sommes à adorer et servir le seul vrai Dieu, et si nous prenons appui sur le Roc inébranlable plutôt que sur les choses de ce monde !
N’est-il pas écrit plus loin, aux versets 31-33, par rapport à ceux qui désobéissent : "Car leur Rocher n’est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges. Mais leur vigne est du plant de Sodome, et du terroir de Gomorrhe. Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, leurs grappes sont amères ; leur vin, c’est le venin des serpents, c’est le poison cruel des aspics."

N’allons jamais croire que parce que nous avons accepté Christ une fois dans notre vie, notre salut est à tout jamais assuré ; nous nous tromperions nous mêmes ! N’allons pas penser non plus qu’après avoir été sauvés, nous sommes libre de faire tout ce que nous voulons, de peur que nous ne fassions comme de nombreux chrétiens qui se sont détournés de la vérité et ont alors commencé à vivre de façon tout à fait désordonnée; allant de désobéissance en désobéissance.

Ne nous imaginons pas qu’une telle conduite restera sans conséquences. Toujours, les hommes se sont trompés au sujet du péché et ont cru que leur désobéissance à eux n’était pas si pire que cela, et que le péché du voisin est pire que le sien. Nous cherchons alors toutes sortes d’excuses pour amoindrir nos propres péchés, exactement comme nos parents Adam et Ève l’ont fait au jardin d’Éden ! "Ce n’est pas moi, c’est la femme que tu as mise auprès de moi. "C’est la faute au serpent, il m’a séduite." Et ainsi de suite...

Un véritable chrétien ne vit pas de cette manière-là ! Il va au contraire, avec l’aide de Dieu, de gain en gain dans sa vie spirituelle.

Nous avons reçu la vérité, nous avons entendu et accepté l’enseignement du Christ, nous avons vu que cela était bon ; Jean 15 :22 nous dit que nous sommes donc sans excuses pour nos péchés! Ne nous imaginons pas que nos transgressions, si nous ne nous en repentons pas, resteront sans conséquences ! Galates 6 : 7-8 nous dit : "Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle."

Genèse 4 : 7 : "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à ta porte, et ses désirs se portent sur toi : mais toi, domine sur lui."

Mais comment domineront-nous sur le péché, si ce n’est en nous confiant en Christ, et en Christ seul ?

Il ne nous reste qu’à espérer dans la miséricorde de notre Dieu, qui ne prend pas plaisir à la perte du pécheur. La preuve ; après les nombreux reproches qu’il venait de faire à son peuple rebelle, il lancera un véritable cri du cœur, dans l’espoir de les voir abandonner leur mauvaise conduite et reconnaître Sa toute puissance, dans Deutéronome 32 : 39 : "Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu près de moi. Je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guéris, et personne ne délivre de ma main."

Approchons-nous donc de notre Créateur, et, courbé dans la poussière du sol de laquelle nous avons été tiré, repentons-nous et prions :

Seigneur Jésus-Christ, je me présente devant toi, couvert de honte. Je reconnais avoir péché et désobéi à ta parole, et ce, de plein gré. Par pitié, Seigneur, ne me puni pas à la mesure de mes fautes, car je serais perdu ! J’étais pleinement conscient qu’une seule désobéissance pouvait me coûter la vie éternelle, et pourtant, je me suis lancé à corps perdu dans la boue de la désobéissance et de la transgression de tes saints commandements. J’ai péché ! J’ai péché, et je suis aujourd’hui en plein milieu d’un désert aride, seul et sans eau. Perdu ! Je suis perdu ! Mais où aller ? Et quelle direction prendre ? Où que je regarde, je ne vois que du désespoir, je ne vois que la juste rétribution de tous mes péchés. La seule chose qu’il me reste, c’est d’espérer en ta sainte miséricorde, ô Grand Dieu. Oui, comme j’espère en Toi ! J’ai expérimenté le mal sous toutes ses formes, et rien ne m’a jamais donné le bonheur que je cherchais. J’espère en Toi, grand Dieu, j’espère que tu puisses changer mon cœur de pierre en un cœur de chair, Tu es le seul qui puisse enlever cette culpabilité qui pèse si lourd sur mes épaules. Seigneur Jésus, pardonne-moi ! Pardonne mes péchés, je t’en supplie ! Je me réfugie sous Ta Parole, Jésus, et j’espère que tu puisse encore prendre mon fardeau qui est si lourd, et me laisser le tiens, si léger à porter. Oh comme j’aimerais que tu me laisses revenir à toi, et qu’il ne me reste qu’à te suivre, entièrement libre de cette condamnation qui pèse sur moi et qui me tourmente jour et nuit. Ô Jésus, aie pitié de moi, guéris mon cœur, guéris mon âme ! Je ne suis digne de rien venant de toi, un si grand Roi, et je ne suis surtout pas digne d’être appelé ton enfant, mais cela m’est égal. Traite moi de la façon dont tu le voudras, car ce que je désire, c’est de revenir à toi, afin que je puisse de nouveau te louer et t’adorer comme il convient de le faire pour un si grand Dieu.
Merci Jésus, de me permettre d’espérer encore dans ta pitié et ton pardon, car je m’accroche à cette parole ; que Tu ne prends pas plaisir à la perte du pécheur. Oui merci Jésus, de cet espoir nouveau qui nait en moi. Merci Jésus, mon guide, mon Roi ! Merci Jésus, de soutenir mes pas, tandis que je reviens à la maison. Merci Jésus, Merci.

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