mercredi 9 novembre 2011

Daniel 3 : Ta colonne vertébrale est-elle un chiffon ou une barre de fer?

Daniel 3 : 1-7 Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.  Il convoqua les satrapes, les intendants, les juges(…) Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare(…) et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’à élevé le roi Nébucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente.

Imaginons-nous un instant dans cette vallée de Dura à Babylone. Nul moyen d’échapper à l’ordonnance du roi, elle s’applique à tous : Vous vous prosternerez et adorerez la statue d’or que j’ai élevée. Si vous ne le faites pas, vous brûlerez dans la fournaise ardente.
Mais nous, qui nous trouvons là, sommes chrétiens. Nous croyons en Dieu, et nous connaissons parfaitement son ordonnance qui nous commande de ne point avoir d’autres dieux devant sa face et de ne pas nous faire d’idoles pour nous prosterner devant elles.  Alors, un dilemme se dresse devant nous: désobéir à un ordre de Dieu pour sauver notre peau, ou désobéir à un ordre d’un homme, et nous en remettre entièrement à Dieu pour ce qui est de la suite des événements, même si notre décision peut nous coûter la vie.
Trois jeunes Israélites ont été, à cette époque, confrontés à ce dilemme : Hanania, surnommé Schadrac, Mischaël, surnommé Méschac, et Azaria, surnommé Abed-Nego. Les trois étaient de grands amis du prophète Daniel, qui, étant dans les bonnes grâces du roi, les avait fait nommer intendants de la province de Babylone, quelque temps seulement avant que Nebucadnetsar n’élève sa statue. Ces trois jeunes, donc, se trouvaient soudainement dans une situation difficile, eux qui étaient fidèles à obéir aux commandements de Dieu. Nous avons vu précédemment qu’ils venaient d’être nommés à un poste prestigieux, ce qui, du point de vue humain, leur assurait un avenir heureux et paisible… Si nous ne tenons pas compte de la jalousie de quelques Chaldéens qui acceptaient mal que le roi nomme à ce poste des déportés Israélites! Nous devinons aisément que ces Chaldéens cherchaient toutes les occasions pour les faire tomber en disgrâce devant le roi.
Alors, que faire? Se prosterner avec tous le peuple devant la statue? Ou demeurer ferme dans la foi et rester debout?
Le courant. Il eut été facile de suivre le courant. Tout autour d’eux leur disait : laisse-toi entraîner, c’est si simple, tu n’as aucun effort à faire. Tout le monde le fait, fais-le donc! Dieu est amour, Il est pitié et miséricorde, s’Il remarque que tu t’es prosterné devant cette statue, Il te le pardonnera certainement. De plus, ta situation est inespérée, en pays de déportation! Tu es fort et en santé, tu ne manques de rien, tu es un des meilleurs amis du gouverneur de la grande province de Babylone, qui lui, vient de te faire nommer à un poste important et prestigieux! Comment pourrait-il se faire que Dieu, qui vient de te bénir à ce point, puisse te placer dans une situation ou tu risques de perdre toutes ces bénédictions après un si court laps de temps? Non, mon ami, prosterne-toi donc avec les autres. Ça vaut mieux ainsi. Tu te fondras dans la masse, et ainsi, personne ne te remarqueras. Mais si tu ne te prosternes pas… Imagine un peu! Tout le peuple alors sera prosterné et toi seul, tu seras debout, au milieu de toute l’assemblée?! Il faudrait être fou pour agir de la sorte! Tu vois la fournaise, là-bas? Il me semble sentir d’ici la chaleur qui s’en échappe! Oh non, mon ami, crois-moi, il vaut mieux qui tu laisses de côté ce vieux commandement poussiéreux de ton Dieu. Écoute! C’est un commandement ridicule! Ce commandement date du temps de Moïse! Les temps changent, les mœurs changent, il faut s’adapter! Obéi donc à l’autorité du roi, ce qu’il te demande de faire n’est pas si grave, après tout. Tu sais, tu n’es pas un mauvais garçon, tu mènes une bonne vie. Jusqu’ici, personne n’a jamais rien eu à te reprocher, pas même Dieu! Vas-y! Fais-le! C’est une toute petite offense, si offense il y a, bien entendu!
Et ainsi de suite… Quand il s’agit de tenter les croyants, l’ennemi ne manque jamais d’arguments! Mais, c’était sans compter sur la fermeté de la foi de ces jeunes Israélites!
Daniel 3 : 8-12  (…) Quelques Chaldéens s’approchèrent… Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : (…) Il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. 
Le roi en fût vivement irrité, mais il leur accorda une chance de racheter leur « insolence » et de se prosterner une fois pour toutes devant la statue, sans quoi, ils seraient promptement jetés dans la fournaise ardente.  Et le roi d’ajouter : quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? Mais Schadrac, Méschac et Abed-Nego, se tenant ferme dans leurs convictions devant le roi, déclarèrent : (Daniel 3 : 17-18) Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. Ô, gloire à Dieu pour cette magnifique réponse! Heureux l’homme qui  règle ses actions d’après la justice, car il ne craint point, et son cœur reste ferme et confiant dans l’Éternel!
Plus tôt, nous imaginions que nous étions nous-mêmes dans cette vallée de Dura. Alors, honnêtement, comment aurions-nous réagi à la place de ces jeunes Israélites? 
Chrétiens, chrétiennes! Soyons avertis d’une chose : Dans les derniers jours où nous vivons, il est aujourd’hui plus facile que jamais de nous prosterner devant des idoles, qui ne sont pas faites que de bois et de pierre. Le courant! N’oublions jamais le courant du monde qui se dirige tout droit vers l’enfer! Il est facile de se laisser entraîner! Beaucoup plus difficile est de rester ferme dans nos convictions, qui sont basées en Christ, car l’idée de ce siècle est qu’il n’y a plus rien d’interdit, et les gens croient facilement que plus rien n’est péché ni impardonnable! Il ne reste que peu de temps à l’ennemi, et il tente le plus possible, de toutes sortes de façons, d’empêcher les chrétiens d’obéir de façon pleine et entière à la Parole de Dieu. 
Mais pose-toi la question : Es-tu certain que, dans ton cœur et ton intelligence, il n’y a rien qui prenne la place de Dieu? Es-tu certain qu’il n’y a rien en toi qui ne soit incompatible avec les commandements de Dieu? En es-tu si certain?
Lorsque tu écoutes la musique et que tu regardes les vidéos de prostituées qui se disent chanteuses, - nous n’avons nul besoin de les nommer, satan leur donne déjà suffisamment de visibilité  - elles qui sont au service de l’ennemi afin de propager son immoralité, crois-tu qu’apprécier l’art de ces prostituées soit compatible avec la pureté de Jésus qui doit habiter dans ton cœur et guider toute ta conduite?  En réalité, si tu croyais n’avoir rien à te reprocher, tu te trompes, car tu es à suivre le courant du siècle présent et tu es sur le chemin de la déchéance morale et spirituelle puisque, sans le savoir, tu te prosternes avec le reste du peuple devant des idoles faites de chair et d’os en approuvant et en ne dénonçant pas le mal que ces idoles commettent!
Lorsque tu ne penses qu’à satisfaire tous tes désirs, et que tu ne te soucies pas de prier pour les autres et de venir en aide aux affamés et aux miséreux, tu penses que Dieu est satisfait parce que tu vas à l’église tous les dimanches; crois-tu vraiment être en train d’adorer Dieu? Toi aussi, tu suis le courant du siècle présent, qui colporte l’idée que de penser à soi est plus important que le don de soi. Tu es à t’adorer et à te prosterner devant toi-même, et tu crois ainsi plaire à Dieu?
Lorsque tu te retrouves dans un bar ou une discothèque le samedi soir, que tu vas ensuite à l’église le dimanche matin et que tu excuses tes agissements en disant que Jésus lui-même allait chez des gens qui n’étaient pas recommandables, qui crois-tu berner? Penses-tu sérieusement que Jésus allait chez des gens de mauvaises réputations pour y festoyer et approuver l’immoralité? Au contraire! Il est toujours resté fidèle à sa mission, qui était d’annoncer à toutes les âmes perdues que le Royaume des cieux était venu. Sache bien que lorsque tu penses comme un païen, et que tu agis comme un païen, c’est que tu es un païen. Cesse de te berner toi-même, car le dieu que tu crois adorer et servir le dimanche matin n’est pas le seul et unique Dieu véritable, qui n’approuve pas la débauche et l’immoralité comme tu le fais! 
Ce ne sont là que trois exemples parmi tant d’autres, le but n’étant pas ici d’énumérer les différentes armes dont l’ennemi se sert pour entraîner les chrétiens vers l’enfer, mais d’exhorter le peuple de Dieu à examiner sa conduite et à marcher dans la sainteté!
Chrétiens! Nous qui prétendons être nés de nouveau, nous devons donc être entièrement consacrés à Dieu! Nous ne pouvons pas retourner dans la boue du monde dans laquelle nous pataugions avant d’en être délivrés, et penser que Dieu apprécie ce mode de vie! Examinons sérieusement et honnêtement notre propre conduite à la lumière de la Parole de Dieu : sommes-nous des chrétiens avec une colonne vertébrale de chiffon, qui ne possédons aucune maîtrise de soi, qui suivons le courant de pensée du plus grand nombre et cédons facilement à la tentation et à n’importe quelle influence du mal, nous prosternant ainsi devant une multitude d’idoles? Ou avons-nous plutôt à la place de la colonne vertébrale une barre de fer, et, par l’autorité et la fermeté que donne le Christ, notre Rocher inébranlable, nous restons debout pour Christ face à l’adversité?
Il est plus facile de se fondre dans la masse que d’aller à contre-courant, mais en tant que serviteurs du Christ, nous ne sommes pas appelés à suivre les modes que le monde nous impose. Au contraire, nous sommes appelés à résister lorsque tout en nous crie le contraire. Résister! Résister! Résister! Nous ne pouvons résister qu’en restant fidèles à obéir à la Parole de Dieu. La Bible ne nous enseigne pas que cela sera facile! Loin de là! Si nous résistons, si nous ne nous prosternons pas devant les idoles que le monde nous impose, soyons assurés que le diable nous attendra dans un détour et qu’il nous aura déjà préparé une fournaise ardente bien à nous! 2 Pierre 4 : 12 «  Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. »  Jésus nous dit dans Jean 15 : 19 que le monde – qui est au pouvoir du mauvais - nous haït, parce que nous ne sommes pas du monde, puisqu’Il nous a tirés du milieu d’eux afin de n’être plus des enfants de perdition. Et Jésus ajoutera au verset 20 que nul serviteur n’est plus grand que son maître, et que, s’ils l’ont persécuté, ils nous persécuteront également. 2 Timothée 3 : 12 nous enseigne que tous ceux qui voudront vivre pieusement seront persécutés, mais en contrepartie, Matthieu 5 : 10 nous dit : Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Croyons-nous être plus grands que les véritables serviteurs de Dieu qui nous ont précédés et qu’il nous sera possible d’avoir part à la récompense finale tout en ne restant pas entièrement consacrés à Dieu? Certainement pas! Hébreux 11 : 35-37 nous explique que certains des géants de la foi qui nous ont précédés furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance terrestre– souvenons-nous de l’exemple de nos trois jeunes Israélites – car, ils avaient en vue la résurrection avec Dieu. D’autres encore subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison, ils furent lapidés, sciés, torturés, tués par l’épée, ils étaient dénués de tout, persécutés et maltraités, mais ces géants de la foi ne possédaient pas une colonne vertébrale de chiffon et ne renoncèrent pas à la vérité en échange de quelques instants de « bonheur » terrestre. Ils ont tenu ferme dans la foi, ils restèrent dans la droiture, car ils avaient en vue le prix de la victoire finale que Dieu leur avait réservée, et rien ni personne ne put les faire se retourner en arrière, car, si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous?
Ne nous égarons pas dans de vaines croyances. Les commandements de Dieu sont là pour rester. La doctrine du Christ est là pour rester. Elle n’a pas à être modernisée, elle ne sera jamais désuète, car elle a été mise par écrit dans la Bible pour les hommes de tous les temps. Peu importe l’époque où nous vivons, nous sommes appelés à croire et à résister, avec une force qui ne vient pas nécessairement de nous, mais de notre Dieu. Toutefois, il est de notre devoir de prendre une fois pour toutes la décision de ne jamais courber le dos devant l’ennemi, mais de lui faire face avec l’autorité que nous donne le Christ ressuscité. C’est Lui notre colonne, le soutien de toute la structure de notre frêle temple mortel. Gloire à Dieu! Car lorsque le Christ habite en nous, nous sommes plus que vainqueurs! Ne nous laissons donc pas entraîner par les choses superficielles, et gardons les yeux fixés sur ce qui importe le plus : Jésus-Christ. Le véritable enfant de Dieu est mort au péché, et le désir qui est en lui, qui a priorité sur tout autre, est de ressembler toujours plus à son Sauveur, afin que, par lui, il puisse avoir accès au prix de la victoire finale remis à tous ceux qui seront restés fidèles dans le bon combat, dans une obéissance et une sainteté pleine et entière. Le Christ revient bientôt, et il rétribuera à chacun ce qui lui revient. Amen.
Seigneur Jésus, toi qui es notre Rocher ferme et inébranlable, nous te supplions, donne-nous cette audace, cette force de résister au mal, cette capacité d’aller à contre-courant pour te servir, même lorsque tout en nous nous dit que c’est fou. Mais il faut être fou aux yeux des hommes pour servir Dieu! Nous ne voulons pas de cette soi-disant sagesse humaine, nous voulons encore moins nous soumettre à ses préceptes. Jésus, nous savons que tu ne prends pas plaisir à ceux qui ont une colonne vertébrale de chiffon, c’est à dire à ceux qui mettent la main à la charrue et qui retournent en arrière, car ce sont tes propres paroles! Aussi nous soumettons-nous entièrement à toi, afin que tu sois en nous cette colonne rigide, inébranlable, qui ne fléchit pas devant le mal, mais qui ne se courbe que dans l’adoration de notre Père céleste. Seigneur Jésus, nous te remercions, car ta force dure à jamais. Nous savons que puisque tu as soutenu le courage de tes serviteurs avant nous, tu nous soutiendras également, pourvu que nous t’obéissions et que nous te restions fidèles jusqu’à la mort. Grâce à toi, nous serons capables, à l’exemple de Schadrac, Méschac et Abed-Nego, de tenir ferme dans la foi, et, malgré la menace de la fournaise ardente qui est devant nous, nous ne plierons pas devant l’ennemi, car nous te craignons toi seul, ô notre Dieu suprême. C’est toi seul que nous voulons, c’est toi seul que nous servons, et jamais nous ne voulons te décevoir en désobéissant à ta sainte volonté. Nous avons placé en toi notre confiance pleine et entière, et nous avons la certitude que nous ne serons jamais déçus, tant que nous resterons en communion avec toi, par ton Saint-Esprit qui nous a été accordé en Jésus-Christ, par qui nous te prions et te remercions, Amen.

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