vendredi 4 novembre 2011

Jésus ne me répond pas. Pourquoi?

Pourquoi Jésus ne m’entend-il pas? Pourquoi ne me répond-il pas quand je m’adresse à lui par la prière?
Premièrement, sommes-nous certain qu’Il ne nous a pas déjà répondu; seulement, ce n’était pas la réponse que nous attendions? Ceci nous mène alors à une autre question : Voulons-nous réellement qu’il nous réponde? Sinon, sommes-nous à son écoute? Après avoir prié, passons-nous immédiatement à autre chose sans nous soucier de ce que Dieu aurait à nous répondre?
Sommes-nous à marcher fidèlement dans les traces de Jésus? Sommes-nous certains d’être sur la bonne voie? Et pourquoi, à ce moment précis de notre vie, voulons-nous absolument une réponse de Dieu? Est-ce que notre désir de l’entendre et d’être en Sa présence est en nous à tous les jours? Et pourquoi est-ce seulement aujourd’hui que nous constatons que Dieu ne nous répond pas? Avant, nous n’avions pas besoin de son aide, alors, nous ne pouvions pas remarquer qu’Il ne nous répondait pas lorsque nous nous adressions à Lui?
Un exemple commun de nos jours parmi les gens qui sont déjà chrétiens :  tout va tellement bien dans la santé et les affaires. Ils en viennent à s’attacher à ces bénédictions plutôt qu’à Dieu. Tout va tellement bien, donc, qu’ils ne ressentent pas le besoin de chercher la face de Dieu tous les jours de leur vie. Mais dès qu’une embûche se dresse devant eux, ils se tournent vers Dieu et exigent de Lui une réponse immédiate à leurs problèmes.  
C’est à ce cas précis que nous nous attarderons, car il est très courant aujourd’hui.
Il importe que nous n’oubliions jamais que Dieu n’est pas notre serviteur. Toutefois, l’inverse est vrai. Nous sommes au service de notre Dieu. Nous adresser à Dieu seulement lorsque nous avons un besoin quelconque équivaut – pour nous, qui nous disons chrétiens - à nous moquer de Lui. La prière, c’est tous les jours. Faire connaître nos besoin à Dieu, c’est bien, mais nos besoins sont nombreux, et ils ne sont pas que matériels ou corporels. Nous devons le reconnaître. Nous devons avoir cet ardent désir de ne jamais nous éloigner de Sa présence, sans quoi, il nous serait facile de nous égarer dans de très mauvaises voies.
Nous n’allons pas en mer sur un bateau qui ne possède pas de gouvernail. Et le bateau, au beau milieu du trajet, en pleine mer, ne décide pas soudainement de se dissocier de son gouvernail, et de poursuivre seul sa route. Il n’irait pas loin. Il se ferait entraîner par le courant, dans une direction totalement opposée à celle où il devait aller. Et le risque deviendrait très élevé qu’à un certain moment, il frappe un récif et coule.
Dans notre relation avec notre Créateur, c’est la même chose. Nous ne devons jamais nous dissocier de Jésus. Jamais! Il est notre gouvernail! Il est le capitaine de notre petit navire personnel. Il doit être celui qui dirige nos pas, tous les jours de notre vie. Nous devons d’abord reconnaître cet état de fait à tous les jours. Pas seulement lorsqu’une urgence se produit. Car, nous ne pouvons pas, pendant un certain nombre de semaines, de mois ou d’années, ne pas nous soucier de ce que Dieu veut nous voir vivre, en ne vivant que pour notre propre plaisir, et, du jour au lendemain, nous tourner vers Lui et penser qu’Il nous répondra immédiatement. Pourquoi devrait-Il se presser? Nous, étions-nous prompts à répondre à ses appels? Avons-nous toujours obéi à sa Parole? Si la réponse est non, alors la réponse est là. 

Il est dit dans Psaumes 66:18 : "Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé."
Nous n’avons pas de réponse de Dieu parce que nous ne voulons pas vraiment qu’Il nous réponde. Si nous le voudrions vraiment, alors, de tout notre cœur et de toute notre âme, nous marcherions dans les traces que Jésus nous a laissées. Nous mettrions en pratique ses enseignements, nous les garderions dans notre cœur, et nous serions fidèles et obéissants tous les jours de notre vie, jusqu’à ce que notre Père Céleste reprenne le souffle de vie qu’Il a placé en nous. Pas pendant un mois, un an ou dix ans. C’est tous les jours, que nous devons vivre comme Jésus a vécu. 1 Jean 2 : 6 nous enseigne cela, en disant que nous devons marcher comme Christ a marché. Nous devons garder ses commandements, ils doivent être notre code de vie. Avec l’aide du Saint-Esprit, il ne nous est pas impossible de vivre dans une telle obéissance. Ce sera tout naturel! En vivant comme Il a vécu, nous aurons accepté une fois pour toute que notre nature humaine, qui est si faible, périsse avec lui sur la croix.
Acceptons le sacrifice du Christ, oui, mais avec tout ce que cela implique. 2 Timothée 3 : 12 nous enseigne d’ailleurs que tous ceux qui voudront vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés! Sachons bien que nous ne serons pas persécutés que par des hommes. L’ennemi s’élèvera contre nous de toutes ses forces. Envers et contre tout, soyons zélés pour servir Dieu! Reconnaissons notre état de faiblesse, aussi, prions tous les jours, prenons plaisir à rechercher la face de Dieu, à tout moment de la journée ou de la nuit.
Alors, Jésus répondra! Il se montrera! Il éclaircira tout ce que nous ne comprenons pas. Il nous répondra, parce qu’Il nous aura entendu. Il peut nous entendre seulement si d’abord nous, nous entendons ses appels et y répondons par l’affirmative. Celui qui allait devenir le grand prophète Samuel a d’abord commencé à écouter Dieu en Lui disant ces simples paroles, que nous lisons dans 1 Samuel 3 : 10 : Parle, car ton serviteur écoute.
Avant de prophétiser de la part de Dieu, il a du accepter, il a du renoncer à lui-même, il a du faire ce pas décisif qui allait ouvrir la porte de son cœur à la parole de l’Éternel. Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute.
Nous devons être à son écoute tous les jours, parce que tout ce que demande Jésus, c’est justement de nous parler. Il connaît nos besoins, car Il est Dieu. Il est venu sur la terre dans un corps d’homme, il a souffert pour nous, il a été martyrisé à cause de nos péchés. Et malgré nos égarements, il veut tellement être en communion avec nous qu’il nous appelle ses frères. C’est ce qu’il dira un jour, alors qu’il enseignait, que, ses frères, ce sont ceux qui écoutent sa parole, et qui la mettent en pratique. (Luc 8 : 21 ) Lisons donc notre Bible! Si les Saintes Écritures ne nous parlent pas, alors, même si aujourd’hui Jésus était sur la terre en personne, il ne pourrait rien faire pour nous!
                  L’exemple des disciples sur le chemin d’Emmaüs

Jésus veut marcher à nos côtés, tous les jours de notre vie, comme jadis, il marcha avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs. Comme nous, ils ne comprenaient pas tout. À un certain moment, ils posèrent une question à Jésus, et il leur répondit : Ô hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes!
Pour une réponse, c’en était toute une! Mais peu importe qu’elle leur soit agréable à entendre ou non, ils étaient prêts à l’écouter, car ils désiraient ardemment le connaître, pour mieux le servir!
Ensuite, en commençant par Moïse et tous les prophètes, Jésus leur expliqua tout ce qui avait été écrit dans les Écritures le concernant. Sachons que Jésus nous parle encore aujourd’hui. Nous ne le répèterons jamais assez, ouvrons notre Bible! Allons relire les écrits de Moïse et des prophètes. Nous constateront qu’ils prophétisèrent, des centaines d’années à l’avance, ce que Jésus allait vivre. Son enseignement, sa doctrine se trouve dans le Nouveau Testament, et si nous lui obéissons et la mettons en pratique, il vivra très certainement en nous, notre intelligence sera éclairée par le Saint-Esprit, que Dieu accorde à ceux qui s’en remettent entièrement à Lui, sans retourner en arrière.
Lorsque les disciples sur le chemin d’Emmaüs arrivèrent près du village où ils devaient se rendre, Jésus paru vouloir aller plus loin, mais ils le pressèrent de rester, car, disaient-ils, le soir approche, et le jour est sur son déclin. Et le texte nous dit que Jésus entra, et resta avec eux. Gloire à Dieu! Jésus resta avec eux, car, ils le pressèrent de rester. Les disciples durent le retenir, car ils reconnurent qu’ils avaient besoin de Lui. Ils étaient bien lorsque Jésus était avec eux. Il sera écrit plus tard dans l’Apocalypse 3 : 20 : J’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui, avec moi. Jésus entra donc avec les disciples dans la maison, il prit le pain, rendit grâce à Dieu, le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. Ils se dirent : Notre cœur ne brulait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?
Et nous, est-ce que nous nous accrochons à Jésus? Considérons-nous comme étant essentiel d’être en sa présence ? Brûlons de la soif de comprendre et de mettre en pratique les saintes Écritures. Que notre zèle ne s’éteigne point. Jésus, qui est fidèle, rompra le pain pour nous, et nous accordera l’honneur de partager un repas avec nous, à l’exemple de ce qu’il faisait lorsqu’il était avec ses disciples. À l’époque, il rompait le pain matériel, mais aujourd’hui, il veut rompre le pain spirituel. Il veut nous accorder pleinement le don de l’Esprit de Dieu, car, comme le déclare l’Écriture : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu.  Gloire à Jésus! Le Saint-Esprit accorde aux enfants de Dieu ce que le Père a pour eux, par Jésus-Christ ressuscité, lui qui est le seul intermédiaire entre le Père et les hommes.
Jésus nous dit que celui qui l’a vu a aussi vu le Père. Il n’est pas question ici de le voir avec nos yeux corporels, mais bien spirituels. Car l’enseignement de Christ venait directement du Père, de qui viennent tous les bienfaits dont nous avons ardemment besoin. Venons donc à Jésus, brûlons du désir de le servir, et Il fera route avec nous, comme il le fit avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs. La réponse est là, tellement près, et elle se trouve dans la Bible. Elle se trouve en Jésus-Christ, le serpent d’airain élevé entre ciel et terre. C’est vers lui que nous nous tournons lorsque nous reconnaissons notre état de faiblesse, et la vérité de sa parole nous affranchit. Il nous accorde de réellement naître de nouveau, afin que nous puissions ressusciter avec  lui et d’être un jour dans sa glorieuse présence en compagnie de tous les saints à chanter sa gloire pour l’éternité. Amen.

Oui, Jésus nous parle. Beaucoup plus que nous pouvons le penser. Il voudrait faire plus encore! Ouvrons notre Bible! Obéissons et mettons en pratique ses enseignements. Remarquons la manière dont ont vécu les serviteurs de Dieu avant nous. Ils n’ont pas vécu pour plaire à leur corps de chair, mais pour plaire à Dieu, car, ils vivaient à l’image du Christ, qui a sacrifié sa propre vie au profit des hommes et du Royaume de Dieu. Obéissons et soyons fidèles, et il nous répondra. Il nous bénira. Nous pourrons enfin dire, et ces mots ne seront pas que des paroles vaines : Parle, Seigneur, car ton  serviteur écoute.
Le feu qui s’allumera ensuite en nous, personne ne pourra l’éteindre, car rien ni personne ne pourra arracher de Sa main celui qui reste sous  la protection de Dieu.
Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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