samedi 1 septembre 2012

Faim et soif de la Parole de Dieu



Psaumes 107 : 1-9  Louez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi, et qu’il a rassemblés de tous les pays, de l’orient et de l’occident, du nord et de la mer! Ils erraient dans le désert, ils marchaient dans la solitude, sans trouver une ville où ils pussent habiter. Ils souffraient de la faim et de la soif; leur âme était languissante. Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses; Il les conduisit par le droit chemin, pour qu’ils arrivassent dans une ville habitable. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! Car Il a satisfait l’âme altérée, Il a comblé de biens l’âme affamée.
Oui, soyons reconnaissants envers notre Dieu pour ses bontés, car alors que nous étions sans espoir, Il nous a délivrés de la tempête, Il nous a délivrés de la main de l’ennemi. Nous savons bien que notre passage sur la terre est éphémère, mais ô combien sommes-nous reconnaissants envers le bon Berger, notre Seigneur Jésus-Christ, car Il a renouvelé notre espérance. Nous avons gémi et crié, et Il a entendu notre voix, et alors que nous étions égarés, Il nous a ramenés au bercail. Gloire à Dieu! Nous nous souvenons de ce jour glorieux où il s’est fait connaître à nous; quelle joie de se savoir aimé d’un si grand Dieu!

Ce que je veux, Seigneur Jésus-Christ, c’est que mes lèvres proclament ta gloire et ta louange, et que mon cœur soit avide de ton amour et de ta puissance, que mon intelligence soit recouverte et transformée par ta puissante Parole, qui est la santé pour l’âme. Seigneur,  que ma conscience soit lavée dans ton précieux sang! Car j’étais comme une brebis perdue, malade, et j’étais à l’agonie. J’étais sans espoir, sans force pour revenir au bercail. J’étais constamment rabattu au sol. Le soleil se couchait bien sur les jours, mais je demeurais dans le silence de mon âme. J’étais si abattu que mes os commençaient à se consumer sous la solitude qui commençait à poindre en moi; quel désespoir! La mort au cœur, l’âme en souffrance, je me débattais sans espoir. Je soupirais près du torrent, mais j’étais devenu trop faible pour m’y rendre et m’y désaltérer. Je regardais de loin, je voyais seulement le soleil se coucher sur les jours, et jamais je ne sentais sur moi le réconfort de sa chaleur. Je regardais près de moi, je voyais l’aurore sortir à l’horizon, et pourtant je restais sans espoir.

Je regardai alors bien au-delà des nuages, et j’y ai vu une espérance nouvelle, et cette espérance est le salut que Dieu avait préparé pour moi. Ce salut est l’œuvre de Jésus, l’œuvre qu’Il a faite pour moi est une bénédiction éternelle!   Au cours de mon éphémère voyage, j’ai vu la tempête, elle tournait et grondait, mais avant qu’elle ne cause ma perte, Jésus, qui me regardait de loin, me saisit par la main, et Il eut pitié de moi. J’aurais complètement perdu la raison s’Il ne m’avait pas vu juste à temps. Il m’a délivré du cône immense qui voulait m’envelopper, qui menaçait de m’emmener loin de la présence de Dieu. Gloire à Jésus! Tu m’as vu, et Tu as eu pitié de moi! Aujourd’hui, je ressens déjà cette joie nouvelle m’envahir; c’est la foi, l’espérance, l’amour, la justice et la fidélité qui entrent en moi par la puissance du Saint-Esprit.

Je veux maintenant toujours plus connaître mon Maître, mon Berger. Il m’a appelé, et Il m’appelle encore aujourd’hui. Je lui dis : Oui, Seigneur, me voici, je viens, car à nouveau, j’entends ta voix, et je réponds à tes appels. Ce que je veux, Seigneur, c’est de toujours respirer que pour te rendre gloire, que chaque battement de mon cœur soit une louange en l’honneur de ton nom. Ma bouche exprime un chant de reconnaissance pour tant de bénédictions. Je te remercie mon Dieu, je te remercie Jésus car je peux voir et comprendre ton ascension jusqu’au plus haut des cieux. Lorsque tu as été élevé dans la gloire, tu ne m’as pourtant pas dépourvu de biens, mais tu m’as laissé une puissante lumière, cette Parole qui a pénétré jusqu’à la moelle de mes os, et elle a réchauffé mon cœur, qui était pourtant refroidi par l’indifférence.

Aujourd’hui, je peux regarder vers la montagne d’où me vient le secours, et m’écrier avec tous les saints : Que le nom de Jésus soit béni, au siècle des siècles, Amen!

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