vendredi 21 septembre 2012

La maîtrise de soi



On la voit, on sait où elle est, mais ce qui est le plus difficile, c’est de la saisir. Ça ne nous intéresse pas vraiment de la saisir. Ce n’est pas plaisant pour notre nature humaine. Mais sans maîtrise de soi, il n’y a rien. Sans maîtrise de soi, nous sommes libres à toutes espèces de mal. La maîtrise de soi, c’est la clé de la porte, et si je refuse de saisir cette clé, la porte ne pourra jamais être ouverte devant le Seigneur Jésus-Christ. Et elle ne s’ouvrira jamais d’elle-même! Ouvrir la porte à Christ, c’est accepter de vivre la volonté de Dieu, et non plus la nôtre. Mais comment pourrions-nous vivre la volonté d’un autre, sans maîtrise de soi? L’apôtre Paul dira aux Galates que les désirs de notre chair sont totalement opposés à ceux de l’Esprit de Dieu, de sorte que si nous sommes enfants de Dieu, nous ne pouvons plus faire ce que nous voulons, comme nous le faisions avant d’accepter Christ. Et, nous ne pouvons pas marcher avec Christ par obligation, alors nous devons absolument trouver cette maîtrise de soi. Car Dieu nous laisse libre, libre de nous maîtriser ou pas. Avec la maîtrise de soi, je pourrai acquérir et conserver le zèle pour vivre selon la volonté de Dieu. Les prophètes et les apôtres nous ont montré ce que c’est, la maîtrise de soi. Ils étaient prêts à sacrifier leur vie pour Dieu. Nous l’avons vu précédemment, sans maîtrise de soi, nous n’avons rien. Et si nous avions acquis quelques richesses spirituelles, nous allons les perdre si nous cessons de nous maîtriser. L’apôtre Paul dira en Philippiens 4 : 12 : "Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette." Il en faut, de la maîtrise de soi, pour vivre dans un tel contentement! Il dira ensuite au verset 13 : "Je puis tout par celui qui me fortifie." Cela prouve que nous ne nous maîtrisons pas pour nous transformer nous-mêmes. Non, mais plutôt pour que Christ nous transforme!

Quelques pensées sur la maîtrise de soi.

La maîtrise de soi, c’est une obligation que l’on s’impose. Exemple : À partir d’aujourd’hui, je fais le bien que je dois faire, et je ne fais pas le mal que la Bible m’interdit de faire. Et oui, jour après jour, je vais lire ma Bible, je vais m’approcher de Dieu, par Jésus-Christ, dans la prière, aussi souvent qu’il me sera possible de le faire. Ceci est une sévère discipline que nous nous imposons, un engagement sérieux que l’on met en pratique tous les jours qu’il nous sera donné de respirer.

La maîtrise de soi, c’est le fondement d’une bonne conduite. Et la maîtrise de soi qui avance en âge produit des fruits pour autrui. Mais celui qui ne possède pas la maîtrise de soi est libre à tous les caprices du vent et des changements de température. Il se soumettra facilement au monde, parce que ce que le monde aura à lui proposer sera plus facile à accepter- pour sa nature humaine - que de renoncer à lui-même pour servir Christ! Comprenons que la maîtrise de soi, c’est le renoncement à ce que l’on peut toucher et voir. Car nous marchons par la foi, et non par la vue, dira l’Apôtre Paul en 2 Corinthiens 5 : 7.

La maîtrise de soi, c’est la perte de ses propres désirs, et le contrôle total de ses pensées. Lors de son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus nous montrera toute l’importance de maîtriser nos pensées, car les mauvaises pensées sont déjà péché devant Dieu. Souvenons-nous de ce que le Seigneur disait, à savoir que l’homme qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur! Quelle importance de la maîtrise de soi, donc, afin de couper ces mauvaises pensées à la racine, avant qu’elles ne nous conduisent à pécher devant la face du Seigneur!

La maîtrise de soi, c’est également d’ouvrir ses yeux sur le monde. Voyons ceux qui ont fait, et qui font le bien, et imitons-les! Voyons également ceux qui font le mal, et rejetons leurs actions!

La maîtrise de soi, c’est de fermer les yeux sur sa propre personne. C’est, en somme, un déficit sur sa propre vie, car elle guide sur un seul et unique objectif à poursuivre : Jésus-Christ.  Mais ceux et celles qui ne la possèdent pas ont la vue si courte; ils se dérobent facilement à tout engagement d’une vie juste. Ils sont à la poursuite de la tempête, ils la dépassent, ils s’essoufflent. Ils ne seront pas épargnés par l’orage.

La maîtrise de soi poussera l’homme à chercher l’abondance d’une joie collective. Comprenons ici; le véritable enfant de Dieu désire ardemment qu’un plus grand nombre soit sauvé, et il se réjouit avec les anges de Dieu lorsque des âmes sont délivrées des griffes de l’enfer.

La maîtrise de soi n’est pas une fable, mais bien un don de Dieu, qui fait bénéficier même ceux qui ne le cherchent pas. Surpris de voir son évolution, ils la regardent agir, ils voient en elle une joie et une paix, celle que Christ donne aux siens. Une connaissance grandissante ouvrira leurs yeux, et beaucoup verront la complaisance, et ils se mettront à sa poursuite. Car la maîtrise de soi est un mariage à la Volonté à qui elle est destinée, c’est-à-dire à la volonté de Dieu. Complaisance, disions-nous? Certainement! Car ceux et celles qui maîtrisent leur chair, - avec l’aide de Christ - sont totalement disposés à se conformer à la volonté de leur Père Céleste, au contraire de ceux qui, refusant de se maîtriser, se placent eux-mêmes, de façon réfléchie, sous l’esclavage de l’ignorance et du péché. Ils sont alors vulnérables à la dictature et à la torture que leur fera subir le diable. Sachons-le, l’ennemi ne bénira jamais ceux qui se placent sous sa dictature, car sa seule récompense sera de leur offrir l’enfer éternel…

La maîtrise de soi est un gage d’une intelligence libre et réfléchie. Elle fait la distinction claire et nette d’une voie tracée devant elle, et cette voie devient un objectif. Ton bonheur et ta satisfaction, c’est la joie et le bien-être de l’autre. Un des plus grands commandements de Dieu n’est-il pas d’aimer son prochain comme soi-même?

Nous pourrions continuer, mais essayons plutôt de mettre en pratique ce que nous venons d’étudier. Ne soyons pas déshérités de la Vie Éternelle.  Efforçons-nous de comprendre jusqu’où la maîtrise de soi conduit; à ce verset 17 de Philippiens 2, où l’apôtre Paul dira : "Peut-être mon sang va-t-il être versé, comme une offrande ajoutée au sacrifice que votre foi présente à Dieu. Si tel doit être le cas, j’en suis heureux et vous associe tous à ma joie."

Demandons à Dieu et à Jésus-Christ d’ouvrir nos intelligences, d’ouvrir nos cœurs endurcis à la Sagesse qui nous est présentée par Dieu, Amen.

1 commentaire:

  1. je bénis le Seigneur pour cet enseignement fort qui enracine ma foi et ma force

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