samedi 15 septembre 2012

Le vin nouveau et les vieilles outres



Matthieu 9 : 16-17 "Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire. On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent."

L’homme doit accepter que Christ fasse le ménage en lui. Son ancienne manière de vivre, de penser, les péchés dans lequel il aimait se vautrer, tout ça doit disparaître avant que Christ ne puisse venir s’installer en lui. L’apôtre Paul dira en 1 Corinthiens 10 : 21 que nous ne pouvons pas boire à la fois à la coupe du Seigneur et à celle des esprits mauvais. Car l’homme ne peut pas à la fois marcher avec Christ, et avec le diable et ses convoitises. Jésus sera clair à ce sujet en Matthieu 6 : 24 "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre." Le véritable chrétien est celui qui méprise le péché, et qui marche comme Jésus a marché.

Jésus est la première outre. C’est aussi lui le vin nouveau, le vin des noces de Cana, en Jean 2 : 1-11. Certaines personnes diront que ce miracle accompli par Jésus donne le droit aux chrétiens de boire des boissons enivrantes, mais ce qu’à accompli Jésus ici n’a rien à voir avec cela. Ce miracle a une importante signification spirituelle. Lisons simplement en Jean 2 : 10, lorsque l’ordonnateur de la fête, ayant appelé l’époux, lui dit : "Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent."

Le bon vin représente la nouvelle alliance de Dieu avec les hommes, par Jésus-Christ. Le moins bon vin représente l’ancienne alliance, la loi de Moïse, qui ne pouvait pas sauver. Jésus n’est pas venu abolir la loi de Moïse, mais l’accomplir et la compléter. Car la loi de Moïse annonçait aux Israélites qu’un Sauveur allait venir, et elle les invitait à croire à Lui, mais la loi elle-même ne pouvait pas sauver. Au désert, le serpent d’airain élevé entre ciel et terre invitait les Hébreux à se départir de leur ancienne manière de vivre et à se tourner vers celui qui viendrait, plus tard, être cloué sur la croix, afin de faire périr avec lui, une fois pour toutes, cette matière et cette nature pécheresse dont nous sommes faits, nous, les humains. C’est ainsi que Jésus est venu apporter la nouvelle alliance de Dieu avec les hommes.

Jésus, Dieu fait homme, est le passage parfait entre l’ancienne et la nouvelle alliance. Il est venu nous apporter ce qu’il y a de plus nouveau et de meilleur. C’est pourquoi nous devons accepter de nous départir de notre ancienne manière de vivre, nous devons accepter que notre vieille outre soit brisée par le Christ. Ô brise-nous, Seigneur! Brise-nous, et fais de nous des outres nouvelles, des outres dans lesquelles tu pourras déposer le vin nouveau de ta Parole!

Car comment pourrions-nous continuer de vivre selon les manières du monde, tout en possédant un si précieux héritage? Cela est impossible! Jacques 4 : 4 dira d’ailleurs que celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Être ami du monde, c’est de vivre sa vie à sa façon, sans se soucier de ce que Dieu en pense. De nos jours, nous entendons souvent cette phrase : "Mon pauvre ami, tu n’as qu’une vie à vivre, vie la donc pleinement!" Certes, il est vrai que nous n’avons qu’une vie à vivre, mais est-ce bien de la vivre pleinement que de ne pas se soucier de Dieu, qui nous prête cette vie? Si nous tenons à vivre comme il nous plaît, en tout point, alors, nous demeurons de vieilles outres sales, et il nous est impossible d’accueillir en nous le vin nouveau de la grâce de Dieu.  

Le vieil habit, la vieille outre. Nous pourrions les appeler "ancienne manière de vivre", et nature humaine. Ils sont incompatibles avec ce que Dieu veut nous voir vivre. "Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire." La déchirure est inévitable entre Dieu et les hommes qui ont accepté Jésus, mais qui n’ont pas accepté de marcher dans les traces qu’Il nous a laissées. À l’église de Laodicée, où les gens étaient soi-disant chrétiens, mais ne vivaient que pour satisfaire leurs propres convoitises, il sera dit, en Apocalypse 3 : 15-16 : "Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche." Et en 2 Pierre 2 : 21-22, nous lisons : "Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier."

Mais Dieu ne retourne pas à ce qu’il a vomi. Quel terrible sort attend ceux qui seront vomis de la bouche de Dieu! Il vaut mieux ne pas attendre ce moment. Il vaut mieux accepter que Jésus fasse le ménage en nous, comme il l’a fait dans le temple à Jérusalem. Oui, acceptons maintenant d’être complètement nettoyés et régénérés par le précieux sang du Christ, afin d’être une maison où il plaît à Dieu d’y vivre. Ne nous nourrissons plus des choses malsaines du monde. Souvenons-nous : nous ne pouvons pas à la fois boire à la coupe du Seigneur et à celle des démons. Acceptons avec reconnaissance le pain nouveau qu’est Jésus. Le pain descendu du ciel, dont Il fait mention en Jean 6 : 51. Buvons le vin nouveau, et nourrissons-nous du pain nouveau, qui sont l’alliance nouvelle de Dieu avec les hommes. Oui, mangeons le pain du Seigneur, et buvons à sa coupe, dans un abandon total à Dieu. La nouvelle outre que nous devenons après avoir réellement accepté Christ, c’est Dieu qui l’a moulée à sa façon. Comme l’argile dans les mains du potier, nous sommes dans les mains de notre Seigneur, complètement abandonnés à Lui, comme Christ l’a fait, lorsqu’il s’adressait au Père, au jardin de Gethsémané.   

Seigneur Jésus-Christ, je viens vers toi, aujourd’hui, le cœur brûlant d’espérance dans ta miséricorde pour la race humaine. Grand Dieu, Tu as envoyé ton Fils unique périr sur la croix, afin de me donner la vie. Je ne veux pas que cela soit inutile pour moi. Seigneur Jésus, c’est pourquoi je me remets entre tes mains, car je veux être sous ta protection, comme un poussin sous les ailes de la mère poule. L’adversité est grande, car l’ennemi rôde jour et nuit à la recherche de faibles et désespérés. Mais je suis faible, Jésus! Faible et fou, perdu sans ta sagesse pour me guider parmi les imprécations de cette vie présente, et mon âme soupire après toi! Je te supplie, Jésus, apprends-moi à rejeter mon ancienne manière de vivre, une fois pour toutes. Je ne veux plus regarder en arrière, mais je veux foncer résolument vers l’avant. Le passé est le passé, ce qui est fait est fait, tout cela est écrit dans mon petit livre. Mais toi seul, Jésus, toi seul peut faire qu’à partir de maintenant, ce qui sera écrit dans mon petit livre sera conforme avec ta nouvelle alliance, c’est à dire avec ce qui est écrit dans le grand livre de la Vie, la Parole de Dieu. À partir de maintenant, Jésus, en tant qu’outre neuve, et malgré que je ne mérite rien, je veux accueillir en moi l’eau de la source de vie, cette eau du Saint-Esprit qui coule en tous ceux qui croient en la puissance de cette eau, que tu es venu nous apporter au prix de ton sang, et au détriment de ton propre corps de chair. Oui, comme tu as marché, Jésus, avec ton aide, je marcherai également, car je sais que celui qui proclame être enfant de Dieu doit vivre comme Tu as vécu, afin de revêtir les vêtements blancs de la justification, de la grâce et de la sanctification. Que la gloire soit rendue à Dieu pour tous ses bienfaits, merci Père, merci Jésus, merci Saint-Esprit, Amen.

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