jeudi 20 octobre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 5e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans son amour

Il est écrit en 1 Jean 3:16 au sujet de Jésus-Christ: "Nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous...". La mort de Jésus sur la croix de Golgotha est la prédication de l'amour de Dieu, éternel, immuable et insondable, à un monde perdu, donc à chaque individu! Le don du sang de Christ est la preuve de l'amour divin à l'égard de ceux qui sont chargés de leurs péchés et éloignés de Lui: "Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous"(Romains 5:8).

Jésus, Fils de Dieu, était le seul à pouvoir mourir pour les péchés des hommes; et il passa par là. Il fit cette oeuvre pour vous aussi! C'est en vain que dans les religions des hommes, nous cherchons quelque chose de semblable. Dans Son être profond, Dieu est amour. Cet amour est inséparable de Sa nature. Il était là en même temps que Dieu, qui n'a ni commencement ni fin. Quelqu'un a prononcé cette formule: "Dieu est ce qu'Il est, en raison, avant tout, de Son amour." Et Friedrich Bodelschwingh a affirmé: "Il n'existe, sur la terre, aucun être humain qui ne soit pas aimé de Dieu." L'Éternel Lui-même a déclaré: "Je t'aime d'un amour éternel" (Jérémie 31:3). Ainsi donc, il n'y a ici-bas aucun individu qui ne soit pas l'objet de l'amour divin. Dieu aime tous les hommes, sans exception. Jamais Il n'aura plus d'amour pour l'un, et moins pour tel autre. Augustin l'a exprimé en ces termes: "Dieu aime chacun d'entre nous comme si, à part cet être, il n'existait personne à qui Il pût offrir Son amour." Nul ne pourra se tenir devant Dieu et affirmer qu'il n'était pas aimé de Lui. Je suis pleinement persuadé de cette chose: quand les perdus paraîtront devant le grand trône blanc et verront l'Agneau de Dieu, ils seront effrayés par la pensée qu'ils ont repoussé l'amour divin manifesté en Jésus. Même s'il n'y avait eu qu'un seul pécheur sur la terre, Dieu, dans Son amour infini, aurait agi, pour le salut de cet homme, de la même manière qu'Il l'a fait en Jésus-Christ pour le monde entier.

C'est cette pensée que le Seigneur Jésus a voulu clairement exprimer par la parabole de la brebis perdue: "Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix=neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance"(Luc 15:4-7).

Martin Luther, dans son langage percutant, a décrit l'ajour de Dieu par ces mots: "L'amour de Dieu est un four incandescent plein d'un amour qui descend du ciel jusqu'à la terre."

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

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