dimanche 17 juillet 2022

Bien terminer la course

Asa invoqua l'Éternel, son Dieu(...) (2 Chroniques 14:11).

Asa se fortifia et fit disparaître les abominations de tout le pays de Juda (2 Chroniques 15:8).

Asa sortit de l'argent et de l'or des trésors de la maison de l'Éternel(...), et il envoya des messagers vers Ben-Hadad, roi de Syrie (2 Chroniques 16:2).
(...)Même pendant sa maladie, il (Asa) ne chercha pas l'Éternel, mais il consulta les médecins (2 Chroniques 16:12). 

Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ (Philippiens 3:13-14).

Nous avons ici deux exemples de personnes dont la fin de vie est radicalement différente. Asa est un roi qui a fait ce qui était juste une grande partie de sa vie. Lorsque Zérach l'Éthiopien est sorti contre lui avec une armée d'un million d'hommes, il est dit qu'Asa "invoqua l'Éternel, son Dieu". Lorsque Azaria, fils d'Obed, alla vers lui de la part de Dieu pour l'exhorter et le fortifier, il est dit qu'Asa "se fortifia et fit disparaître les abominations de tout le pays de Juda. Que s'est-il donc passé dans la vie d'Asa pour qu'au chapitre 16, nous le voyions sortir l'argent et l'or de la maison de l'Éternel pour l'envoyer dans les mains d'un impie? Pourquoi ne s'est-il pas encore tourné vers l'Éternel, comme lorsque Zérach est sorti contre Juda? La fin d'une chose ne devrait-elle pas être meilleure que le commencement? 

Alors que nous avons expérimenté la présence de Dieu au commencement de notre marche avec Lui, que nous avons vu a main faire des choses que Lui seul pouvait faire, comment pourrions-nous faire comme Asa et nous tourner vers les efforts humains pour obtenir des résultats dans notre vie? Le texte en 2 Chroniques 16 nous montre que les actions infidèles d'Asa ont portées leurs fruits, mais qu'elles déplurent fortement à Dieu. Parce que nous ne pouvons pas prétendre avoir la foi en Dieu tout en plaçant notre confiance en nous-même ou dans les hommes. C'est une insulte pour Lui, et cela démontre un manque de foi flagrant. Les actions d'Asa étaient une image de l'infidélité de son cœur. Nos actions démontrent la relation réelle que nous avons avec Dieu.  

À l'inverse, nous avons l'exemple de l'apôtre Paul qui gardera les yeux fixés sur Dieu tous les jours de sa vie après sa conversion. Il n'a jamais oublié d'où il avait été tiré par la grâce de Dieu. Raison pour laquelle il pourra dire en 2 Timothée 4:7: "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi". Parce que la fin d'une chose doit être meilleure que son commencement. 

Nous devons suivre l'exemple de gens qui ont été fidèles à Dieu jusqu'à la mort. Paul vivait dans une dépendance absolue envers son Sauveur, et ce qu'il disait n'était pas que paroles en l'air, il le vivait réellement. S'il n'a jamais oublié d'où il a été tiré, lui qui est allé jusqu'à approuver le meurtre d'Étienne (Actes 8:1), mais il n'a jamais laissé l'ennemi l'accuser non plus. Il a reçu de nombreuses et grandes révélations divines, mais il ne s'est jamais attaché à cela, car, dit-il, "oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but". Son contentement n'était pas dans les choses qu'il avait accomplies ou reçues de Dieu, mais en Dieu seul! 

Ayons cette même mentalité qui était en l'apôtre Paul: tant que nous sommes dans la course, c'est-à-dire dans ce corps de chair, comprenons et acceptons que nous ne l'avons pas encore complétée. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire comme Asa. Nous ne savons pas exactement quelle a été la fin de sa vie, s'il s'est ou non repenti sur son lit de mort, nous pouvons espérer que oui. Nous ne connaissons ni le jour, ni l'heure de notre mort, ni si nous aurons l'occasion de nous repentir avant qu'elle ne vienne terminer notre course. Assurons-nous de demeurer constamment dans la présence de Dieu. 

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu (Romains 8:13). Tous les vrais chrétiens n'y échappent pas; c'est la même règle de course pour tous: la chair et ses désirs, c'est la mort. Mais Jésus et l'Esprit de Dieu qui doit nous diriger, c'est la grâce abondante ici-bas et la vie dans la gloire éternelle. 

C'est encore l'apôtre Paul qui dira en Romains 8:29 que Dieu a prédestiné ceux qu'Il a appelé à être semblables à l'image de son Fils Jésus-Christ. Cette course qui est la nôtre, c'est le bon combat de la foi. C'est cet appel que nous avons de refléter la gloire de Dieu dans notre vie, à répandre la bonne odeur de Christ parmi ceux qui sont sauvés et ceux qui périssent (2 Corinthiens 2:15), en toutes circonstances. Si nous disons que nous avons le ciel pour but ultime, alors agissons en conséquence; gardons les yeux fixés sur Celui qui peut et qui veut nous y conduire; notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (Romains 6:23). Comme le coureur qui court dans le stade ne s'arrête pas en plein milieu de l course, ne nous arrêtons pas et persévérons dans les voies du Seigneur, que Ses désirs soient nos désirs, et Ses pensées nos pensées. Laissons-nous transformer et diriger par le Saint-Esprit, dans une obéissance absolue à la volonté de Dieu, afin qu'il puisse être dit de nous après notre mort: cette personne fit ce qui est agréable à l'Éternel jusqu'à sa mort.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire