Il est une phrase dans certains cantiques que nous chantons
qui dit : « je n’ai pas peur. » Tout est compris dans cette
phrase.
Je n’ai peur de rien ; ni de la maladie, ni de la souffrance,
ni de l’enfer, ni du péché, ni de la mort, ni même du diable! Si je crains l’une
de ces choses, je dois me poser la question; est-ce que j’ai la foi en
Jésus-Christ? Parce que rien ne peut venir contre moi, lorsque Jésus est avec
moi. Même si je suis serais atteint d’une maladie grave, elle n’aurait aucun
pouvoir sur moi, je ne la redouterais pas du tout. Ou alors, ce serait un
mensonge de chanter « je n’ai pas peur ». 1 Jean 4 : 18 nous dit
que la crainte suppose un châtiment, car celui qui craint n’est pas parfait
dans l’amour. Alors examinons notre conduite, honnêtement, en ne nous mentant
pas à nous-mêmes. Tous les menteurs sont des hypocrites, alors, ne cherchons
pas la sécurité derrière des mensonges! Examinons-nous nous mêmes, à la lumière
de la Parole, et reconnaissons véritablement notre conduite. Si je reconnais que
j’ai peur de quelque chose, Dieu ne peut rien faire pour moi, car je ne Lui
fait pas confiance. Mais si je me laisse saisir par Lui, et que je mets sa
Parole en pratique, avec une confiance pleine et entière, Il fera de moi ce qu’Il
voudra. Je ne ferai plus ce que je voudrai, mais Dieu veillera sur moi, afin
que ma foi s’affermisse. Il va la protéger, car si je n’ai peur de rien, c’est
que je fais confiance à Dieu en toutes choses; la volonté de Dieu s’accomplira,
rien de plus, rien de moins. C’est cela que je veux; vivre sa sainte volonté.
Mais si une crainte autre que la crainte de Dieu parvient à s’installer en moi,
je mets un frein à sa volonté, parce que je manque de foi. Mes impossibles ne
sont pas des impossibles pour Dieu! La peur et la crainte ne viennent donc pas
de Dieu! C’est une foi convaincue, convaincante que Dieu exige!
En Actes 28 : 3, nous lisons que l’apôtre Paul se fit
mordre par une vipère, et pourtant, il n’en est pas mort! Jésus avait déjà dit en
Marc 16 : 18 que ceux qui lui appartiennent saisiront les serpents, ou
que, s’il leur arrivait de boire quelque breuvage mortel, il ne leur sera fait
aucun mal! Certains ont tordu le sens de ce que Jésus voulait dire, mais le
fait demeure que l’apôtre Paul continua de vivre, après avoir été mordu par la
vipère. S’il avait eu peur, à cause du doute, le venin mortel l’aurait emporté.
Or, la volonté de Dieu, c’est que nous le laissions libre d’agir à sa guise en
nous. Faisons-lui pleinement confiance, et même si nous ne comprenons pas
toujours ce qui nous arrive, souvenons-nous toujours qu’Il veut notre bien. Il
ne permettra jamais que nous nous découragions, que nous manquions de force ni
de zèle, mais il nous donnera plutôt de toujours rechercher de plus en plus sa
volonté, en dépit de ce qui nous afflige.
Dieu, qui a tous les pouvoirs sur ce grand Univers, sur tous
les espaces, visibles et invisibles, l’immensité de sa création est même
incompréhensible pour nous, inconcevable même, mais pourtant vraie. Comment ce grand
Dieu ne pourrait-il pas prendre soin d’un minime grain de poussière comme moi,
invisible dans ces grands espaces? Il
est vrai que nos corps mortels se réduisent jour après jour, mais si nous
gardons la foi, notre esprit se renouvellera en Christ jour après jour, afin
que nous marchions d’un pas affermi jusqu’à la fin.
Ces paroles sont très encourageantes, parce que Dieu veut nous
rendre justes à travers Lui, par la foi. Ce que nous pouvons souffrir dans nos
corps mortels présentement n’est rien en comparaison de la vie qui nous attend,
parce que nous aurons cru en notre Dieu sans crainte. Minimes grains de
poussières, nous sommes moins que rien, et pourtant, Dieu prend soin de chacun
de nous. L’apôtre Paul a écrit en 2 Corinthiens 1 : 8-9 qu’il était
accablé, et qu’il désespérait même de garder la vie. Il voyait comme certain
son arrêt de mort, et pourtant, Dieu lui a conservé la vie, parce qu’Il avait
dit : Non! Son heure n’est pas encore venue! L’apôtre Paul avait appris à
ne pas mettre sa confiance en lui-même, mais uniquement en Dieu.
Comme lui, croyons que même si nous devions perdre cette vie
corporelle, c’est une vie surnaturelle qui se continuera, parce que nous
quitterons ce monde dans la foi. C’est bien ce que Dieu veut; nous sauver par
Jésus-Christ, Amen.
Romains 8 : 38-39 : Car j’ai l’assurance que ni la
mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les
choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune
autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur.
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