dimanche 5 août 2012

À l'Église de Laodicée


Apocalypse 3 : 14-16 "Écris à l’ange de l’Église de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche."

Cette Église de Laodicée représente des chrétiens de tout temps, qui, malheureusement, au lieu d’avoir un zèle bouillant pour les choses du Royaume de Dieu, sont zélés pour satisfaire leurs propres convoitises, vivant sans aucune maitrise de soi. Par contre, ils ne sont pas froids non plus, c’est-à-dire que, contrairement à ceux qui ne marchent pas avec Dieu, et qui ne s’en cachent pas, ces chrétiens-ci ont l’hypocrisie de proclamer aimer Dieu, alors qu’en réalité, il n’en est rien. Notre Seigneur se présente pourtant lui-même ici comme l’Amen, le témoin fidèle, véritable et immuable, et nous sommes appelés à vivre avec la même fidélité qu’il a vécu, lui qui était inébranlable en Dieu. En 2 Corinthiens 5 : 15, nous lisons ceci : "(Christ) est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux." Une question se pose donc à nous : Un chrétien peut-il être un témoin fidèle lorsqu’il ne marche pas comme Christ a marché avant lui? Certainement pas! Sa conduite et ses fruits témoignent de sa propre flétrissure, mais il ne reflète en rien la Gloire de Dieu! Oh, il peut bien se draper du manteau de la religion, et se croire aussi bon qu’il le désire, mais le Seigneur connaît ses fruits, et il sait qu’ils ne sont pas de Lui. Car celui qui aime vraiment le Seigneur Jésus croit à son témoignage, et surtout, il le met en pratique, de sorte que l’Esprit lui permet de porter du fruit agréable à Dieu. Mais au contraire, celui qui est un chrétien de façade ne laisse pas la Parole agir en lui. Il se contente d’adhérer à certains rites et d’assister à des cultes religieux, conservant ainsi l’apparence de la piété, mais il a depuis longtemps renié Christ en son cœur, par ses multiples désobéissances, causées principalement par la recherche du plaisir temporel. Nous voyons en 1 Timothée 5 : 6 que ceux qui vivent dans les plaisirs sont morts, quoique vivants. Même s’il est traité de la question des veuves dans ce verset, nous savons qu’il s’applique à la situation d’une personne qui cherche à se plaire, avant de plaire à Dieu. Le problème avec ces gens-là, c’est qu’ils ne veulent pas reconnaître leur tiédeur envers les choses de Dieu, car ils s’appliquent à maintenir une belle image extérieure de leur religion. En réalité, ici, le Seigneur appelle ces chrétiens-là à reconnaître la superficialité de leurs sentiments religieux, à changer de vie une fois pour toutes, et à enfin laisser la foi qui sauve faire son œuvre en eux.

Attention, donc, à ne jamais prendre pour acquises et à la légère les bénédictions de Dieu, mais au contraire, soyons-lui en reconnaissant éternellement! Selon Jésus, le plus grand commandement, c’est d’aimer notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force. Cela signifie que les choses de Dieu doivent être honorées et respectées par-dessus-tout. Comprenons que si nous les prenons à la légère dans notre cœur, notre conduite tout entière montrera au Seigneur que nous recherchons d’abord et avant tout les plaisirs terrestres, même si nous ne voulons pas le reconnaître. Ultimement, cette quête du plaisir conduira au péché, qui place une barrière entre nous et notre Dieu. (Voir Esaïe 59 : 2) Habacuc 1 : 13 nous dit par ailleurs que les yeux de l’Éternel sont trop purs pour voir le mal et l’iniquité, et qu’Il ne peut se taire devant ce mal.

C’est pourquoi l’Éternel reprend les gens qui, comme à l’Église de Laodicée, sont des gens religieux, mais presque morts spirituellement. Comme l’esprit de Dieu s’était retiré du roi Saül sans qu’il ne le sache, ces gens-là sont sur le point d’être vomis de la bouche de Dieu, tellement leur indifférence le dégoûte, et ils ne le savent même pas!

Nous lisons ensuite ce qui suit en Apocalypse 3 : 17-18  "Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies."

Nous lisons également ceci dans Proverbes 30 : 12 "Il est une race qui se croit pure, et qui n’est pas lavée de sa souillure."

Heureux, donc, ceux qui ne prennent pas leur propre mesure, et ne se comparent pas à eux-mêmes! Ceux qui font cela manquent d’intelligence, dira l’Apôtre Paul en 2 Corinthiens 10 : 12. Cette intelligence qui leur manque tant en en est une qui vient de Dieu, et c’est cette intelligence, entre autres, qui garde humble en toutes occasions. Nous voyons en 1 Samuel  15 : 17-19 le prophète Samuel reprocher au roi Saül de n’être pas resté humble et petit à ses propres yeux. Il lui demandera au verset 19 : "Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Eternel? Pourquoi t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l’Eternel?" Cette question pourrait être posée aux chrétiens qui vivent comme ceux de Laodicée, dont le zèle n’est plus pour Dieu : Pourquoi avez-vous cessé d’écouter la voix de l’Éternel? Ne savez-vous pas que les véritables brebis du Christ sont celles qui entendent sa voix, et le suivent? Pourquoi vous êtes-vous jetés sur le butin, c’est-à-dire; pourquoi avez-vous profité des bénédictions de l’Éternel pour satisfaire vos convoitises, plutôt que de vivre pour lui rendre gloire, en reconnaissance de tout ce qu’Il a fait par amour pour vous? Hébreux  12 : 28-29 dira : "C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant."
Le problème, ces que ces gens-là sont incapables d’offrir un culte agréable à Dieu, car l’orgueil les dévore de l’intérieur, et ils sont incapables de vivre selon la justice de Dieu. Ils vivent selon leur propre justice, et c’est ainsi qu’ils se croient bons et forts spirituellement, sur la voie du salut, alors qu’ils sont en réalité sur la pente raide qui mène en enfer. Cela, car ils ont cessé de regarder à Christ, et le Christ n’est plus leur modèle en tout. Alors, au lieu de rechercher l’approbation de Dieu, ils recherchent celle des hommes. Comprenons que rechercher l’approbation des hommes conduit à approuver soi-même sa conduite. Ces gens non régénérés sont très près de connaître ce "Dieu dévorant" dont il est fait mention en Hébreux 12. Quel malheur, donc, lorsque des chrétiens en viennent à croire que, drapés dans leur manteau religieux, ils peuvent juger eux-mêmes du chemin qu’ils arpentent! Ils prétendent posséder la lumière de l’Esprit de Dieu, mais cela est faux, car l’Esprit de Dieu ne peut pas cohabiter avec le péché et la désobéissance, et il habite seulement en ceux qui appartiennent vraiment à Dieu, ayant achevé d’être sanctifiés dans leur crainte de Dieu. (2 Corinthiens 7 : 1)

Toutefois, avant de les rejeter à tout jamais, à ces chrétiens-là, afin qu’ils cessent de se complaire dans leurs convoitises, et qu’ils reconnaissent qu’ils sont sur une voie d’égarement, le Seigneur poursuivra, en Apocalypse 3 : 18-19 "Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi."

Aussi, si nous sommes rétrogrades, revenons donc à Christ, avant qu’il ne soit trop tard! Acceptons ses reproches, car c’est à cause de son amour qu’il nous reprend. C’est de lui seul que nous pouvons acquérir la vraie richesse, l’or de la foi qui sauve, après avoir pris conscience de notre état de pécheur coupable, et de nous en être repentis. C’est en lui seul que notre nudité sera cachée, lorsque, ayant abandonnés et regretté amèrement tous nos péchés, nous recevrons le pardon de nos péchés et les vêtements blancs de la justification, de la grâce et de la sanctification. C’est de Christ seul que nous obtenons le collyre pour oindre nos yeux, car c’est en Lui que trouvons la compréhension et la connaissance de la vérité divine, par le Saint-Esprit. Le Christ se tient à la porte des cœurs pécheurs, et il frappe. Il espère que ces gens reconnaitront enfin leur égarement et leur endurcissement de cœur, qu’ils acceptent ses reproches avec humilité, qu’ils se repentent, et qu’ils obéissent enfin à sa Parole.

Prions, prions sans cesse, et nos yeux s’ouvriront, et nous connaitrons, et nous nous verrons réellement comme Christ nous voit, sans orgueil et sans hypocrisie. Nous aimons bien croire à un Dieu d’amour, qui est toujours là quand nous avons besoin de Lui, mais donnons lui le droit de nous reprendre et de ne pas répondre à nos prières, lorsqu’elles ne sont pas conformes à sa Sainte Volonté. En 1 Jean 5 : 14-15, nous lisons que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoutera, et nous possèderons ce que nous lui avons demandé. C’est pourquoi, après avoir ouvert au Christ, recherchons par-dessus-tout les choses du Royaume de Dieu, renonçons à nous-mêmes, demandons à Dieu que son Esprit garde nos yeux ouverts, et que nous voyons comme Il voit, afin que nous marchions dans la justice et la droiture, nous éloignant toujours du mal et des convoitises qui conduisent à la mort, non seulement du corps, mais aussi de l’esprit. Alors, certainement, le Christ nous fera l’honneur de souper avec nous, c’est-à-dire que, dans une communion fraternelle et bienveillante, Il nous donnera de marcher véritablement dans la foi qui sauve, partageant ses trésors de sagesse et de connaissance, comme il l’a fait un jour avec les disciples d’Emmaüs.

Apocalypse 3 : 21-22  "Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!"

Comme Christ a lui-même été tenté et a tout vaincu, restons attachés à Lui, malgré les tentations de toutes sortes, et nous serons aussi déclarés vainqueurs, de sorte que nous aurons ainsi part à sa gloire là-haut, en la présence du Père, pour l’éternité.

1 Jean 5 : 5 nous dit: "Qui est celui qui aura vaincu, sinon celui qui aura cru que Jésus est le Fils de Dieu?" Nous savons déjà qu’il ne suffit pas de proclamer croire en Dieu pour accéder à la vie éternelle. Jésus en fait mention en Matthieu 7 : 22. Mais la foi qui transforme une vie, cette foi sainte et pure, dans une consécration de notre être tout entier à Dieu, cette foi en Christ, qui nous fait rejeter tout ce qui, dans le monde, mettrait un barrage entre nous et notre Créateur, cette foi qui sauve seule nous donnera de faire les œuvres de Dieu, de porter du fruit qui Lui est agréable, par l’action de son Saint-Esprit.

Que le Seigneur nous fasse la grâce de comprendre et d’accepter la nécessité de renoncer totalement à nous-mêmes. Prions, afin que Christ nous donne la force de renoncer aux convoitises du monde, qu’un zèle brûlant nous anime toujours, afin que nous puissions marcher main dans la main avec Christ, et de vivre comme il a vécu, par la foi, afin d’avoir part à une récompense qui dépasse de loin tout ce que nous pouvons penser et imaginer. Amen.

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