samedi 2 juin 2012

La parabole des talents


Matthieu 25 : 14-30 La parabole des talents


Verset 14 : "Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens."  

Notre maître est retourné auprès du Père, mais nous, ses serviteurs, sommes toujours ici-bas. Jésus nous a laissé son enseignement, son exemple, sa vie. Il ne possédait aucun bien matériel, mais il possédait le ciel. Cet héritage nous a été légué, pourvu que, en tant que serviteurs, nous marchions fidèlement, conformément à l’enseignement qu’il nous a laissé.

Au verset 15, il est écrit qu’il fut donné à chacun "selon ses capacités", c’est à dire que tous n’ont pas la même mission, ni les mêmes dons de l’Esprit. C’est d’ailleurs ce que nous lisons en 1 Corinthiens 12 : 4; il y a diversité de dons, mais un seul Esprit. Tous n’ont pas la même mission, selon le plan de Dieu, mais tous ont un même appel principal : celui de rester fidèle dans l’obéissance. À ce sujet, il est écrit en Luc 12 :48 que l’on demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et que l’on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. L’apôtre Paul est un exemple de personne à qui l’on a beaucoup confié. Il a beaucoup reçu de la part du Seigneur, mais il n’a pas gardé pour lui-même cette richesse-là. Il a obéi au commandement de Jésus; il a accompli sa mission jusqu’au bout. Il combattait clairement dans le camp de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi il a aussi connu de dures batailles, dont il est sorti vainqueur, par la grâce de Dieu. Donc, les dons nous ont été distribués selon nos capacités, mais soyons assurés qu’un jour ou l’autre, nous serons également tentés par l’ennemi, qui voudra nous faire perdre l’héritage auquel nous aspirons. Mais, il est réconfortant de lire en 1 Corinthiens 10 : 13 que Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. C’est-à-dire que, comme Dieu connaît la mesure de grâce et de connaissance qu’Il peut nous confier, selon nos capacités, il connaît tout autant nos faiblesses et les tentations qui viendront contre nous. Malheureusement, l’ennemi les connaît également. Mais, notre Père Céleste a déjà préparé le moyen de lui résister, et de sortir victorieux de nos batailles. Résistons à l’ennemi en restant en tout temps en contact par la prière avec notre Père céleste, par Jésus-Christ notre Sauveur. L’ennemi fuira certainement loin de nous.


Aux versets 16 et 17, nous lisons que ceux qui avaient reçu cinq et deux talents chacun s’en allèrent, et les firent fructifier. Les dons de l’Esprit, les trésors de la connaissance du royaume des cieux qui transforment les vies de ceux qui étaient perdus nous viennent de qui? De nous-mêmes? De notre propre sagesse? Certainement pas! Nous lisons ces paroles de Jésus en Jean 15 : 16 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliiez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure(…) » C’est pourquoi nous devons faire attention de ne pas utiliser ce que nous avons entendu et reçu du Seigneur à notre manière. Car nous n’accomplirons certes pas de cette façon-là le plan et la volonté de Dieu. Ne prenons pas à la légère la grande bonté et la miséricorde de notre Père céleste qui, malgré notre indignité, nous a donné cet honneur de travailler de concert avec Lui pour l’œuvre et l’avancement de son royaume, pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres. La seule façon de faire fructifier ce que nous avons nous-mêmes reçu de la part de Dieu, c’est de ne pas être paresseux, spirituellement parlant. Les dons, les talents que nous avons reçus, la mission qui nous a été confiée, tout cela ne nous a pas été remis pour que nous en tirions gloire pour nous-mêmes. Au contraire, comme de fidèles serviteurs, puisque nous savons que tout ce que nous possédons vient de Christ, ne vivons plus pour nous-mêmes, mais vivons pour lui, qui a donné sa vie par amour pour nous.


Au verset 18, nous lisons que celui qui avait reçu un talent l’a caché dans la terre, au lieu de le faire fructifier. Ce serviteur-là s’est contenté de recevoir la Parole de Dieu, mais il ne l’a pas mise en pratique. Il a cru pouvoir servir son maître à sa façon. Malheureusement, de nombreux chrétiens aujourd’hui pensent de cette manière; même s’ils ont beaucoup reçu du Christ, ils ne marchent pas de façon résolue dans Ses voies, et, n’allant pas de progrès en progrès, ils pensent que Dieu se satisfait d’une telle conduite! Mais en réalité, dans notre vie spirituelle, nous ne pouvons pas même stagner, car si nous n’avançons pas de progrès en progrès, c’est que nous reculons, car nous nous éloignons de Dieu, en nous remettant sous le joug du péché. Et le jour vient, et il est déjà là, où nous devrons tous rendre compte de notre conduite devant le Juste Juge.
Aussi, aux versets 19 à 23, nous voyons que les deux premiers serviteurs ont été biens accueillis par le Maître, car il a été dit d’eux qu’ils ont été de fidèles serviteurs. Ils se sont entièrement consacrés aux choses du royaume des cieux, et, affectionnés qu’ils étaient aux choses d’en haut, étant morts au péché, ils ont caché leur vie en Christ (Colossiens 3 :2-3) c’est pourquoi ils ont porté du fruit, à la mesure de ce qu’ils ont reçu du Seigneur. Aussi ont-ils été invités à entrer dans la joie du Père.


Aux versets 24 et 25, le serviteur qui a caché le talent de son maître dans la terre au lieu de le faire fructifier comparaît à son tour. Nous lisons qu’il accuse son Maître d’être dur, de moissonner là où il n’a pas semé, et d’amasser là où il n’a pas vanné. Aussi, dit-il, « j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. » Cette image du Père qui est dépeinte par ce serviteur infidèle est malheureusement partagée par beaucoup. Dieu est trop dur, il me demande trop, je n’ai pas à faire tant de sacrifice pour lui, etc… Aussi essaient-ils de modifier les Écritures, afin de les adoucir, de les rendre moins difficiles à entendre pour leur nature pécheresse. L’apôtre Paul dira d’ailleurs à ce sujet en 2 Timothée 4 : 3 que le jour viendrait où les hommes ne supporteraient plus d’entendre la saine doctrine, ayant plutôt la démangeaison d’entendre des choses agréables. Mais sachons que lorsque nous aimons réellement Dieu, jamais, nous ne trouverons que ses commandements sont trop pénibles. (1 Jean 5 :3)
Nous lisons ensuite aux versets 26 à 28 la réponse du maître à ce serviteur; méchant et paresseux seront les qualificatifs qu’il utilisera pour le décrire. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Et au verset 29, nous lisons : Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Chacun de nous aura reçu l’opportunité de servir le maître; celui qui sera fidèle recevra davantage de bénédiction, mais celui qui fait avec négligence l’œuvre du Seigneur sera maudit. (Jérémie 48 :10) Il n’est pas étonnant que nous lisions au verset 30 : Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car le serviteur inutile, c’est celui qui n’œuvre pas pour le royaume des cieux, mais pour sa propre chair. Oh, il ne le dit pas, mais tout dans sa conduite prouve le contraire. Mais ne nous y trompons pas; on ne se moque pas de Dieu. En Luc 11 : 23, Jésus dira : Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. Nous pouvons lire ici : celui qui n’est pas entièrement consacré, parce que trop attaché à lui-même, ou à toute autre chose terrestre, celui-là n’est pas un serviteur du royaume de Dieu, mais il appartient plutôt au royaume de l’ennemi. Nous lisons en Esaïe 58 : 13 et 14 : «Et si tu l’honores (L’Éternel) en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père; car la bouche de l’Éternel a parlé. »

Remarquons que, dans cette parabole des talents; le maître accorde beaucoup d’importance à la fidélité. Voici, tu as été fidèle, ou voici, tu n’as pas été fidèle. Ceci, car notre Dieu est un Dieu fidèle en toute chose, et il ne s’attend à rien de moins de notre part. Ne nous entêtons pas à marcher selon les désirs de notre chair, car ce n’est pas de cette façon que nous découvrirons et accomplirons la mission qui nous a été confiée, à la mesure de ce que nous avons reçu. Car il ne nous suffit pas de proclamer avoir la foi. Encore faut-il, après avoir appris à marcher avec Lui, dépendre entièrement de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous affermira et nous préservera du malin. (2 Thessaloniciens 3 :3)


En terminant, Éphésiens 4 :7 nous livre une vérité qui confirme ce que nous venons de voir, alors que nous lisons que « à chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Cette grâce accompagnera le ou les dons que nous avons reçus de Christ, afin que nous continuions de prospérer spirituellement, pour la plus grande gloire de notre Dieu. À Dieu seul soit la gloire, Amen.

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